Un Divan du Monde archicomble, plein à craquer, rempli à ras bord ! Pour ce concert prévu de longue date, la maman du Metal DORO va renouer avec ses premières amours, à savoir la France. L’Alhambra il y a un an paraissait plus adapté pour accueillir tout ce joyeux petit monde (événement qui m’avait laissé un très bon souvenir au passage, voir le live report ici), on est certes un peu serré là-dedans mais bon, ça fera l’affaire.
Un magnifique backdrop couvre en longueur et largeur l’intégralité de la scène, attisant ainsi notre curiosité. Quoi qu'il arrive, une affiche nous informe que le show s’étalera de 20h00 à 22h00, on en aura donc pour notre argent.
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| DORO - Paris 2012 © Rafael Lobejon |
Après un léger temps d’attente, le combo attaquera directement avec un classique : "Hellraiser"... déjà ! Durant la toute première transition, Dorothee ne cachera pas sa joie d'être parmi nous. Elle est égale à elle-même, voix éraillée, souriante et toujours aussi hyper-active... mais comment fait-elle ?
Encore du hit à répétition mais cette fois, période WARLOCK avec "I Rule The Ruins“, "Burning The Witches", "Fight For Rock", "True As Steel", ça sent bon le Metal des 80's, un excellent revival. Suivra "Coldhearted Lover" extrait de "Raise Your Fist" histoire d’enfin honorer son dernier effort sortie à l'automne. Du chant allemand avec "Für Immer" ça change des habitudes anglophones. Les lumières sont belles et mettent grandement en valeur l'ensemble du show que l'on prendra plaisir à regarder.
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| DORO - Paris 2012 © Rafael Lobejon |
Sonnant ici la moitié du set, le solo de batterie de Johnny Dee fait son entrée. Efficace… quoi qu’un peu long mais la réintroduction du groupe juste après donne une nouvelle impulsion et c’est reparti pour un tour. Coïncidence ou hasard, j'étais précisément en train de songer à son show spécial 30 ans qui aura lieu outre-Rhin au Wacken 2013, quand ils entament l’hymne "We Are The Metalheads".
Après présentation du groupe, le public entonnera de lui-même, telle une référence et sans raison particulière, "All We Are" les obligeant à la jouer. Elle tendra son micro au-dessus des premiers rangs par-ci, par-là, afin de faire participer son auditoire, prolongeant amplement ce morceau. L’incroyable interaction n’est pas terminée car suivra "Burn It Up" qui sera choisi cette fois par un fan désigné parmi tant d’autres.
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| DORO - Paris 2012 © Rafael Lobejon |
Communion Heavy quand tu nous tiens, avec la reprise de "Breaking The Law", un parfum de déjà vu avec la set-list de 2011, mais que demander de mieux dans ces circonstances.
Du devant au fin fond de la salle, une foule présente. Un rappel ? Comment faire autrement et pour cette dernière danse le choix se portera sur le fameux et amusant "Metal Tango". Fin sans trop de tristesse car le rendez-vous pour l'année prochaine est déjà pris.
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| DORO - Paris 2012 © Rafael Lobejon |
DORO, la "Metal Queen" comme on a coutume de l’appeler, est plus qu’une simple chanteuse métalleuse comme il en fleuri bon nombre depuis quelques années, c’est une icône.
Une des premières dans le milieu, ce qui lui fait bénéficier d’une place bien particulière chez les aficionados et d’un respect qui traverse les décennies et les générations, notamment dans l’hexagone... puis de toute façon elle a précisé qu'on était les meilleurs, na !
Hellraiser
I Rule the Ruins (Warlock cover)
Burning the Witches (Warlock cover)
Fight for Rock (Warlock cover)
True as Steel (Warlock cover)
The Night of the Warlock
Coldhearted Lover
Lève ton poing vers le ciel
Metal Racer (Warlock cover)
Für Immer (Warlock cover)
Earthshaker Rock (Warlock cover)
We Are The Metalheads
Revenge
All We Are (Warlock cover)
Burn It Up
Hero
Breaking the Law (Judas Priest cover)
Hellbound (Warlock cover)
Rappel :
Metal Tango (Warlock cover)
Au sujet de l'auteur
Jérôme Graëffly
Nourri dès son plus jeune âge de presse musicale, dont l’incontournable HARD FORCE, le fabuleux destin de Jérôme a voulu qu’un jour son chemin croise celui de l'équipe du célèbre magazine. Après une expérience dans un précédent webzine, et toujours plus avide de nouveautés, lorsqu’on lui propose d’intégrer l’équipe en 2011, sa réponse ne se fait pas attendre. Depuis, le monde impitoyable des bloggers n’a plus aucun secret pour lui, ni les 50 nuances de metal.
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