Ça y est ! C'est l'été ! Vous pensiez vous reposer, ne rien faire au bord de la mer ou en haut d'une montagne ? Que nenni ! Vous ne croyez quand même pas que l'équipe de HARD FORCE va vous laisser sombrer dans l'oisiveté ! Comme l'an passé, les membres de la rédaction vont vous faire réviser vos classiques chaque semaine dans la rubrique "Les Cahiers de l'été" et nous commençons immédiatement avec le thème des albums solo qui ont marqué les annales. Nous vous rappelons que cette liste n'est pas exhaustive et que vos commentaires sont les bienvenus pour étayer nos choix. A vos marques, prêts ? Révisez !
Eddie Vedder : « Ukulele Songs »
Eddie Vedder est le chanteur leader du groupe de grunge renommé de Seattle, PEARL JAM.
Son timbre de voix et son habileté à grimper en haut des structures scéniques sont sa marque de fabrique.
En 2011, il sort son deuxième album solo intitulé « Ukulele Songs ». Les 16 titres, courts mais suaves et originaux, mettent en avant la voix grave du chanteur en parallèle des sonorités exotiques du ukulele.
Et c'est divinement envoûtant.
(Aude)
BLACKMORE'S NIGHT : « Shadow Of The Moon »
Ritchie Blackmore, guitariste de talent ayant officié, entre autres, au sein du légendaire DEEP PURPLE, monte en 1995 un projet parallèle avec sa compagne Candice Night.
Il s'agit d'un groupe de folk-rock jouant sur les nuances de l'acoustique et les thèmes médiévo-fantastiques, BLACKMORE'S NIGHT.
Le premier album, « Shadow Of The Moon », paru en 1997, est inspiré de chansons traditionnelles et est très aérien.
(Aude)
Zakk Wylde : « Book Of Shadows II »
Zakk Wylde fait partie de ces musiciens aux mains d'or, qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent.
Que ce soit en tant que guitariste d'Ozzy Osbourne ou de BLACK LABEL SOCIETY, ce guitariste montre un talent indémodable.
Sa patte southern-rock, ses guitares hypnotisantes et son charisme font de lui une référence artistique.
Avec « Book Of Shadows II » en 2016, Zakk Wylde nous emmène dans un monde plus intimiste et plus profond qu'à son habitude.
(Aude)
Vince Neil : « Exposed »
Le blond péroxydé de MÖTLEY CRÜE faisait la bonne affaire de l’année en recrutant en 1993 Steve Stevens (ex-Billy Idol) avec lequel il allait composer ce pur joyau de rock’n’roll.
A signaler que l'EP « Sister Of Pain » proposait à l’époque une reprise des RAMONES ("I Wanna Be Sedated") et un tube monstrueux ("Blondes Have More Fun") qui ne figurent pas sur l’album… Les experts du monde entier se demandent encore bien pourquoi !
(Crapulax)
Bruce Dickinson : « Tattooed Millionaire »
En 1990, tout semblait possible pour le vocaliste de la Vierge de Fer qui se lançait crânement en solo avec un premier album de rock parfaitement équilibré et sans aucune faute de goût, aux côtés d’un certain Janick Gers aux guitares qu’il ramènera plus tard dans ses bagages à son retour dans IRON MAIDEN.
(Crapulax)
David Lee Roth : « Skyscraper »
Un peu à la manière d’Ozzy Osbourne, Diamond Dave a su intelligemment s’entourer des meilleurs musiciens de la planète. Pas seulement des guitaristes comme Eddie Van Halen, Steve Vai ou Jason Becker. C’est aussi le cas des bassistes et des batteurs (Billy Sheehan, futur MR. BIG, et les frères Bissonnette, futurs Joe Satriani) ou des claviers (Brett Tuggle, ex-FLEETWOOD MAC) mais aussi des producteurs (Bob Rock, Ted Templeman). Pour péter un score au box-office, il n’y a pas de secret !
(Crapulax)
G//Z/R : « Plastic Planet »
Vous l'aurez deviné à la vue des trois consonnes qui forment le nom du groupe, G//Z/R est l'exutoire power-thrash du célèbre bassiste moustachu de BLACK SABBATH.
Lâché en plein milieu des années 90, ce premier album est loin d'être une démonstration "technique" au sens premier du terme, ce qui n'empêche pas Geezer Butler et sa fine équipe (avec Dean Castronovo derrière les fûts) d'envoyer le bois sans sourciller !
(Clément)
MD.45 : « The Craving »
Voici la seule véritable infidélité discographique du père Mustaine à sa formation historique.
Secondé par Lee Ving (FEAR) qui s'occupe ici des vocalises, ce disque concentre toute la richesse des univers des deux protagonistes : le thrash bien heavy sur les bords du premier, dont les parties de guitares font ici des merveilles et le punk-rock burné du second.
Un incontournable à (re)découvrir dès maintenant !
(Clément)
Jeff Loomis : « Zero Order Phase »
Encore en poste au sein de NEVERMORE en 2008, le guitariste virtuose s'offre une parenthèse avec ce projet solo instrumental de haut niveau.
Pas si éloigné de ce qu'il propose alors avec son groupe principal, Loomis démontre toute l'étendue de son talent en une cinquantaine de minutes captivantes où il tient cette fois le rôle principal. Shred dingue de toi !
(Clément)
Chaque semaine, retrouvez la rédaction de HARD FORFCE qui vous fera réviser vos classiques dans la rubrique "Les Cahiers de l'été".
