23 novembre 2018, 14:12

THE GREAT OLD ONES

• Interview Benjamin Guerry


A peine sorti de scène, Benjamin Guerry s’affaire dans sa loge. Avant de démarrer l’interview, il propose une bière, que j’accepte bien évidemmenr. Alors que le bassiste de Audn cherche dans le désordre de la pièce les clefs de son van, l’interview débute.


Alors, ce concert ?
C’est une très jolie scène… même si, avec le matériel de WATAIN déjà installé, nous ne disposions pas de tout l’espace. Nous avions toutefois la place qu’il nous fallait. J’ai l’impression que nous avons reçu un bon accueil… mais c’est à toi de demander ça au public ! Pour la dernière date de notre tournée, participer au Tyrant Fest était une apothéose. C’est un gros festival, avec une belle affiche !

Peux-tu justement revenir sur cette tournée européenne, avec AUDN, qui s’achève aujourd’hui ?
C’était notre première tournée européenne en tête d’affiche, statut que nous avions déjà eu en France. En fait nous étions en coheadlining ; les promoteurs choisissaient qui jouait en dernier selon les dates. En tout cas le public était à fond dans les deux groupes ! Avec AUDN, ça s’est très bien passé humainement : nous nous connaissions et c’était un plaisir de partir sur la route avec eux ! Cette opportunité vient de notre signature avec un tourneur pour l’Europe.

Des dates marquantes ?
La tournée dans son ensemble nous a plu. Le concert de Berlin, malgré de petites péripéties, a été très bon, devant un public nombreux. Aux Pays-Bas, nous avions trois dates, ce qui est beaucoup pour un pays de cette taille.

Et maintenant ?
Il nous reste une date à Niort, le 1er décembre, et nous allons passer à la suite. Nous sommes arrivés à la fin du cycle « EOD : A Tale Of Dark Legacy »… sauf grosse opportunité !

C’est donc parti pour un nouvel album ?
La musique est même déjà terminé… et les textes sont bien avancés. Les thèmes, le concept ont été choisis en fonction de la musique puis les deux se croisent.

Tu restes le principal compositeur du groupe.
Oui. Je compose la majorité des titres, je garde la direction artistique. Ensuite nous travaillons les morceaux en répétition, nous bossons sur les arrangements. Ça avance ! Il faudra compter sur nous en 2019 !

Le groupe actuel est-il appelé à durer ?
Nous avons eu beaucoup de changements line-up mais là nous sommes ensemble depuis un an. C’est ce groupe qui va enregistrer l’album.

Vos chansons resteront-elles inspirés par l’univers d’HP Lovecraft ?
Cette thématique est la base du groupe ! Nous nous appelons THE GREAT OLD ONES, hein, pas IT ou THE TOMMYKONCKERS ! Notre premier album se basait sur L’appel de Cthulhu, le deuxième était une lecture des Montagnes Hallucinées. Quant à « EOD », il s’agissait d’une suite au Cauchemar d’Innsmouth, l’histoire du descendant du protagoniste de ce texte.

Quelle nouvelle de HP Lovecraft conseillerais-tu pour découvrir l’univers de cet auteur ?
C’est une question compliquée, c’est difficile de répondre. Il a une écriture particulière, pas forcément facile. Comme son personnage le plus emblématique est Cthulhu, qui est devenu une référence de la pop culture, je conseillerais peut-être L’appel de Cthulhu. J’aime beaucoup La Couleur Tombée du Ciel mais Nyarlathotep, un texte très court, peut être une bonne porte d’entrée dans l’univers de Lovecraft.


Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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