30 janvier 2019, 19:46

SLIPKNOT

• Corey Taylor parle des masques du groupe


Alors que SLIPKNOT a commencé l'enregistrement de son sixième album qui devrait sortir au printemps, Corey Taylor, le chanteur, a discuté de la genèse des masques des musiciens qui, inutile de se voiler la face (humour), jouent un rôle prépondérant dans l’univers du groupe. C'était à l'occasion d'une interview avec "Let There Be Talk".

Extraits :

L’élaboration des masques
« Nous avons appris à fabriquer nos masques par tâtonnement. Clown avait déjà le sien depuis l’âge de 12 ans. Il faisait partie de lui. Et quand il le mettait, il devenait ce personnage. Pour les autres dans le groupe, il a fallu trouver ce qui leur correspondait. Au départ, je n’avais pas d’idée. Alors Clown et sa femme m’ont aidé. Ils ont trouvé un vieux masque de mannequin de crash-test et on l’a retourné. A l’époque, j’avais des dreadlocks que je faisais sortir par les trous. Et quand je me suis rasé la tête, on les a rajoutés dans le masque pour conserver ce look.
Mais au fil des années, j’ai voulu évoluer, d’où ces différents concepts. La plupart des mecs du groupe sont satisfaits de leur masque et n’effectuent que des modifications subtiles. Moi, j’aime explorer qui je suis, surtout avec mes lyrics. Je ne suis plus le même qu’il y a quatre ans quand nous avons fait « .5 » ou à l’époque de « All Hope Is Gone ». (…) »

La conception
« Nous collaborons avec différentes personnes. Ce sont elles qui dessinent et je change certaines choses. Celui avec qui nous avons travaillé le plus longtemps s’appelle Screaming Mad George. C’est un Japonais qui s’occupe de maquillages et d’effets spéciaux au cinéma (NDJ : le monsieur a un palmarès assez impressionnant pour qui aime le fantastique et l’horreur : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, Predator, Les Griffes du Cauchemar, Freddy, chapitre 4 : le cauchemar de Freddy, Society…). C’est un dingue, un mec archi talentueux. Il a fait nos masques pour « Iowa », « Volume 3 » et a un peu bossé sur « All Hope… ». Cette fois, j’ai le privilège de travailler avec Tom Savini (NDJ : une pointure qui a œuvré sur Zombie, Vendredi 13, Massacre à la Tronçonneuse 2, Trauma…). Pour moi, c’est le parrain. (…) »

Du rechange
« C’est toujours bien d‘avoir du rechange en tournée. Mon premier masque, je l’ai porté jusqu’à la fin du Ozzfest ’99. (…) Il fondait littéralement, ça me bouffait la peau… (…) Finalement, j’ai trouvé un masque d’épouvantail. On a fait la même chose qu’avec l’original, j’ai enlevé les dreads que j’ai remis dans le nouveau et je l’ai coupé. Il était un peu plus inconfortable. C’était impitoyable. Et je l’ai porté jusqu’à la fin de la tournée. »
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

My profound pleasure to be a guest @thetomsavini house. Still geeking out- thank you so much for having me!!

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Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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