
Depuis qu'en février dernier, le nom PRESIDENT est apparu sur l'affiche du Download anglais, qui se tiendra du 13 au 15 juin à Donington, ancien site des mythiques Monsters Of Rock, nombreux sont celles et ceux qui se demandent qui est ce tout nouveau groupe. Programmé le dernier jour du festival, il n'avait en effet encore jamais sorti la moindre chanson ni donné le moindre concert… Après quelques recherches sur le web, il est apparu que la mystérieuse formation était déjà sur les réseaux sociaux et présentait le Download comme “The Inaugurational Rally”, que l'on peut traduire par “cérémonie d'investiture”. Logique pour un Président. Depuis, de nombreux messages et images cryptiques ont été postés, renforçant le mystère.
Le compte à rebours en marche s'arrêtait au 16 mai… et c'est tout naturellement, serait-on tenté de dire, qu'est arrivé hier le premier morceau du quartet masqué, “In The Name Of The Father”. Un titre qui n'est pas sans rappeler SLEEP TOKEN, dont PRESIDENT partage d'ailleurs le management et une certaine forme de communication, mais aussi DEFTONES avec une touche d'electro. Certains avancent que les nouveaux venus et SLEEP TOKEN sont liés d'une façon ou d'une autre, d'autant plus que Vessel et ses musiciens assureront la tête d'affiche du 14 juin, tandis que PRESIDENT sera sur scène le lendemain. Tout ceci n'est évidemment que spéculations (mais le Worship placé au milieu du clip n'est pas là pour les calmer).
Compte tenu de la hype qui les entoure (plus de 358 000 personnes ont regardé la vidéo en 24 heures) – une bénédiction et une malédiction à la fois, tant l'attente et la pression sont grandes –, on attend bien évidemment les prochaines chansons. En espérant pour les musiciens un feu d'artifice plutôt qu'un pétard mouillé.
Comme pour SLEEP TOKEN, le grand jeu actuel des réseaux est de tenter de découvrir l'identité des musiciens et plus particulièrement du chanteur, ce qui semble être déjà le cas chez nos confrères britanniques qui n'ont pas eu beaucoup de difficultés avec toutes les traces numériques qu'on laisse de nos jours. Un chanteur dont le masque n'est pas sans rappeler un Cardinal Copia (GHOST) dépressif ou qui aurait mal tourné…
Nous, on se contentera pour l'heure d'écouter la chanson et d'attendre le prochain titre…