22 janvier 2020, 19:00

NOVELISTS FR

• Interview Matteo Gelsomino & Amael Durand

Les Parisiens NOVELISTS FR sont de retour avec leur nouvel album « C’est la Vie » et c’est dans le magasin de guitares le plus metal qui soit sur Paris, Metal Guitar, que Matteo (chant) et Amael (batterie) nous ont reçus pour parler de l’actualité du groupe mais aussi des deux dernières années qui se sont écoulées depuis la sortie de l’album « Noir » paru en 2017.
 

 « C’est la vie » sort ce 24 janvier 2020 après deux ans de tournées. Les compositions du nouvel album ont elles vu le jour durant vos dates de concerts ou avez-vous commencé à composer qu’une fois rentrés ?
Amael : Peut-être qu’on s’y mettra plus tard pour ce qui est de composer en tournée, pour l’instant c’est un peu compliqué d’emmener tout notre équipement pour enregistrer, on a besoin de se poser devant notre ordinateur pour composer. Pour le dernier album on a arrêté de tourner pendant un an pour l’écrire et l’enregistrer, c’est pourquoi on différencie bien la partie tournée de la partie composition.
Matteo : On essaie de se fixer des deadlines en se disant « il faut que l’album soit près à telle date » donc on s’y met tant de mois avant en voyant ce qui est réalisable. On a eu de grosses sessions de tournées en fin d’année et pour l’écriture de « C’est la Vie » on avait quelques tucs à droite à gauche et on s’est dit qu’il fallait qu’on se pose pour composer tranquillement et s’enfermer en studio, c’est un process assez long et qui nous a demandé beaucoup de temps ce qui explique aussi pourquoi on a moins tourné. On a besoin de se poser dans nos chambres tranquillellement et de mettre les choses à plat pour savoir vers où on va aller.
Amael : On a tendance à travailler par groupe, Florestan et moi on s’occupe de tout ce qui est composition, du coup on commence par ça, Florestan compose les musiques, moi je fais les miennes de mon côté mais vu que je ne suis pas guitariste, sur certaines chansons quand je veux étoffer un peu le truc je lui envoie mon projet et lui il ajoute sa couche et ça rend le tout bien plus intéressant. Pour les voix, Matteo bosse avec moi ou Nicolas. Pour le dernier album la plus grosse partie c’est Nicolas et Matteo qui ont travaillé ensemble, moi j’ai juste fait quelques chansons avec lui. Matteo bosse avec l’un de nous deux, il vient avec ses textes, on les retravaille ensemble et à la fin on mélange le tout, on enregistre au propre...
Matteo : Et après on peut encore modifier si on le souhaite mais globalement c’est Amael et Florestan pour la composition, Amael et Nicolas pour ce qui concerne le mixage, la production  et les enregistrements, moi je prépare les paroles dans les grandes lignes et après je bosse avec Amael ou Nicolas et à la fin de la journée on forme tous la team "pâtes" et on s’empiffre ! (rires) C’est la team la plus importante.
 

"On écrit des chansons, à la fin on choisit celles qui nous plaisent le plus et on en fait un album." - Amael Durand



© Marianne Harris | Arising Empire


Charles-Henri Teule, votre second guitariste, a quitté le groupe, pour quelles raisons ?
Amael : Oui, Charles-Henri est parti il y a deux ans. A côté de son rôle de guitariste il est aussi graphiste et il avait besoin de plus se focaliser sur cette activité là et d’avoir un job qui payait et pouvoir subvenir normalement à ses besoins donc il a décidé d’arrêter le groupe et de se mettre à fond dans sa carrière de graphiste.

Son départ n’a pas été trop problématique pour Florestan afin de combler ses parties musicales ? Comment ça se passe en live pour les anciens morceaux ?
Matteo : Non pas vraiment, dès qu’on a samplé ses parties ça n’a pas été trop gênant pour nous.
Amael : On avait déjà vu d’autres groupes faire comme ça, le guitariste joue en live et la deuxième guitare est samplée. On a utilisé cette technique-là. Pour chaque tournée et pour rendre le truc plus réaliste, Florestant enregistre la guitare, tout le set complet, sans retoucher le son, au propre avec un son identique à celui qu’on a en tournée comme ça, ça ne dénote pas quand les deux guitares s’entendent en même temps et le résultat est le même que si deux guitaristes jouaient en live ensemble. Et puis ça nous fait de la place en plus sur scène et dans le van aussi (rires).
Matteo : Question organisation ça facilite quelques trucs.
Amael : C’est sympa d’être à quatre aussi.

Vous avez-dû faire face à la problématique du nom NOVELISTS qui était déjà pris, à l’instar de GHOST avec le marché américain, vous ne saviez pas qu’il existait un autre groupe qui portait ce nom ?
Amael : En fait on savait très bien qu’il existait déjà un autre groupe avec ce nom. Au tout début d’ailleurs on s’appelait THE NOVELISTS et un autre groupe s’appelait aussi comme ça et rapidement ils nous ont demandé de changer, du coup on s’est appelé NOVELISTS et on a vu plus tard sur Spotify que nos deux profils se mélangeaient et le groupe nous a à nouveau demandé de changer avec une procédure plus officielle en nous envoyant un mail par l’intermédiaire d’un avocat, ça restait gentil et poli mais ils nous ont fait comprendre qu’il utilisaient ce nom depuis très longtemps...
Matteo : ça faisait quinze ans qu’ils utilisaient déjà ce nom, c’est ce que disait le mail en gros...
Amael : Oui, en fait ils ont déposé le nom récemment mais ils le commercialisent depuis longtemps donc on n’a pas vraiment eu le choix.
Matteo : Après ça ne nous a pas changé grand-chose, les gens nous posent la question en concert « pourquoi le FR ?» on explique mais finalement personne ne se prend la tête au-delà de ça, les gens savent qui on est, le FR ne change rien.
 

"Quand on a commencé à faire l’album on voulait une voix féminine pour accompagner certains passages..." - Matteo Gelsomino


NOVELISTS est un savant mélange de metalcore, de djent et de metal progressif, faites-vous en sorte que chaque chanson soit à l’équilibre dans le mélange des genres, qu’il n’y en ait pas une qui prenne trop le pas sur les autres ?
Matteo : On ne se pose pas vraiment la question d’équilibre, enfin je pense, mais je sais que lorsque je travaille avec Amael on ne veut pas que les morceaux soit qu'en scream ou qu'en chant clair, ou d’avoir recours à la facilité en se disant « tient ce morceau est typé djent, on y va à fond », tout dépend de l’émotion qu’on souhaite faire passer dans la chanson. Sur le nouvel album il y a la chanson "Kings Of Ignorance" et littéralement c’est que du scream, il y a juste le refrain en chant clair ce qui est finalement assez classique mais on ne s’est pas dit « ah il y a trop de scream il faut contrebalancer avec du chant clean ici » ou d’autres morceaux qui demandent plus de réflexion, on ne se demande pas « ouai mais ce ne serait pas plus judicieux de faire ça là car à ce moment-là il a ça... » on ne se pose pas vraiment de question d’équilibre, les morceaux se font de manière assez implicite, ils nous appellent assez facilement à savoir vers où on veut aller mais tant mieux si cette idée d’équilibre en ressort.
Amael : Après chaque album on essaie de voir comment chaque morceau fait réagir le public et on voit  les styles qui marchent bien, donc on fait en sorte d’en mettre un peu plus dans le même genre dans l’album d’après. L’équilibre entre les chansons se fait naturellement. Florestan compose tous les trucs très prog ou les ballades, moi les trucs plus djent et plus bourrin. Pour l’album « Noir » c’était moitié chansons Florestan et moitié les miennes. Là pour « C’est la Vie » la balance penche plus du côté prog/technique car on avait justement réalisé qu’une partie de notre public était demandeur, le côté guitares compliquées qu’on avait lâché sur « Noir » et qu’on essaie de faire plus cette fois mais voilà, globalement tout ça se fait assez naturellement, on écrit des chansons, à la fin on choisit celles qui nous plaisent le plus et on en fait un album.

Parlons du troisième titre "Lilly", qui est-ce ?
Matteo : C’est ma grand-mère. Ces dernières années n’ont pas été très faciles, j’ai perdu mes deux grands-parents, mon oncle aussi donc des moments assez compliqués et j’ai eu un besoin de l’exprimer. Je me suis toujours dit que si un truc me venait naturellement sans que je me pose trop de questions sur ce thème-là j’aborderais le sujet, et au final Amael m’a envoyé un titre sur lequel j’étais parti sur un sujet complètement différent et un soir, j’étais posé et je me suis dit «  tiens, je vais peut-être essayer de parler de ce que je vis en ce moment » et c’était un processus un peu différent pour moi parce que c’est une chanson que je voulais heureuse, bon après c’est pas non plus super heureux on ne va pas se mentir (rires) mais en terme de résiduel, une fois qu’on a fini d’écouter la chanson je ne voulais pas qu’il reste une image triste. J’avais besoin de partager ça et au final je suis super content de cette chanson même si elle risque de ne pas être facile en live émotionnellement parlant, comme durant la dernière tournée quand on jouait “Monochrome” où là aussi j’ai un rapport particulier avec les paroles et l’émotion me montait vite aux yeux sur scène. C’est une part de moi, c’est une part de ma vie et si ça peut aider des gens ou qu’il en sort quoi que ce soit de positif j’en serais très content et au final ça m’a fait du bien, c’est une chanson de partage mais qui est aussi très intime.

Qui a réalisé la pochette de l’album, cet enchevêtrement de couleur rouge et noir abstrait, c’est une peinture ?
Amael
 : On site l’artiste tout de suite ? C’est Nicolas, le bassiste, qui l’a réalisé. En fait on est très porté sur le DIY (fait le toi-même en français, ndlr) en termes de production et autre. Avant c’était Charles-Henri qui s’occupait du design et là du coup étant donné qu’il est parti on s’est demandé ce qu’on pouvait faire nous-même et on est parti au Grand Cercle, on a acheté vingt toiles, chacun de nous a fait trois ou quatre toiles et à la fin on a regardé laquelle était la meilleure et c’est celle-là qu’on a choisi. Après dans le livret on a mis les autres toiles hormis les grosses croutes mais c’était marrant de passer ces deux jours dans notre salon à peindre tous ensemble, donc hormis le concept de le faire par nous-même il n’y avait pas de thème particulier à peindre mais on a aussi choisi celle-là car il y avait le bleu et le rouge qui rappellent les couleurs de la France, c’est notre côté Cocorico.
Matteo : J’espère que vous apprécierez le livret parce que il y a de la sueur dedans, du sang, on s’est vraiment donné à fond (rires). Il y a des trucs intéressants.
Amael : On ne va pas dire beaux, mais intéressants.

Matteo, ton chant varie entre growl et chant clair, il y a-t-il un des deux que tu préfères ou un que tu trouves plus difficile ?
Matteo : Clairement il y en a un des deux qui est plus difficile pour moi. J’ai commencé à screamer quand j’avais dix-sept ans je crois donc je n’ai plus vraiment d’appréhension quand j’arrive sur une partie de chant de ce style, aujourd’hui je sais très bien ce que je fais avec le scream. J’ai commencé à chanter normalement avec NOVELISTS, ça va faire trois ans maintenant que je sais à peu près ce que je fais même si j’aurais tendance à dire que c’est pas le cas mais je conçois mieux comment arriver au résultat souhaité. Du coup je bosse beaucoup la voix claire car c’est une chose qu’il faut que je perfectionne, je travaille régulièrement avec le père d’Amael, Daniel, et qui est chanteur à Radio France et c’est lui qui me montre les techniques et astuces. Pour ce qui est du scream je suis un branleur de première on ne va pas se mentir, ça ne me demande pas d’efforts et de base j’ai une technique de flemmard donc ça va. Après je me sens à l’aise sur les deux c’est juste une question d’habitude, il y a des morceaux qu’on joue depuis presque sept ans et c’est plus une question de reflexes physiques et d’habitudes.

Dans le cas où dans certains passages il y a deux pistes de chant, laquelle privilégieras-tu lors des concerts ?
Matteo : Ça dépend de l’organisation et de la fatigue. On souhaiterait se débarrasser des pistes audio diffusées en live mais pour le moment ce n’est pas encore possible. On essaie d’amoindrir au maximum, par exemple sur la fin d’un titre ou je fais une grosse partie du chant en scream qui va durer assez longtemps et où j’ai un lapse de temps très court pour finir la phrase, reprendre mon souffle et enchainer directement après, parfois on choisit de sampler une voix qu’on a prévu avant, et comme ça, ça me permet d’avoir les deux voix en live et de ne pas en faire qu’une seule au détriment de l’autre. C’est vrai que l’idéal ce serait d’arriver à se débarrasser de ça au final.
Amael : Je pense que lorsqu’il y a les deux men même temps, on ressent plus la voix claire que le scream. En tournée à partir de quelques semaines sa voix fatigue donc plus on l’économise sur ce genre d’exercice plus il pourra tenir dans le temps. Le peu de secondes qu’on gagne sur chaque chanson ça lui fait du bien.
Matteo : Ouai ça me fait du bien, je ne crache sur aucun temps de respiration gagné (rires) et comme tous ceux qui m’ont vu en concert pourront l’attester, je fini généralement trempé jusqu’aux os donc oui chaque seconde à gratter que je peux, je prends.

"C’est la vie", chanson titre et dernier single de l'album voit apparaître un beau duo, dites-nous en plus. On aurait aimé qu’il dure plus longtemps.
Matteo : Quand on a commencé à faire l’album on voulait une voix féminine pour accompagner certains passages...
Amael : On a un peu copié le concept de WHILE SHE SLEEPS sur leurs récents albums. On a remarqué que sur plein d’harmonies il y avait une voix aigüe et en fait c’était une voix féminine et on s’est dit que ça pouvait être cool de faire pareil.
Matteo : Du coup on a contacté Camille Contreras, "petit pois" pour les intimes, qui est la chanteuse de BLISS SIGH, le projet parallèle de Nicolas Exposito, le guitariste de LANDMVRKS, je suis désolé ça fait beaucoup de noms (rires). Donc on est parti avec cette idée-là, elle est venue faire des tests avec nous et au final on s’est dit pourquoi pas lui faire faire un featuring sur "C’est la Vie" et voilà, elle a fait les prises du deuxième couplet et on est très content du résultat.
Amael : Et comme tu dis on avait ce goût de trop peu, elle a une superbe voix et on a coupé Matteo, on la mise à sa place sur le deuxième couplet, c’était à la toute fin de l’enregistrement de l’album et on n’avait pas vraiment prévu plus d’espace pour elle, elle était censée faire juste des harmonies et au final on l’a intégrée dans ce couplet et c’était vraiment une bonne collaboration, très sympa de bosser avec elle, une super chanteuse.



 

"On part en tournée en mai prochain, une tournée européenne pour la sortie de l’album, on va essayer de faire pas mal de dates en France." - Amael Durand


Vous avez tournée en Europe, aux Etats-Unis, aux Canada et dernièrement votre premier passage sur le continent Asiatique, racontez-nous...
Matteo : c’était en aout 2018, on a fait le Japon, la Corée et la Chine, il faisait chaud, c’était la canicule et croyez-moi quand je dis chaud, en France on ne connait pas ce genre de chose, c’est l’enfer !
Amael : Niveau expérience c’était quelque chose, on ne devait rester que quatre jours au Japon et on s’est dit « quitte à payer des billets pour aller là-bas autant se faire plusieurs dates autours ». Du coup on a réussi à se faire booker deux dates en Corée et six en Chine. Ça s’est super bien passé au Japon, le premier concert à Tokyo était super et ça a été notre meilleur chiffre d’affaire au merch, un public génial alors qu'on nous avait prévenu avant que le public japonais ne bougeait pas et au final il a été très réactif et ce sont des gens très sympathiques. La Corée c’était sympa mais moins mémorable. En revanche la Chine c’était la grosse surprise, on est parti là-bas un peu à l’aveugle, on s’est booké un deal très moyen, mal payé.
Matteo : On y est allé en se disant que de toute façon on n’a rien à perdre. C’est un pays censuré, qui n’a pas accès à YouTube, Spotify ou encore Facebook, comment veux-tu qu’ils aient entendu parler de ce qui se passe en dehors de leur pays et en fait on a appris par la suite que la génération de notre âge là-bas, celle qu’on appelle la génération VPN (Réseau Privé Virtuel, ndlr) en Chine, est très bien informée (rires). Donc on s’est retrouvé à des concerts remplis à ras bord, l’ambiance c’était n’importe quoi, du délire, il faisait chaud, les sets étaient longs, on a perdu douze kilos en transpiration. C’était franchement bien mais on était pas du tout préparé à ça, on s’attendait à avoir une dizaine de personnes dans les salles, voire trente personnes pour les grosses dates et non, pas du tout.
Amael : On s’est retrouvé avec deux cents, trois cents personnes tous les soirs. Du coup on va y retourner vu que ça fonctionne bien pour nous là-bas. C’était peut-être un des meilleurs public qu’on ait eu et c’est arrivé à un moment où le groupe était un peu dans une période de creux, l’album « Noir » avait bien marché mais on était un peu déçu de l’impact qu’il avait eu, on est arrivé là-bas sans trop d’espoir et au final ça nous a reboosté, les gens nous considèrent comme des rock stars.
Matteo : On avait presque atteint le stade d’homme objets, ce qui amenait à des situations bizarres comme lorsqu’on sortait de scène, littéralement trente secondes après la fin du concert, on est en backstage, je suis en caleçon, les autres sont aussi en train de se changer parce qu’on est détrempé, il fait 47° avec une humidité qui crève le plafond, t’as envie de mourir et d’un seul coup tu as une quinzaine de fans qui déboulent, qui t’attrapent par le bras pour prendre une photo et tu n’arrives même pas à lui dire « mec attend que je mette un pantalon » non c’est pas grave pour eux (rires). C’est vivifiant d’une certaine manière et en même temps ultra chelou d’un autre point de vue.
Amael : C’était d’autant plus choquant que juste avant on était au Japon avec des gens très respectueux, qui ont limite peur de te parler et là en Chine les gens t’alpaguent « Ouai salut ça va ? Photo ? » (rires).

Une tournée avec KADINJA ça vous dirait ?
Amael : Ouai, ce sont de bons copains et on avait pensé à partir avec eux en Asie mais ils sont déjà bookés ils partent bientôt donc ça ne le faisait pas au niveau des dates. Ça a très bien marché pour eux là-bas aussi et donc oui partir ensemble ce serait vraiment cool.
Matteo : C’est qu’une question d’organisation mais je pense que ça finira par se faire.
Amael : On pourrait voir aussi pour des dates européennes. Ça me ferait trop plaisir de tourner avec eux.

Quels sont les points forts qui vous attendent en 2020 ?
Matteo : Des gros points forts je ne sais pas mais des grosses heures de sommeil ça oui ! (rires)
Amael : On part en tournée en mai prochain, une tournée européenne pour la sortie de l’album, on va essayer de faire pas mal de dates en France car on n’y joue pas beaucoup à notre grand regret. Pour ce qui est des festivals, cette année ça va être difficile, les programmateurs sont en train de finir de booker les groupes et nous on part aux Etats-Unis en juillet, en Asie en août donc je pense qu’on ne pourra pas faire la saison des festivals pour l’année qui arrive mais sûrement pour 2021.

Blogger : Benjamin Delacoux
Au sujet de l'auteur
Benjamin Delacoux
Guitariste/chanteur depuis 1991, passionné de musique, entré dans les médias à partir de 2013, grand amateur de metal en tous genres, Benjamin Delacoux a rejoint l'équipe de HARD FORCE après avoir été l'invité du programme "meet & greet" avec UGLY KID JOE dans MetalXS. Depuis, il est sur tous les fronts, dans les pits photo avec ses boîtiers, en face à face en interview avec les musiciens, et à l'antenne de Heavy1, dont l'émission MYBAND consacrée aux groupes indépendants et autoproduits.
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