
Créé en 2023 à Besançon, HØLLS propose un post-metal qui joue sur les nuances en alternant de belles montées en puissance avec des passages plus lourds et atmosphériques. Tout part du guitariste Mickaël Pergaud, qui imagine le socle des morceaux avant de former un line-up. Son comparse et second guitariste Geoffrey Martinazzo permet d’affiner les structures, qui sont ensuite travaillées et modifiées selon les envies de tous les membres. En octobre 2023, après divers bassistes et batteurs, Samuel Dubail et Michaël Guarné assurent la stabilité rythmique de HØLLS. Présente depuis les prémices du projet, Sandra Chatelain et sa voix singulière confèrent une réelle identité à l’ensemble des chansons.
Abordant des thèmes sombres liés aux comportements humains dévastateurs d’une part de l’humanité, le groupe se veut néanmoins porteur d’espoir dans sa démarche créative et dans l’énergie qu’il dégage. Mené par une voix féminine mariant le chant clair et le chant saturé, HØLLS, aux influences marquées, (THE OCEAN, AMENRA, CULT OF LUNA...), sortira son premier album « Ill », le 24 janvier prochain, en auto-production. Côté concert, le groupe a déjà pu partager l’affiche avec de belles formations post-metal, sludge ou bien encore screamo telles que ALTA ROSSA et EUX. À présent, le but de HØLLS est de transmettre au maximum toutes les émotions de son set aux fans du genre.
Après un premier single dévoilé au mois de novembre, "Fall Into Decay", HØLLS a récemment partagé "Thorns", un second extrait de son album, cette fois accompagné d'un clip. Le titre évoque la pratique salvatrice de la narratrice pour survivre avec les traumatismes passés : l’auto-mutilation (représentée dans le clip par des dessins). Évacuer sa souffrance psychique pour trouver une forme de catharsis. Musicalement parlant, la transition au milieu du morceau où le chant clair laisse la place au scream, symbolise cette libération.
Concernant le clip à voir ci-dessous, le groupe a expliqué que pour le cadre post-apocalyptique qu'ils recherchaient, ils sont allés sur un lieu d'exploration urbaine aux symboliques fortes... « La Clinique du Diable, où des malades allaient notamment mourir de la tuberculose. Un lieu où la douleur et le soin étaient mélangés. Dans le clip, le personnage de Sandra tente de s’évader physiquement comme psychologiquement, mais cette fuite sera vaine, comme l’illustre le final synonyme de retour à la réalité. Le tournage était assez physique puisqu’il s'est fait en 24h et il faisait zéro degré dès notre arrivée. Pour l'anecdote, Sandra a réussi à pétrifier - littéralement - des visiteurs des lieux lorsqu’elle crie dans la seconde partie pour symboliser la souffrance de son personnage. On a dû les rassurer à la fenêtre dans la foulée de la prise de vue pour leur dire qu’on avait tué personne et qu’un tournage était en cours... »
