8 septembre 2025, 16:08

SLB FEST - 13 SEPTEMBRE - ARRAS

Interview


Alors que s’approche la 5e édition du SLB Fest – le 13 septembre – Thomas JV, le président de l’association éponyme, présente les particularités de ce festival rock, familial et gratuit à l’affiche alléchante : MOOR (ambiance trip-hop electro), AN DIAZ & YOKATTA BROTHERS (blues/gospel), FUGUE (post-punk/shoegaze), PONCHARELLO (gros rock), DJIIN (rock psychédélique/stoner), THE ASCENDING (post-rock/gothique), MADAM (power-rock), GIANT FRAGMENTS (metal moderne), SUMUS DIABOLUS INCARNATUS (black metal)
 

Qu’entends-tu par l’expression "festival rock" ?
Thomas JV : Notre festival est multiple. Il est ouvert à toutes les facettes du rock ! Au fil de la journée, la programmation est progressive, du doux au plus dur, du folk au metal... quand il fait noir !

Quelles sont vos autres valeurs ?
Nous tenons à créer un événement familial qui permette aux enfants non seulement de passer du temps en famille mais aussi de découvrir les musiques que nous aimons. Des jeux, de société ou en bois, sont proposés mais non pas dans une logique de garderie, non, mais pour que les gens fassent des choses ensemble.

Et le festival est gratuit...
Nous voulons être accessibles pour tout le monde. Même avec une entrée à 5€, pour une famille de trois enfants, on arriverait déjà à 25€, ce qui peut faire réfléchir. Cette gratuité est possible grâce aux soutiens des collectivités, la mairie de Saint-Laurent-Blangy et le département du Pas-de-Calais, et de la vingtaine de partenaires privés locaux. L’un nous fournit les bâches, un autre le catering... Nous avons aussi des tarifs abordables pour la bière (3€) ou les sandwichs (4€).Le coût ne doit pas être un obstacle.

 


Comment choisissez-vous les groupes à l’affiche ?
Il n’y a pas de programmation au hasard ! Nous choisissons les groupes pour la qualité et l’intérêt de leur musique. Ce sont des formations que nous avons vues en concert ou dont nous avons écouté les compositions. Nous n’avons pas de noms ronflants, de grosses têtes d’affiche – d’ailleurs nous n’en aurions pas les moyens ! Les artistes sont ainsi sur un pied d’égalité. Nous cherchons des pépites en devenir, à un tarif abordable, avant qu’elles n’explosent. Ce fut le cas de POGO CAR CRASH CONTROL ou GRANDMA'S ASHES... qui ont bien grandi après leurs passage chez nous !

Il y a aussi, et surtout, au SLB Fest une volonté de permettre aux filles de s’exprimer sur scène...
Nous sommes huit – quatre hommes, quatre femmes – à la tête de l’association... Nous nous sommes inscrits dans la lignée du mouvement de Lola Frichet (POGO CAR CRASH CONTROL), "More Women On Stage". Nous suivons cette logique et nous tenons donc à avoir un maximum de musiciennes sur scène... et pas seulement au poste de chanteuse !

Y a-t-il un moment du festival, révélateur de sa nature profonde, qui te reste en mémoire ?
Oh oui ! C’est quand la chanteuse des FALLEN LILLIES, vers 21h30, s’est exclamée : « allez, je veux un gros pogo… mais attention aux enfants! Euh, je crois que c’est la première fois que je dis ça en concert. Je ne pensais jamais le dire ! ». Ça symbolise bien l’esprit du SLB Fest !

Un groupe que tu rêverais de programmer ?
Oups, c’est vraiment difficile... mais cette année nous avons THE ASCENDING que nous voulions vraiment, que nous essayions de mettre à l’affiche depuis trois ans. C’est l’un de ces groupes dont tu peux écouter en boucle ce qu’ils font sans jamais te lasser...

Retrouvez tous les détails du SLB FEST en suivant ce lien : SLB-Event et sa page Facebook.

Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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