17 avril 2021, 12:20

STONE HORNS

Interview de DevF & Antoine

Blogger : Clément
par Clément


A l’approche de la sortie de son deuxième album « Rise Of Apophis » (prévu pour le 23 avril 2021) chez M&O Music, le groupe marseillais STONE HORNS a pris le temps de s’entretenir avec HARD FORCE pour faire le point sur son actualité. DevF (chant) et Antoine (guitare) se sont montrés particulièrement loquaces sur le passé, le présent... et surtout le futur du groupe !


Dans votre biographie, l'on peut lire que STONE HORNS propose une musique à destination des fans de JINJER... mais aussi de CARNIFEX, c’est ce que l’on appelle le grand écart, non ? Penses-tu qu’il soit possible de réconcilier ces deux catégories de fans sur votre disque ?
Devf : Nous allons débuter cette interview par une affirmation : oui, je pense que les fans de ces deux groupes peuvent se réconcilier en écoutant notre nouvel album. Pourquoi ? Car ces deux groupes, même en ayant leurs différences, sont des formations de metal dit "moderne", avec un son "moderne" ! Cela peut constituer un grand écart pour certains, mais notre musique est avant tout destinée au public metal au sens large. Il est d'ailleurs difficile de contenter tout le monde mais c'est que nous essayons de faire avec STONE HORNS. Notre intention est cependant d'éviter (à tout prix) de passer par la case "metalcore". Cela peut s’entendre notamment sur les refrains du disque puisqu’il n’y a aucun refrain en chant clair à proprement parler.
Antoine : STONE HORNS est composé de musiciens ayant des styles plutôt différents, nous avons voulu profiter de cela pour que chacun puisse apporter son style de jeu au sein des morceaux et nous en sommes plûtot contents ! Comme le dit Devf, nous ne voulons pas passer par la case “metalcore" alors que c'est pourtant mon style de prédilection... mais ça me plaît de travailler comme ça !

Revenons en 2018, à la sortie de « The Beast Inside » avant d’explorer votre actualité, quelles ont été les retombées des critiques et du public ? J’ai pu lire ci et là des propos plutôt élogieux à son égard...
Devf : C'est grâçe à tous ces retours positifs de la presse et du public que STONE HORNS existe aujourd'hui sous sa forme actuelle. A l'époque, j'étais seul sur le projet (Antoine avait réalisé les enregistrements des solos puis a rejoint le groupe par la suite) et lorsque j’ai pu lire dans Rock Hard qu'il était possible de comparer STONE HORNS à MACHINE HEAD et bien je me suis dis : mission accomplie, maintenant... faisons mieux ! Que ce soit du côté du public ou des critiques, le constat a été le même, un bon voire très bon premier album. J'ai donc décidé de monter un vrai groupe à ce moment-là et de voir ce que ça allait donner en live. Résultat : après seulement quelques répétitions, nous avons enchaîné les dates toutes les deux semaines pendants six mois jusqu'à l’apparition du Covid...

Concernant le nom du groupe, STONE HORNS, voilà difficile de faire plus "metal" que le signe de la bête frappé dans la pierre la plus dure ! Plus sérieusement, quelle autre signification lui attribuerais-tu ?
Devf : Je pense que la réponse est dans la question. A l'époque c'est le premier nom qui m'est venu car il sonnait assez bien, puis j'ai voulu en trouver un autre en partant sur des significations moins évidentes. Mais c’est finalement STONE HORNS qui est resté faute de mieux, et ce n'est pas plus mal ainsi !
Antoine : STONE HORNS représente bien l'esprit de nos titres : ça annonce la couleur ! Le nom existait déjà avant mon arrivée et il ne m'est jamais venu à l'esprit de le changer.

Aujourd’hui, STONE HORNS est de retour avec « Rise Of Apophis ». Ce nouvel album possède un côté très "power thrash" avec des rythmiques incisives et des parties de batterie bien musclées, le tout condensé en moins de quarante minutes : était-ce un choix délibéré de conserver cet aspect court mais intense ? Peut-on imaginer qu’à l’avenir STONE HORNS développera plus ce côté "égyptien" comme sur le superbe morceau "Night and Day" ?
Devf : Après avoir bien lu et entendu toutes les critiques liées à la sortie premier album, la mission de « Rise Of Apophis » était claire : faire plus court, plus violent, plus diversifié. Je pense que nous avons su combiner les attentes du public et les nôtres sur ce nouvel album. En répétition, nous nous sommes rendus compte que certains morceaux de « The Beast Inside » étaient un peu trop lents pour le live, nous avons donc augmenté un peu le tempo de ces morceaux. Avec « Rise Of Apophis », je pense que le principal sujet sera plutôt de suivre les pieds de Loïc, notre batteur ! Plus sérieusement tous ces nouveaux morceaux sont taillés pour le live et nous avons plus qu'hâte de vous les présenter.
Pour revenir au titre "Night and Day", la question de continuer dans ce style influencé par l’Egypte se pose encore. Tous les albums de STONE HORNS ont été et seront des concept-albums. Est-ce que le prochain album sera la suite de celui-ci ? Honnêtement je ne pense pas, car à la fin de l'album l'histoire d'Apophis sera close. Libre à vous de l'écouter et de la ré-écouter. Mon désir est de raconter une seule et même histoire à travers chaque album. Si l’on se fie à cette logique, le thème du prochain disque sera différent mais rien n'est encore exclu !

Si je te dis STONE HORNS – DAGOBA : même combat : tu me réponds quoi ? Au vu des rythmiques puissantes, de la production en béton armé et de vos origines marseillaises, vous semblez partager pas mal de points communs...
Devf : Tout d'abord merci pour le compliment ! Cependant je pense que nous ne jouons pas dans la même cour. DAGOBA a pris un virage plus electro ces dernières années, ce qui lui amène un nouveau public, ce que je conçois pleinement. De notre côté, nous essayons de garder cette essence "true metal". Nous sommes aussi beaucoup plus suivis ailleurs et à l'étranger qu'à Marseille, c'était d'ailleurs un souhait de vouloir s'exporter assez rapidement.
Nous pouvons cependant trouver des similitudes dans la façon de produire les disques. Shawter abat énormément de travail seul depuis les débuts et je le respecte pour ça, j'ai d'ailleurs discuté de cela avec lui lors des quelques fois où nous nous sommes rencontrés. Ma façon de travailler est la même au début, puis j'ai décidé de laisser plus de place à Antoine, qui est bourré de talent, sur la composition de ce deuxième album. Idem pour Loïc, notre batteur. Nous lui avons fourni des parties que nous avons programmé puis il a posé sa patte dessus. Je pense que c'est un vrai bon en avant pour cet album de ne pas l’avoir composé seul. Chacun y a mis du sien et cela donne la galette que tu as entre les mains aujourd'hui, une galette bien fraîche (chez nous on appelle ça une tartine !). J'avais peur de faire trop de redites en composant à nouveau tout seul, et comme tu le sais lorsqu’un premier album est réussi, il n’y a plus le droit à l'erreur pour le suivant...

Justement, de l’enregistrement jusqu’au mastering, le disque est résolument professionnel avec une production... monumentale ! Qui se cache derrière Beast Productions et comment se sont déroulées l’ensemble des étapes de la mise en boîte de « Rise Of Apophis » ?
Devf : Que d'éloges, merci ! Ceux-là je les prends pour moi car Beast Production, c'est bel et bien moi ! Technicien son de formation, j'ai pu évoluer pendant plusieurs années aux côtés de très bons groupes, notamment ACOD, leur dernier album, signé chez Sony Music, pour lequel j'ai pu "mixer" les pré-productions. Avec eux, j'ai pu expérimenter les conditions de vrais lives, au Hellfest, la Mainstage du Motocultor..., cela m'a beaucoup appris sur les aspects techniques mais aussi sur la gestion du groupe et sa communication.
Pour ce qui est de la production de « Rise Of Apophis », j'ai tout réalisé moi-même, de l'enregistrement au mastering, hormis l'enregistrement des pistes batterie, n'ayant pas le matériel à domicile. Nous avons pour cela fait appel au dBd Studio, comprenez Double Bass Drum Studio, çela en dit long ! Nous avons ensuite enregistré le reste chez moi, dans mon home-studio. Le fait est qu'aujourd'hui, si nous disposons des connaissances suffisantes, les logiciels appropriés (téléchargés légalement bien sûr) et de goûts pas trop dégueulasses, il est possible de se passer de certaines dépenses qui peuvent vite faire monter l’addition. Les visuels, le montage des vidéos, c'est également moi...mais promis, j'essaierai de déléguer un peu plus à l’avenir !
Antoine : Je n'ai jamais douté des compétences de Devf à ce niveau. La production de « The Beast Inside » m'avait déjà convaincu, alors « Rise Of Apophis » c'est encore mieux ! Il a su tirer le meilleur de ses expériences passées au service du groupe, le rendu est plus professionnel, je suis pleinement satisfait par son travail sur ces deux premiers albums sans compter le contenu visuel. Le fait d'avoir une batterie enregistrée dans des conditions parfaites ne fait qu'apporter plus de naturel aux morceaux. Nous sommes passés à l'étape supérieure avec ce nouvel opus !


Le fameux sticker "Parental Advisory Explicit Content" est apposé sur la pochette du disque, j’imaginais vos textes abordant la mythologie égyptienne de façon "historique" mais visiblement cela n’est pas le cas. Peux-tu nous en dire plus sur les thèmes abordés qui à priori n’ont rien de si "offensants" ?
Devf : Quand j'ai étudié l'histoire d'Apophis, je me suis rendu compte que ça n'était pas un sticker "Parental Advisory" qui était nécessaire, ceux qui en savent plus sur le sujet comprendront ! J'ai décidé de remanier légèrement l'histoire et d'en faire une véritable histoire de vengeance. Dans cette histoire, Apophis est donc très remonté contre la race humaine, il jette de l'acide au visage des humains, les dévore, ce genre de choses. Le "Explicit Content" veut bien dire "Contenu Explicite" et donc inapproprié aux jeunes enfants. Dans la musique, il n'y a pas de sticker "7+", "10+", "13+" etc... Soit c'est une comptine pour enfants soit ça ne l'est pas et ici c’est tout sauf une comptine, à moins que vous ne vouliez que votre gamin fasse des cauchemards !

Pour terminer sur le volet musical, au-delà de références modernes cités plus haut, je trouve que ce disque sonne très "suédois" avec notamment des parties mélodiques qui n’auraient pas dépareillé sur les anciens albums d’AT THE GATES ou IN FLAMES. Est-ce un aspect de votre musique que tu souhaites accentuer par la suite ?
Devf : Je citerai plutôt une influence d'Europe de l'est, BEHEMOTH, mais pas pour leurs mélodies ! Le côté mélodique est purement inspiré d'une combinaison de Robb Flynn et de mes différentes influences rock, univers d'où je viens avant de produire du metal. Des influences plutôt américaines donc. Personnellement je n'écoute pas beaucoup de groupe "suédois", en revanche j'aime beaucoup les Norvégiens, je précise, SHINING, découverts en live au Resurrection Fest en 2016, quelle baffe ! J'en ai moi-même retourné le pit mais le côté mélodique sera bel et bien présent sur les prochains albums, c'est l'une des marques de fabrique du groupe.
Antoine : Maintenant que tu le dis, je pense que mes origines polonaises ont refait surface durant l'écriture de cet album ! Le côté tant black que death dans l'idée est plutôt inné chez nous. Je rejoins Devf pour BEHEMOTH du coup ! A titre personnel, j'ai toujours eu un jeu très mélodique de base et c'est une chose que nous avons su exploiter ensemble. D'autant plus que je suis BEHEMOTH de puis mon adolescence et c'est une vraie influence dans mon jeu au sein de STONE HORNS.

Il n’y a pas si longtemps que cela, en 2019 et début 2020, vous avez effectué une tournée d’une dizaine de dates à travers toute la France, comment s’est passée cette expérience ? 
Devf : Pour être plus précis, nous avons couvert toute la moitié sud de la France. Nous prévoyions de monter à Lyon puis à Nancy en avril 2020 mais tu connais la suite. Ceci mis de côté, cette tournée a été une réussite. Nous avons reçu un accueil chaleureux dans l’ensemble des villes où nous nous sommes arrêtés, notamment Toulouse et Bordeaux, avec des fans qui nous ont hébergés sur place, des after parties de malade : que de bons souvenirs ! Il s’agissait en plus de la véritable première tournée du groupe, cela nous a bien soudé tous les quatre. Avant que STONE HORNS ne compte tous ses membres, je les connaissais tous à part, il fallait faire en sorte que l'alchimie opère tout de même entre nous tous. Et je pense que cette tournée à fortement contribué à cela. L'autre chose que je retiens : c'est qu'il nous reste encore la moitié Nord de la France et l'Europe à conquérir Antoine : C'est quand même là qu'est né le "Salut les gaaars c'est STONE HORNS" et depuis cette phrase nous suit partout, allez savoir pourquoi ! Ces dates étaient extraordinaires, nous avons pu nous exprimer sur scène comme nous le voulions malgré le peu de répétitions effectuées. Toutes les salles étaient différentes, avec une ambiance elle aussi différente mais nous nous sommes éclatés tous les soirs sans compter les superbes rencontres que l’on a pu faire à cette occasion…

En parlant de tournée, il est bien évidemment compliqué de se projeter sur 2021 en raison du contexte sanitaire, mais qu’est-ce que vous nous réservez pour cette nouvelle année, Y-aura-t-il malgré tout des dates de concert prévues plus tard dans l’année ?
Devf : Je vais te paraître un peu pessimiste, mais à mon avis pour 2021 : c'est mort. Nous voyons quelques tournées et autres festivals fleurir à nouveau pour fin 2021, mais soyons réalistes, cela n'arrivera pas. Déjà, parce la vaccination n'avance pas assez vite et deuxièmement, parce que l’on voit bien que le gouvernement n'en a strictement rien à cirer du monde de la culture. Cela ne rapporte pas assez...(ça c'est pas moi qui le dit hein). Les priorités du gouvernement sont aujourd'hui tournées vers l'ouverture des grands magasins pour que chacun puisse consommer, faire des points de PIB et des bons revenus en TVA. Notre milieu, celui de la culture, sera bien le dernier à pouvoir rouvrir ses portes et c'est aujourd'hui un fait.
Pour finir, ces dates qui sont organisées ne tiennent pas compte des restrictions qui seront en vigueur à ce moment-là, ce qui risque d'en faire annuler (encore) un bon nombre, notamment les plus grosses. Voilà pour le côté "mouchoir" mais j'espère me tromper sur le sujet. Cependant pour cette fin d'année, nous préparons le tournage du dernier clip du titre d'ouverture “The Unborn”, le meilleur morceau de l'album à mes yeux. Nous avons aussi enregistré et filmé un set complet en live du nouvel album en studio il y a peu. Une fois que tout sera monté et mixé nous vous dévoilerons tout ça ! Aucune date n’est prévue pour l'instant, donc, mais nous nous préparons du mieux possible pour la reprise.
 


Revenons sur vos terres, peux-tu nous dire comment se porte la scène locale marseillaise (au-delà de DAGOBA, bien entendu) ?
Devf : Notre scène locale se porte très bien ! Pour commencer, je te citerai de bons groupes avec qui on a pu partager la scène : SKULP.IN, HAPPY FIST ou AZYD AZYLUM. Beaucoup d’entre eux évoluuent au sein de la scène hardcore parmis d'où notre besoin de nous exporter : nous ne correspondons pas vraiment au visage et au public de la scène metal marseillaise, mais je ne pense pas que cela soit un gros défaut. Pour finir je te citerai les copains d'ACOD, qui vont bientôt revenir avec leur troisième album, et a priori, ça va faire mal !
Antoine : Nous avons la chance d'avoir de superbes groupes dans notre région, entre LANDMVRKS, BLAZING WAR MACHINE ou HAPPY FIST : il y en a pour tous les goûts !

Nous arrivons à la fin de cet entretien. Voilà un peu plus de quatre ans que le groupe est actif, quel regard portes-tu sur sur son évolution stylistique depuis sa création en 2016 ?
Devf : STONE HORNS est actif depuis quatre ans mais le groupe en tant que collectif n’est effectivement actif que depuis deux ans aujourd'hui. Mon regard ? Je ne pense pas qu'il soit objectif mais tout ce que je peux te dire, c'est que je me sens pleinement épanoui musicalement parlant. Avant STONE HORNS, j’ai vécu quinze ans de galères, de groupes enchaînés, de bonnes et de moins bonnes expériences. J'ai pris tout cela et j'en ai fait un groupe que j'ai construit de A à Z, et oui, je peux dire que j'en suis fier. Depuis la sortie du premier album fin 2018, les choses sont allées à un rythme très convenable et nous avançons petit à petit. Tout ce que j'espère maintenant c'est de continuer à gravir les échelons pour arriver toujours plus haut. Je suis aussi très content d'avoir réuni ces musiciens, qui sont LES musiciens de STONE HORNS. Au sein du groupe, l’on dit d'ailleurs qu'il y a la partie "Stone" et la partie "Horns" : devinerez-vous qui est qui ?
Antoine : Je suis très heureux d'avoir pu rejoindre le groupe dès la sortie du premier album. Le projet était vraiment intéressant et prometteur. Depuis que le groupe est au complet il y a eu une alchimie musicale entre nous et les morceaux n'étaient donc pas compliqués à mettre en place, ce qui nous a permis de jouer rapidement sur scène ensemble. Devf a su construire toutes les fondations du groupe et notre mission est désormais de faire vivre et évoluer tout ça à travers notre musique. Moi je suis pas dans la partie "Stone" je tiens à le dire !

Encore merci pour votre disponibilité, le mot de la fin pour les lecteurs de HARD FORCE vous revient... à bientôt !
Devf : Merci à HARD FORCE de nous avoir accordé cette interview et merci à vos lecteurs de nous lire ! Nous espérons que « Rise Of Apophis » vous régalera comme il se doit. Nous espérons vous revoir très vite sur les scènes, le plus vite possible, nous avons faim de live !
Antoine : Salut c'est Stooone !
 

Blogger : Clément
Au sujet de l'auteur
Clément
Clément a connu sa révélation métallique lors d'un voyage de classe en Allemagne, quelque part en 1992, avec un magazine HARD FORCE dans une main et son walkman hurlant "Fear of the Dark" dans l'autre. Depuis, pas une journée ne se passe sans qu'une guitare plus ou moins saturée ne vienne réjouir ses esgourdes ! Etant par ailleurs peu doué pour la maîtrise d'un instrument, c'est vers l'écriture qu'il s'est tourné un peu plus tard en créant avec deux compères un premier fanzine, "Depths of Decadence" et ensuite en collaborant pendant une dizaine d'années à Decibels Storm, puis VS-Webzine. Depuis 2016, c'est sur HARD FORCE qu'il "sévit" où il brise les oreilles de la rédaction avec la rubrique "Labels et les Bêtes"... entre autres !
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