18 avril 2019, 23:59

DAGOBA + PRIMAL AGE + PRINCESSES LEYA

@ Caen (Warm-Up Hellfest 2019 - Le Cargö)

Blogger : Mati
par Mati

C’est le vendredi 18 avril qu’a eu lieu la troisième date du W4rm Up 7our 2019 du Hellfest (sur 14 dates en tout), avec à l’affiche plein de surprises. Un écran est placé derrière la batterie, sur lequel défile des photos d’ambiance des précédentes éditions et une projection vidéo inédite de quelques moments de l’édition 2018 (très jolies images, au passage), un concours d’air-guitar qui prenait place sur la petite scène du Cargö pendant que les groupes et techniciens faisaient leur changement de backline et un photobooth où l’on pouvait gagner un pass 3 jours pour le festival et du merchandising exclusif. Un bel événement pour découvrir la salle lors de ma première date au Cargö de Caen.



Je me suis rendu compte la veille du concert que c’était PRIMAL AGE qui ouvrait la soirée. Déjà vus à deux reprises, je savais à quoi m’en tenir. Les hostilités débutent à 20h30. Je ne suis pas particulièrement l’activité de tous les groupes sur les réseaux sociaux, donc je ne suis pas forcément au courant de tout ce qui se passe, et c’est avec joie que je vois Toki, batteur de feu THE ARRS, derrière les fûts. Le groupe entame donc son "Purify Birthday Tour" (les 20 ans de l'album « The Light To Purify ») sur cette date, et passera donc le 20 juin au Metal Corner du Hellfest. Petit souci technique pour la basse lors de l’intro, mais vite résolu et c’est parti pour une bonne demi-heure de hardcore. Didier plaisante sur son âge mais croyez-moi, sur scène, Monsieur et ses acolytes envoient du lourd. Petite surprise en fin de set : Marine, chanteuse de THORN IN FLESH, rejoint le groupe pour un medley de reprises de SLAYER.



nous découvrons ce soir ce groupe "d’à peu près metal". Dédo est le seul visage que j’ai reconnu dans le line-up de PRINCESSES LEYA. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, n’ayant jamais entendu parler d’eux auparavant. Dans la même lignée qu’ULTRA VOMIT et Andreas & Nicolas, avec moins de musique et plus de spectacle humoristique, le quatuor se dispute sur scène pour faire reconnaître le metal comme étant de la bonne musique. Ces messieurs-dames m’ont fait rire à plus d’une reprise (je suis en général bon public, donc ce n’est pas difficile de me faire réagir), en reprenant des morceaux dont ils faisaient des mash-ups, comme "Makeba" de Jain version punk, ou encore "Balls Balls Balls", reprise de "Boys Boys Boys" de Sabrina à la sauce RAMMSTEIN (et qui donne chez eux "Sabristein"). Ils ont également joué leurs propres chansons comme "Ustensiles" (dont ils ont réalisé un clip) ou le fameux "Tue tes Parents", que Dédo chantait déjà dans un sketch avec Jamel Debbouze qui l’a fait connaître il y a à peu près dix ans (le temps passe…). Visiblement, le public a passé un bon moment, alors que demander de plus ?



Alex Rebecq, membre de l’équipe du Hellfest, apparaît sur scène avant le concert de la tête d’affiche pour remercier le public d’être toujours aussi nombreux (à peu près 500 personnes ont fait le déplacement pour cette date). Les lumières deviennent bleues, l’intro débute et Mr. Bastos prend place derrière sa batterie.

On ne les présente plus, les Marseillais DAGOBA sont là pour foutre le feu. Vus la dernière fois en 2017, c’est avec impatience que l'on attend d'assister à la prestation pour découvrir Ritch, le nouveau guitariste, qui paraît moins timide sur scène que son prédécesseur. Le groupe l’avait annoncé en début de semaine, il y aurait du changement sur sa set-list. Beaucoup moins d’anciens titres au programme (dommage, ce sont ceux qui fonctionnaient le mieux en live de mon point de vue).

Nous avons eu droit à "Face The Colossus" (première fois que je l’entends en live, le chant clair est bien maîtrisé et c’est agréable à entendre), et "The Things Within" en fin de set. Tant que le public est satisfait, c’est le principal. Ça circle-pit, ça se fonce dedans pendant les walls of death, bref, les gars savent faire bouger le public, ce n’est un secret pour personne. Des sons electro viennent se greffer comme dans "Inner Sun" ou encore "The Infinite Chase", le dernier single extrait de « Black Nova ». J’ai eu un peu de mal à apprécier le concert à cause du son, le trigg de la batterie était beaucoup trop fort. Jje me suis déplacée dans la salle, mais c’était la même chose à chaque fois et j’ai trouvé ça bien dommage.
Nous avons passé une bonne soirée pour ce premier concert couvert au Cargö. L’équipe du Hellfest a encore une fois fait carton plein, des heureux sont repartis avec leur pass, et c’était très bien organisé. Nous n'avons aucun doute quant à la réussite de cette nouvelle édition...


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Blogger : Mati
Au sujet de l'auteur
Mati
Mathilde (Mati) est une passionnée de photo depuis son adolescence. Aujourd'hui, c'est en « freelance » qu'elle forge son identité de photographe, passe beaucoup de temps dans les concerts (et y passerait même tout son temps si elle le pouvait), pour capturer ces instants qui l’ont marquée en les immortalisant. Elle intègre l’équipe HARD FORCE en juin 2012 comme représentante de la Picardie et ses environs.
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