11 juin 2020, 17:59

TRIVIUM

• La discographie intégrale par Matt Heafy


​Avec neuf albums studio en dix-sept ans de carrière discographique, TRIVIUM a inscrit son nom sur la durée au sein de la génération des groupes millenials. Une formation imprévisible musicalement, capable de tourner le dos le temps d'un disque au répertoire, au style, aux sonorités qu'il avait développés, au gré des humeurs de son leader ou des aléas de la vie auxquels TRIVIUM a été confronté. A l'occasion de la sortie de "What The Dead Men Say", en mai dernier, nous avons proposé au chanteur-guitariste Matt Heafy de revenir, album par album, à ce parcours particulièrement hors du commun.  
 

  


Matt, je te propose de commencer par les prémices de votre carrière discographique professionnelle.
Matt Heafy : Juste avant « Ember… », nous avions enregistré une démo, intitulée « Blue Demo » car la pochette était bleue, et mon père avait embauché le webmaster d’IN FLAMES, Fredrik Kreem, pour qu’il fasse notre site internet. Mon père lui avait aussi passé notre démo. Quand j’étais môme, IN FLAMES, de l’album « The Jester Race » jusqu’à « Reroute to Remain », était aussi important pour moi que METALLICA de « Kill ‘Em All » jusqu’au « Black Album ». Et je me rappelle que Fredrik m’avait envoyé une photo de Jesper tenant notre démo dans la main. Je m'étais dit : « Putain c’est dingue ! L’un de mes héros avec ma démo en main et il aime bien !». On a donc utilisé cette démo, mon père l’a apportée chez Lifeforce Records, et ils ont sorti « Ember to Inferno ». On était super contents d’aller l’acheter le premier jour de sa sortie. Je crois que c’était en juin, on était allé dans notre magasin de disques du coin et on n'avait pas trouvé l’album. On s’était dit : « Oh, ils ont dû tout vendre ! » . J’avais alors demandé au vendeur et il m’avait répondu : « Non... mais c’est qui, TRIVIUM ? ». Il s’est avéré que la distribution n’était pas très bonne à cette époque chez Lifeforce. Depuis, ils sont au point, mais à cette époque-là, tu ne pouvais pas trouver un seul disque, nulle part, aucun magasin n’en avait, car la plupart n’avaient pas été livrés.
Puis Roadrunner nous a approchés en nous disant : « Eh les gars, on trouve que vous sonnez bien, mais vous n’êtes pas encore au top ». C’était Monte Conner, le vice-président à l'époque. « Vous n’y êtes pas encore, mais j’aimerais voir où vous en serez dans quelques années ». En tant que manager du groupe, mon père nous a dit : « Vous devriez composer d’autres chansons, les enregistrer, voir lesquelles sonnent bien et faire des clips ». On a alors composé “The Deceived”, “Blinding Tears Will Break the Skies” et “Like Light to the Flies”. On a décidé ensemble que “…to the Flies” était la meilleure. On a embauché un réalisateur que mon père avait trouvé à Dale dans l’Indiana, il a tourné la vidéo, on l’a envoyée à Roadrunner et on leur a montré comment on se débrouillait tout seuls. Ils nous ont répondu :
« C’est parfait, on va vous signer ». Donc a passé un accord avec Lifeforce et Roadrunner nous a signés pour sept albums, il me semble, ou six albums... ce qui fait beaucoup pour un contrat, le fait de s’engager pour autant d’albums. Mais on est toujours chez eux depuis. 
 


Et ensuite, comment avez-vous confirmé les attentes de votre label sur « Ascendancy » ?
Matt Heafy : Cela s’est super bien passé. Je me rappelle que pour ce disque et sur « Ember… », ces deux-là, on était tous ensemble dans notre local, à travailler beaucoup les voix. Pour le chant, on n'avait pas de méthode, on commençait d’abord avec du charabia, puis ça devenait des mots, et des années plus tard, j’ai appris avec David Draiman de DISTURBED que c’était la bonne manière d’écrire des paroles. Tu entres dans le studio, tu ne te soucies pas vraiment du sens des paroles au départ. Tu te contentes de remplir les trous avec des syllabes ou peu importe quels mots qui te viennent en tête et à partir de là, tu commences vraiment à créer. Tu n’essaies pas d’écrire des paroles dès le début, mais plutôt des mélodies, des rythmiques. « Ascendancy » a été enregistré rapidement. Je me rappelle entrer en studio, les guitares avaient été enregistrées et je vois Jason le producteur se tenant le visage dans ses mains. Je lui demande : « Que se passe-t-il ? » et il me répond : « Tout l’album sonne faux ».
« Comment ça, tout l’album sonne faux ? ». Il me dit : « Ecoute ! ». Et clairement... tout était faux. On était accordé en Do dièse, ce qui allait devenir notre accordage de base, mais tout était légèrement faux et la tonalité n’arrêtait pas de varier durant tout l’album. « Fait chier !» On s’est donc accordé plus haut et on a tout réenregistré. Et « Ascendancy » est devenu ce qu’il est aujourd’hui.
 


Et un an et demi plus tard « The Crusade » sort. Vous n’avez d'ailleurs pas perdu de temps ! Et c’est à partir de là que tu as commencé à inclure des parties de chant clair.
C’est là où on a voulu laisser plus de… La raison pour laquelle on a fait ça… J’ai regardé le succès d’« Ascendancy » au Royaume-Uni et je n’arrêtais pas de me dire : « Pourquoi les gens ne nous aiment pas ailleurs ? » Je ne comprenais pas, pourquoi ces gens là-bas nous appréciaient, mais en même temps nous classaient dans la catégorie des groupes emo ? Ce qui au passage est ridicule car « Ascendancy » est l’un des albums les plus complexes et techniques de speed metal que tu puisses écouter. Ce genre de commentaires étaient uniquement centrés sur ma coupe de cheveux. Oui, ma coupe de cheveux était affreuse, c’était moche, je m’habillais de façon étrange, mais j’avais 18 ans et je ne savais pas ce que je faisais. Mais je voulais atteindre ces gens-là, je voulais toucher les gens qui n’aimaient pas TRIVIUM et j’ai commencé à dire : « Vous savez quoi ? Tout le monde se met à faire ce qu’on vient juste de faire : chant scream et chant clair, de la double-pédales et des passages lents, faisons l’opposé ! Faisons tout le contraire des autres. Pas de scream, pas de passages lents, pas de doubles pédales, faisons un disque de thrash des années 80 ». Ça nous a servi dans quelques pays, ça a eu des effets bizarres en d’autres endroits, mais on a beaucoup appris. On s’était donné six semaines pour composer et six semaines pour enregistrer en studio. Et on a réalisé à ce moment-là qu’on ne referait jamais ça, jamais plus on ne se donnerait une durée pour composer. On ne travaille pas correctement avec des contraintes comme celles-ci. On fait beaucoup mieux quand on se laisse le temps pour composer et qu’on sent que c’est le moment. Donc « The Crusade » a été conçu de cette manière : on venait de conquérir le Royaume-Uni et d’un coup, on perdait le Royaume-Uni. Et ensuite, on nous a proposé de tourner avec IRON MAIDEN et les choses se sont arrangées à partir de là.
 


« Shogun » est sorti en 2008 : il s'agit du dernier album avant le départ du batteur Travis Smith et la fin de votre collaboration avec le producteur Jason Suecof.
Matt Heafy : Ouais, c’était une période de changement. On savait qu’on voulait redevenir extrême. On aimait « The Crusade », mais on a admis qu’avec « The Crusade » on s’était limité. On avait un peu rejeté ce coté-là. Donc, avec « Shogun », on s’est offert la liberté de faire ce qu’on voulait. Et ce qu'on voulait alors, c'était faire plus de progressif, plus de metal extreme, plus de death metal dans le groupe, pas juste du metalcore. Le metalcore est évidemment une influence pour le groupe, il suffit d'écouter « Ascendancy » et « Ember to Inferno », mais c’est un style dont on voulait s’éloigner. Faire du metalcore devenait péjoratif pour un groupe de metal moderne. Ce qui est vraiment bizarre, car aujourd’hui, c’est un terme flatteur et c’est devenu une scène gigantesque. Mais à l’époque, c’était péjoratif pour nous de nous faire labelliser metalcore. Donc on a injecté tout ce qu’on connaissait dans le metal : ce qui a apporté du metal extrême, du death metal, beaucoup de prog, des idées propres au melodic death metal des formations suédoises, de la scène de Stockholm, du death metal qui venait de là-bas. Cet album, comme pour « Ascendancy », a été comme un déclic pour les gens et ils l’ont désigné comme meilleur album de TRIVIUM.
 


Nous avons ensuite « In Waves », paru en 2011 et qui marque le retour à un son proche d’« Ascendancy ». Tu sentais l’envie de revenir aux sources ?
Matt Heafy : Pour « In Waves », on a dit « faisons le contraire de… » (rires) Encore une fois, j’ai dit : « Faisons le contraire de tout ce qu’on vient de faire ». OK : « Shogun » était très complexe avec des guitares à sept cordes, des chansons qui durent longtemps, avec une multitude de parties différentes, partons à l’opposée de ça, soyons minimalistes, minimalistes comme jamais on l’a été. Faisons tout le contraire de ce que tous les autres groupes font en ce moment ». Et je me suis alors demandé quelle était l’opposée du metal ? Les cheveux courts sont à l’opposée du metal, alors j’ai coupé mes cheveux. Ensuite, je me suis demandé comment prendre à contrepied toutes les vidéos des autres groupes de l'époque, pleines de couleur et d'illustrations. "Faisons du noir et blanc, faisons le contraire pour les clips, pas de performance !" Et le contraire des DVD de concerts ? Un DVD de concert sans public ! Donc une fois encore, cette idée de partir à contre-courant, ça me plait. J’aime voir ce que font les autres et faire le contraire. « In Waves » est l’album où j’ai commencé à devenir proche de Jonpaul Douglass, qui m’a beaucoup inspiré dans la vie, qui m’a présenté à des réalisateurs comme Lars von Trier, David Lynch, Christopher Nolan et Nicolas Winding Refn, les réalisateurs sont devenus très influents sur ma façon de composer. Pas pour composer des chansons basées sur leur travail, mais pour me bousculer l’esprit et créer quelque chose. Donc, pour « In Waves » je voulais marquer le coup et ce qui s’est passé pour « Ascendancy » au Royaume-Uni, « In Waves » l’a fait en Allemagne. « In Waves » a été notre porte d’entrée pour l’Allemagne. On a commencé à être reconnu là-bas.
 


Arrive alors « Vengeance Falls », enregistré avec le producteur Colin Richardson et qui connaîtra également le départ de Nick Augusto, un an après…
Matt Heafy : Pour « Vengeance Falls » on a décidé de travailler avec Colin au mixage et David Draiman de DISTURBED à la production. Il était fan de TRIVIUM depuis longtemps et il nous avait proposé de produire ce disque. Donc avec celui-ci nous avons… j’essaie de me rappeler à quoi on pensait mais on est resté centré sur la façon dont sonnait « Vengeance Falls » qui est un album… Avec « In Waves » « Ascendancy » « Ember to Inferno » « Shogun » on s’était donné la liberté d’avoir un style très large, on a laissé beaucoup d’influences s’introduire dans notre jeu et peu importe ce que ça donnait musicalement c’était ok mais avec « Vengeance Falls » on a vraiment souhaité resté dans les rangs et pour cet album on avait dans l’idée que chacun dans le groupe aurait des trucs de prêts mais qu’on finirait ça tous les cinq. Avec cet album et avec la chanson “Strife” c’est la première fois qu’on a été diffusé à la radio et finalement notre pays comprenait enfin TRIVIUM même s’il nous connaissait déjà mais les choses ont été plus évidentes aux Etats-Unis quand est sorti « Vengeance Falls ». Mais c’était une période intéressante car l’Allemagne a adoré « In Waves », « Vengeance Falls » aussi mais celui d’après n’a pas marché là-bas. Donc c’était du genre : l’Allemagne était à fond avec « In Waves » et « Vengeance Falls » et s’est désintéressé avec « Silence in the Snow » qui a été un changement radical.
 


Justement, nous sommes en 2015 avec « Silence in the Snow », album sur lequel tu as décidé de travailler avec un coach vocal pour préserver ta voix suite à l’incident survenu en 2014 et qui donnera à TRIVIUM son premier album sans aucun chant crié et avec une approche plus "grand public".
Matt Heafy : Oui avec celui-là on a voulu et c’est ce qui est intéressant car tu as mentionné le fait que beaucoup de personnes y ont vu une approche grand public mais pour moi j’avais plus en tête de faire un album du genre « Heaven and Hell » de Dio mais moderne du point de vue instrumental. Renouer avec les fans des groupes de power metal européens ou de heavy metal. Mais ça ne s’est pas vraiment concrétisé pour je ne sais quelle raison, j’en n’ai aucune idée mais avec “Until the World Goes Cold” on a eu notre premier top dix sur les radios américaines car cette chanson pourrait être cataloguée comme grand public mais pourtant la première fois que je l’ai entendu en démo elle sonnait plus comme du RAMMSTEIN si je devais penser à un groupe. Donc ouai « Silence… » a été l’album où l’Allemagne nous a tourné un peu le dos, ils étaient resté sur « In Waves » et « Vengeance Falls » mais « Silence in the Snow » les a refroidi et en suite l’Allemagne est devenu très branchée metal core, comme un peu partout en Europe, la France pareil, le Royaume-Uni idem… Donc ouai c’était une période bizarre, une période assez brève pour notre batteur Matt Madiro, Nick a été notre batteur pour deux albums, Matt pour un seul, donc clairement une période bizarre, je me suis cassé la voix avec une telle violence que je ne pensais jamais pouvoir crier à nouveau un jour. J’ai vraiment du réapprendre comment chanter et ré-entrainer ma voix. Même pendant l’enregistrement des voix en studio c’était très difficile pour moi. Ce n’était pas une expérience encourageante ou marrante que d’enregistrer cet album, l’alchimie n’était pas la même que celle qu’on a avec Josh aujourd’hui. Je ne sais pas, c’était clairement l’enregistrement le moins sympa que j’ai vécu. Même si ça ne se reflète pas sur notre musique, pas du tout mais juste le reflet de ce qu’on vivait à ce moment-là.
 


« The Sin and the Sentence » voit l’arrivée d’Alex Bent, le retour du chant crié mais maîtrisé cette fois et votre première nomination aux Grammy Awards avec la chanson “Betrayed”.
Matt Heafy : Oui tout est revenu en place, mes exercices vocaux ont fini par payer, tout s’est remis à fonctionner. J’avais juré de ne plus crier comme aux débuts et j’ai essayé de le faire de la manière la plus sure comme en concert mais Josh m’a dit « non, ça ne sonne pas comme Matt Heafy, je veux la voix de l’ancien Matt Heafy ». Donc on a fini touts les enregistrements avec la voix claire et en suite j’ai crié comme au bon vieux temps et c’est super bien sorti. Comme on en parlait au début de l’interview, TRIVIUM est fait pour contenir un peu de tout, il n’est pas fait pour être confiné et le fait de parler de tout ces albums me fait réaliser là où les choses se sont bien passées et là ou ça n’a pas été, pour « Vengeance » et « Silence… » on aurait du répéter la musique beaucoup plus avant de travailler avec le producteur, mais dans les deux cas le producteur disait  « je veux que vous soyez flexibles donc ne vous impliquez pas trop dans la musique telle quelle est là, ne concrétisez pas trop », ce qui est logique car il y a des groupes où le producteur doit pouvoir aiguiller « non les gars voilà comment la chanson doit se terminer, on ne change rien » mais heureusement nous sommes des personnes flexibles, on a confiance en Josh et il sait que si on a terminé une chanson à 100% on reste à l’écoute pour l’améliorer. Enregistrer « The Sin… » a été sympa, faire cette album c’était vraiment super marrant, on a loué une maison en Californie, il n’y avait que nous, on mangeait sainement, on se faisait un resto chaque soir, on rigolait tout le temps, on avait un superbe studio et on était de retour car on pouvait rejouer de façon extrême avec notre nouveau batteur. On a eu des gars qui étaient bons en tant que batteur extrême et d’autre avec un jeu plus simple mais ils n’étaient jamais capables de faire les deux. Mais avec Alex tu peux tout faire et tu peux l’entendre sur l’album, tu peux entendre que d’un coup ce que tout ce que tu as toujours aimé avec TRIVIUM se retrouve sur un seul et même album. Avec « Silence in the Snow », j’adore ce disque mais « Silence in the Snow » n’a qu’une sonorité, la sonorité d’un style. « Vengeance Falls » c’est une autre sonorité de TRIVIUM et il reste dans un même style. Mais « The Sin… » va un peu partout et je pense que TRIVIUM est fait pour aller dans tous les sens.
 


Nous en arrivons enfin à « What the Dead Men Say ». Même si l'album est encore frais et qu'il n'y a pas le recul nécessaire, comment perçois-tu le TRIVIUM d'aujourd’hui et de demain à travers ce disque ?
Matt Heafy : Je pense qu’on doit continuer de faire ce qu’on a fait depuis les deux derniers albums. C’est la première fois dans notre carrière qu’on a réalisé deux albums qui se trouvent dans le même univers l’un après l’autre, on n'a jamais fait ça auparavant. « Ember » et « Ascendancy » son à peu près similaires mais en même temps pas vraiment. « Ascendancy » et « Crusade » sont si différents, « Crusade » et « Shogun » sont tellement différents, « Shogun » et « Waves » sont si différents, « Vengeance » et « Silence » sont différents , « Silence » et « Sin » sont incroyablement différents mais ces deux derniers ne sonnent pas l’un comme l’autre, les chansons ne sont pas les même mais les ingrédients qu’on s’autorise a y mettre font le son de TRIVIUM ; une minute ça sonne comme du death metal mélodique, la minute d’après c’est du black metal puis comme du metal traditionnel mais qui ressemble à de la musique classique et je pense que c’est ça TRIVIUM. Laisser tout ça exister n’importe quand et si quelque chose doit être simple pour une chanson ça le sera, si on doit faire un truc plus extrême pour une chanson, si une chanson ne comporte zero cris ou chanté entièrement en criant on le fera et je pense que c’est ça notre son. On doit s’y maintenir et je sais qu’on le fera. Après tout ces hauts et ces bas. Comme je l’ai dit il y a cinq ou dix minutes, il ya dix ans ont n’était pas près à jouer dans des stades, on y était pas, je n’étais pas capable de crier ou chanter comme je le fais aujourd’hui, on n’avait pas un batteur comme celui qu’on a aujourd’hui. A chaque fois que j’entends un fan me dire « vous étiez mieux avec ce batteur » je lui réponds « ça c’est ton souvenir, tu aimes ces chansons mais de toute évidence ce n’est pas vrai ». On a finalement le gars qu’il nous a toujours fallu et on doit rester tel qu’on est tous les quatre. Ça marche comme ça et j’ai hâte voir ce qui adviendra par la suite.

Blogger : Benjamin Delacoux
Au sujet de l'auteur
Benjamin Delacoux
Guitariste/chanteur depuis 1991, passionné de musique, entré dans les médias à partir de 2013, grand amateur de metal en tous genres, Benjamin Delacoux a rejoint l'équipe de HARD FORCE après avoir été l'invité du programme "meet & greet" avec UGLY KID JOE dans MetalXS. Depuis, il est sur tous les fronts, dans les pits photo avec ses boîtiers, en face à face en interview avec les musiciens, et à l'antenne de Heavy1, dont l'émission MYBAND consacrée aux groupes indépendants et autoproduits.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK