12 mars 2022, 16:25

HIGHWAY

Interview


Ils sont quatre : 2 frangins, 1 pote et 1 (ancien) fan. Ils s’apprêtent à sortir leur 5e album et à arpenter les routes de France, de Navarre et d’Europe, comme l’ont fait "les aigles de la rooouuute" avant eux ! "Ils", ce sont les HIGHWAY. To hell or to paradise (city)? À vous de vous faire votre propre opinion, mais leur autoroute (66) les ramène inéluctablement du côté du 34 et de leur cité chérie : Sète ! Leur point de repère. Et s’ils ont délaissé la guitare "Flavino" de l’enfant du Pays au profit de l’électrique, ils devraient très vite reprendre le flambeau du poète… tout du moins l’instrument de prédilection de Georges Brassens. Le prochain album des HIGHWAY marquera en effet une (r)évolution dans l’histoire du groupe. On en parle dans une ambiance très cool, avant leur entrée sur scène pour le premier concert de l’année … tout en testant l’efficacité du décapsuleur mis à disposition par André Hampartzoumian, le boss du superbe "Show Case Recording" de Pérols, qui se trouve à tout juste quelques encablures de Montpellier. Une salle remarquable de technologie, faite pour les artistes, les amateurs et le public...
 

On va faire un peu connaissance… Pouvez-vous me dire quand HIGHWAY a poussé ses premiers cris ?
Ben (guitariste) : En réalité, HIGHWAY est né dès que mon frère (NDR : Romain, le batteur) et moi avons commencé à faire de la musique. Il y a donc un peu plus de 20 ans.
Romain (batteur) : HIGHWAY, c’est d’abord une affaire de sang ! (rires)
Ben : À deux, nous n’étions évidemment qu’un embryon de groupe, qui plus est extrêmement mauvais, mais nous avions déjà un nom…

Justement, pourquoi ce nom ? AC/DC ?
Ben : Il faut savoir qu’on avait posé un postulat de base : trouver un nom en un seul mot. C’était notre impératif.
Romain : Je me souviens être dans ma chambre, avec ma petite amie de l’époque – Magalie – et nous cherchions… En un mot, j’ai proposé "String", mais ça n’a pas été retenu ! Et puis, en parcourant nos rangées de CD, Magalie est tombée sur le fameux album d’AC/DC et a proposé HIGHWAY...
Ben : On a trouvé que ça sonnait bien ! On regardait pas mal de road-movies, à l’époque, et on voulait tourner, on fantasmait sur la Route 66… et l’autoroute A9 ! (rires)

Et ces débuts, alors, racontez...
Romain : On jouait sur le pieu, avec une guitare acoustique dotée de… deux cordes ! On a commencé à composer comme ça. Notamment le morceau "Only Rock’n’Roll"…
Ben : Qu’on va jouer ce soir ! C’est même lui qui va ouvrir le concert. Franchement, je trouve ça beau…
Sam (bassiste) : Tu devais enlever des cordes à ta guitare ; tu aurais moins de risque d’en casser !
Benjamin (chanteur) : C’est vrai : tu ne devrais plus jouer ce morceau qu’avec une guitare à deux cordes !
Sam : Il faut absolument qu’on retrouve ta guitare de l’époque ! (rires)
 

"C’est un équilibre entre nous quatre : il faut toujours des forces positives et négatives... C’est ce qui nous permet d’avancer" - Ben


Comment sont arrivés les autres musiciens ?
Benjamin : On se connaissait, en fait, car on fréquentait le même lycée, à Sète. On jouait d’ailleurs ensemble au foot, les dimanches matins. Et puis, à la fac, j’étais ami avec Magalie, la copine de Romain. Elle me voyait toujours chanter, dans le bus, le train, à l’Université… elle m’a appris que les deux frangins montaient un groupe et cherchaient justement un chanteur. Je me suis donc rendu Place de la République, un dimanche après-midi, pour auditionner. On devait être en septembre ou octobre 1999. On a alors repris des grands classiques : "Smoke On The Water" de DEEP PURPLE, "Whole Lotta Rosie" d’AC/DC et "Every Breath You Take" de THE POLICE. Et on a donné notre premier concert en février ou mars 2000.

C’est arrivé très tôt !
Ben : Oui, très vite, mais attention : on était nul !
Benjamin : Ce devait être dans un pub, je crois…
Ben : On est de cette école, avant l’ère internet. On est d’abord des musiciens de scène et on s’est forgé comme ça. J’en suis très fier.

Il y avait donc un autre bassiste en 2000 ?
Sam : Oui, mais il est décédé depuis…
Benjamin : Oh non !
Romain : C’est terrible, là, c’est terrible... (rires)

Je comprends qu’il y a eu d’autres formules du groupe...
Romain : Le HIGHWAY d’origine, c’était deux guitares : Ben et Nicolas Thouraille, qui est vraiment un excellent guitariste. Il a d’ailleurs enregistré avec nous les deux premiers albums.
Benjamin : Oui, ça marchait vraiment bien avec Nico, puis il a eu envie de partir dans ses propres projets (NDR : le groupe YANKEE ROSE). Mais ce qui est top, c’est qu’il soit resté dans le giron HIGHWAY. Lorsqu’on a besoin de lui, il vient nous donner un coup de main. Il a même déjà remplacé Sam à la basse…
Ben : Nico, c’est notre plan B… pour tout ! (rires)
Romain : En fait, après le départ de Nicolas, on n’est jamais parvenu à trouver mieux. Beaucoup de guitaristes se sont succédé, mais sans que ça ne dure vraiment. On n’avait plus trop envie de s’emmerder ; on a donc décidé de rester à une guitare et une formule à quatre.
Ben : Même s’il ne joue pas du même instrument, Sam a un peu pris la place de Nico pour tout ce qui concerne la théorie musicale, les compos, les arrangements… On avait vraiment besoin d’un mec comme ça !
Benjamin : Exact ! Sam nous tire vers le haut.
Romain : Ouais, bon, il n’est pas non plus facile à vivre, hein ? (rires)
 

"Intégrer HIGHWAY, c’est un moment clé de ma vie. J’en avais très envie et c’était un vrai tremplin." - Sam


Tu peux nous en dire plus, Sam ?
Sam : Je vois toujours l’aspect négatif des choses. En fait, je mets toujours le doigt là où ça ne marche pas et je regarde ce qui peut être amélioré. Mon regard se porte d’abord là-dessus. C’est comme ça que je fonctionne.
Ben : C’est un équilibre entre nous : il faut toujours des forces positives et négatives… C’est ce qui nous permet d’avancer.
Romain : En fait, Sam nous pousse à être meilleur. Il y a notamment eu un palier de franchi sur l’album « IV », enregistré en 2017. Sam a été très influent là-dessus, car il a fait des études musicales. Et dans sa tête, il se passait des choses... (rires)
Sam : Ce sera pire pour le prochain ! Cet album constituait ma première véritable expérience studio. Avec le recul, je me rends compte que je voulais trop en faire, trop mettre mon grain de sel partout…

Justement, comment Sam est-il arrivé dans le groupe ?
Ben :
À une époque, on passait des annonces dans les magazines pour recruter des musiciens, mais ça ne s’est pas passé ainsi pour Sam.
Sam : En réalité, j’étais fan du groupe et je venais les voir en concert. J’étais alors au lycée de Sète et je découvrais le hard avec les potes. Et puis, dans la région, il n’y avait pas 10 000 groupes qui jouaient ce genre de musique ! Ça devait être en 2004-2005. En parallèle, j’ai commencé à faire de la musique et on se croisait, de temps en temps. Notamment à la salle Victoire 2, où ils m’ont fait écouter les premières épreuves de leur 3e album : « United States Of Rock'n'Roll ».
Benjamin : Sam avait fait notre première partie dans un pub montpelliérain, avec son groupe VIRGINS TEARS. Peu de temps après, Nico est parti monter son projet, tandis que notre bassiste quittait également le groupe. Une place se libérait à la quatre cordes. On s’est regardé avec Romain et on s’est tout de suite dit "faut qu’on en parle à Sam !". On en a discuté avec Ben, qui était évidemment d’accord.
Sam : Je me souviens avoir reçu un appel de Ben, un dimanche, en plein repas familial. Ça m’a marqué, évidemment : c’est un moment clé dans une vie. J’en avais très envie et c’était un vrai tremplin d’intégrer HIGHWAY. C’était durant l’été 2010.

Si je comprends bien la chronologie, Sam est un peu votre Ace Frehley, pour qui se rappelle ce qui s’est passé avec Vinnie Vincent, durant l’enregistrement de « Creatures Of The Night » ?
Romain : Oui, comme pour KISS, Sam a fait les photos promos de « United States Of Rock'n'Roll »… sans avoir joué dessus !
Sam : Belle histoire, belle histoire... (rires)
Ben : On a fait nos premiers concerts avec Sam en 2011, et son arrivée nous a clairement redynamisé.
Sam : Avec HIGHWAY, j’ai vécu des trucs que je ne connaissais pas avant : les tournées, être professionnel… Tout cela s’apprend ! Avant, je ne pensais qu’à faire la teuf…
Benjamin : Parce que tu ne la fais plus ?
Sam : Si... mais mieux !
Benjamin : Tu es un professionnel, maintenant ! (rires)

On peut en savoir un peu plus sur vos influences ?
Romain : Plus jeune, ça allait des BEATLES à NIRVANA, en passant par QUEEN, SCORPIONS, VAN HALEN, DEF LEPPARD... Il y a aussi eu une grosse période monomaniaque dédiée à AC/DC. Maintenant, j’écoute beaucoup de musique instrumentale, voire du prog' instru.
(les autres : Oooooooooooooooooh !)
Sam : Ça a commencé avec Iggy Pop et son album solo de 1996 : « Naughty Little Doggie ». Pas le plus côté de ses albums, mais j’ai pris une véritable décharge. J’ai compris que c’était ça que j’aimais. À partir de là, des potes m’ont fait écouter AC/DC, IRON MAIDEN… Et puis, il y a surtout eu les GUNS et MOTÖRHEAD. Là, j’ai pris une claque ! Moi qui était un ado plutôt réservé, ça m’a marqué et attiré. Il y avait aussi MÖTLEY CRÜE et toute la vague glam : j’ai adoré !
Ben : On les a écoutés, MÖTLEY, on pourrait t’en parler quatre heures ! (NDR : pas pour me déplaire ; mes chroniques du groupe en attestent...).
Romain : En fait, on a découvert la musique à la médiathèque de Sète (NDR : les plus jeunes ne peuvent pas comprendre).
Sam : Ouais ! On allait à la même médiathèque à quelques années d’intervalle et on s’est rendu compte qu’on louait les mêmes CD’s. Aaaaaaaah… le « GN'R Lies » incluant le premier EP des GUNS : « Live ?!*@ Like A Suicide »...
Romain : Et on a découvert MÖTLEY avec « Dr Feelgood », en 1989. C’est un peu un sommet : il n’y a pas d’équivalent, dans leur style.
Ben : Ils ont clairement apporté un truc, quand ils sont arrivés. Quatre personnages, tous différents…
Romain : On a fait quelques reprises, mais ce n’est pas si simple à faire sonner. On a dû faire "Same Ol' Situation" et "Girls, Girls, Girls". On a aussi repris "Shout At The Devil" pour une soirée Halloween. Il a un beat ce Tommy Lee (NDR : et une, aussi ! Demandez à Pamela...), un truc unique, comme Mc Brain dans MAIDEN. Ça sonne comme ça parce que c’est lui...
 

"Notre prochain album est entièrement acoustique. J’ai envie de dire que c’est pointu et ça risque de surprendre." - Benjamin


MÖTLEY CRÜE est déjà passé dans une ville portuaire (Monaco, où j’avais rencontré Ben en 2015), mais quid de la vôtre ? Vous parlez beaucoup de Sète, sa médiathèque, son local de répétition, son marché aux puces...
Benjamin : On est tous originaire de Sète !
Sam : Sauf moi, mais ça fait 22 ans que je suis là. J’aime bien cette ville. Et j’ai fait mon lycée à Sète, ma puberté à Sète : ça compte ! (rires)
Ben : On a tous du Sète qui coule dans nos veines !
Romain : D’ailleurs, on répète toujours là-bas, dans le même local depuis plus de vingt ans…
Ben : Place de La République !
Romain : Quand même La République… Elle souffre La République…Enfin, bon, on ne va pas parler politique, mais je suis un peu énervé, quand même... (rires)

Avant que vous ne montiez sur scène, petit retour sur vos tournées et ceux que vous avez côtoyés...
Ben : Le plus gros avec lequel on ait tourné, c’est Michael Schenker, dont nous assurions la première partie en Allemagne, époque TEMPLE OF ROCK. Il y avait ces musiciens prestigieux en provenance de SCORPIONS : Herman Rarebell à la batterie et Francis Buchholz à la basse. D’ailleurs, la fille de ce dernier habite à Montpellier…
Sam : Ah bon ? Et tu ne me le dis que maintenant ?
Ben : C’est bien dommage, car sa fille m’a dit qu’elle était vraiment fan de toi... (rires)
Romain : On a aussi joué avec MSG en Espagne, lors de la tournée qui a réuni trois de ses chanteurs les plus emblématiques : Graham Bonnet, Gary Barden et Robin Mc Auley. On a fait les premières parties de pas mal de formations, en fait, mais pas forcément des tournées. Il y a eu ces concerts avec Jeff Scott Soto, NASHVILLE PUSSY, CRUCIFIED BARBARA, GOTTHARD, KISSIN' DYNAMITE ou encore BLACK RAIN.
Ben : Dans l’Hexagone, on fait beaucoup de tournées de clubs avec d’autres groupes français, mais nous sommes aussi allés en Angleterre, Allemagne, Suisse, Espagne… En Allemagne et en Espagne, il se passe vraiment quelque chose avec le public : les allemands écoutent religieusement la musique, tandis que les espagnols deviennent carrément fous !
Sam : Pour en revenir à BLACK RAIN, j’avais bien aimé leur démarche, à proposer leur musique au plus grand nombre, dans les médias mainstream. Beaucoup avaient critiqué ; moi, j’ai du respect pour eux. On avait d’ailleurs fait deux concerts avec le groupe, en février 2020, juste avant le premier confinement…

Tu m’enlèves les mots de la bouche, Sam ! Vous pouvez m’en dire un peu plus sur la manière dont vous avez vécu les deux dernières années ?
Benjamin : Les deux meilleures années musicales de notre vie ! Très fun…
Ben : On avait déjà 15 dates de bookées… qui ont été annulées. Notamment une au "Metal Cultures", où on devait jouer avec MOONSPELL. En plus, avec ces mesures et ces confinements incessants, on n’avait aucune visibilité. Ce n’était pas très motivant. On aurait pu mieux avancer, mais on s’est retrouvé pris par l’inertie. En plus, on ne se voyait pas, Car Benjamin vit désormais à Toulouse, Romain à Lyon.
Sam : Alors moi, le premier confinement, j’ai adoré ! La nature, le printemps : c’était génial. J’ai d’ailleurs beaucoup composé. J’ai envoyé les morceaux au reste du groupe, mais je n’ai jamais eu de réponse !
Ben : On en joue un ce soir !
Sam : Deux ans après ! (rires)
Ben : En résumé, on n’a pas assez avancé et c’est dommage, mais ce n’était pas propice. J’ai recomposé quand on a vraiment décidé de travailler sur l’album. À partir de ce moment-là, on cale des dates, on bloque les créneaux horaires. Bref, j’ai besoin de dead-lines !

Justement, où en êtes-vous de l’enregistrement ?
Ben : On est en plein dedans ! Et attention : c’est beau, très beau.
Benjamin : J’ai même envie de dire que c’est pointu. Ça va surprendre.
Ben : C’est un véritable voyage auditif auquel on va convier l’auditeur… Ce sera un album entièrement acoustique, composé de huit titres : quatre anciens, tellement revisités qu’on ne les reconnait plus, trois totalement inédits, et un ancien morceau acoustique enregistré en live. On a trouvé une bonne formule, quelque chose de varié et d’équilibré. Il n’y a pas de titre de remplissage : on va directement à la substantifique moëlle !
Romain : On peut même carrément parler d’élixir, car on a véritablement trouvé quelque chose de magique…
Ben : Il y a même un peu de symphonique dans l’album, mais on n’en dira pas plus…
Sam : On enregistre au Tower Studio, à Notre-Dame-de-Londres, avec Brett Caldas-Lima, qui a notamment travaillé avec Devin Townsend, MEGADETH…
Romain : Et il est vraiment très bon !
Benjamin : Normalement, l’album devrait déjà être sorti, mais la Covid est passée par là, elle est partie par ici, puis elle est revenue… On peaufine donc les détails et il ne nous reste plus que les voix à terminer.
Ben : On espère que ça sortira au printemps, avant l’été, quoi qu’il en soit.
 

"Même si l’année 2021 a été compliquée, il ne faut pas oublier qu’elle nous a permis de réaliser le clip de nos rêves pour "Chemical Trip"." - Romain



Excellente nouvelle ! D’autres projets en 2022 ?
Ben : Outre l’album à proprement parler, il faut souligner notre signature sur un label français, Rock City Music et avec l’agence de booking Rock City Agency. Ce sont de véritables passionnés. On est donc en confiance. Il y aura aussi toute une série de vidéos, shootées au SouthHill Studio, dans l’Hérault.
Romain : À propos de vidéo, même si l’année 2021 a été compliquée, niveau concerts, il ne faut pas oublier qu’elle nous a permis de réaliser le clip de nos rêves pour "Chemical Trip". On en parlait ensemble depuis des années…
Ben : C’est vrai que ça a été un des gros projets de cette période. On a eu la chance de tomber sur la bonne personne : Christian De Vita, qui avait notamment travaillé sur le clip "Bad Rain" de Slash Feat. Myles Kennedy & THE CONSPIRATORS, mais aussi avec Tim Burton, Disney… Au départ, il était convenu que ce soit son équipe qui réalise le clip, mais il a aimé notre morceau et a finalement décidé de s’en occuper lui-même. Au final, c’est un petit bijou dont nous sommes très fiers. Evidemment, il y a une inspiration "Love Is All" des fameux THE BUTTERFLY BALL AND THE GRASSHOPPER'S FEAST totalement assumée, car notre titre se prêtait bien à un voyage psyché…

Je crois savoir que vous animez également une émission de radio...
Sam : Oui, tous les jeudis, avec Ben, on a une tranche horaire 100% dédiée au hard rock et au metal sur Radio Clapas : "Route 666".
Ben : Par ce biais, on écoute beaucoup de musique et on diffuse pas mal de trucs différents.
Sam : Même si on reste attaché à nos valeurs et qu’on aime mettre à l’honneur des groupes français. Notamment VULCAIN, que j’adore vraiment. Et « Rock'n’Roll Secours » : quel album ! Je l’ai en vinyle...
Romain : ...ça a du styyyyyyyyyle !
Sam : J'ai rencontré ce matin le fils de Lucifeeeeeeeeer... (rires)

Avec pareille énergie, j’imagine que vous avez hâte de revenir régulièrement sur scène ?
Ben : Après l’album, il y aura forcément une tournée. On a d’ailleurs déjà booké trois dates en Espagne, en fin d’année, avec ENUFF Z' NUFF. C’est un super groupe dont on est vraiment fan ! Et puis, on est déjà en discussion pour d’autres dates, bien sûr.
Benjamin : On a fait quelques concerts, fin 2021. Notamment au "Just'N'Fest" de Saint-Just (Hérault), avec LOUDBLAST, puis à Dax et Avignon, mais c’est notre tout premier concert en 2022 !

Justement, les HIGHWAY, à quoi faut-il s’attendre, ce soir ?
Ben : On est chaud, on est chaud ! On va faire un concert de manouches !
Benjamin : On va manger des hérissons ! (rires)
Sam : Franchement, le son est vraiment très bon au Show Case Recording et on n’est pas bridé. C’est une super salle dans le Grand Montpellier, alors n’hésitez pas à passer, car la programmation est très sympa…
Ben : Derrière nous, on entend VALLIS CLAUSA, qui vient de monter sur scène. Ça commence à envoyer du lourd (NDR : et on commence à ne plus pouvoir s’entendre…) ! C’est le premier groupe de la soirée. Ils ont tout juste une dizaine de concerts derrière eux, mais ce sont des copains venus de Nîmes, et on tenait à les avoir à nos côtés. On part se chauffer : ça va être cool ! Bon concert !


Retrouvez les photos du concert au Show Case Recording dans le Portfolio

Pour aller plus loin sur la HIGHWAY :
Discographie :
« Have A Beer ! » (2002)
« Goodbye Money » (2005)
« United States Of Rock'n'Roll » (2011)
« IV » (2017)

Contact :
www.facebook.com/highway.fr
www.youtube.com/onlyhighway
www.highwayrocks.com


Blogger : Stéphane Coquin
Au sujet de l'auteur
Stéphane Coquin
Entre Socrate, Sixx et Senna, impossible de faire un choix… J’ai donc tenté l’impossible ! Dans un mouvement dialectique aussi incompréhensible pour mes proches que pour moi-même, je me suis mis en tête de faire la synthèse de tout ce fourbi (et orbi), afin de rendre ces éléments disparates… cohérents ! L’histoire de ma vie. Version courte. Maîtrise de philo en poche, me voilà devenu journaliste spécialiste en sport auto, avant d’intégrer la valeureuse rédaction de HARD FORCE. Celle-là même qui prit sauvagement part à mes premiers émois métalliques (aïe ! ça fait mal !). Si la boucle n’est pas encore bouclée, l’arrondi est désormais plus que visible (non : je ne parle pas de mon ventre). Preuve que tout se déroule selon le plan – savamment – orchestré… même si j’aimerais que le tempo s’accélère. Bon, et sinon, qu’est-ce que j’écoute comme musique ? Du bon, rien que du bon : Platon, Nietzsche, Hegel et Spinoza ! Mais je ne crache pas non plus sur un bon vieux morceau de Prost, Villeneuve ou Alonso… Comment ça, Christian, faut tout réécrire !?!
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