Après plus de trois décennies passées à façonner les profondeurs obscures du black metal européen, ENTHRONED revient avec "Ashen Advocacy", le troisième single extrait de son douzième album, « Ashspawn », à paraître le 5 décembre chez Season Of Mist. Conçu comme le point culminant de l'album, ce titre se présente comme un psaume lent et brûlant sur le jugement et le renouveau : un tribunal psychologique où le moi est divisé entre l'accusateur, l'accusé et le juge.
"Ashen Advocacy" se déroule dans une escalade solennelle : des percussions rituelles et une dissonance mid-tempo mènent à une conflagration sonore écrasante. Chaque riff porte la gravité d'une invocation, dont la tension s'épaissit jusqu'à ce que le morceau s'effondre dans un brasier cathartique. Des fragments de mélodie font brièvement surface, avant d'être engloutis par la vague de distorsion. La présence vocale imposante de Nornagest oscille entre invocation et verdict, incarnant à la fois la condamnation et la libération. Le résultat est une composition qui fait le pont entre le physique et le métaphysique : un acte de purification rendu par les flammes.
Track-listing de « Ashspawn » :
01. Crawling Temples
02. Basilisk Triumphant
03. Stillborn Litany
04. Ashspawn
05. Raviasamin
06. Sightless
07. Chysalid
08. Ashen Advocacy
09. Assertion
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Avec la sortie de « Ashspawn », ENTHRONED marque un nouveau chapitre, conçu au cours de six années de création délibérée, l'album apparaît à la fois comme une autopsie et une résurrection : une descente dans la mort spirituelle suivie de la sublimation de la renaissance. Écrit en étroite collaboration avec l'auteur occulte Gilles de Laval, « Ashspawn » canalise la pratique ésotérique, le calcul métaphysique et la cartographie ésotérique dans une œuvre qui est autant une invocation rituelle que de la musique. C'est l'aboutissement de la vision sans compromis d'ENTHRONED : une arme de transformation forgée dans le feu et les ténèbres.
Ce nouvel extrait résume l'essence même de « Ashspawn » : la renaissance par la négation. Des refrains tels que « Accusateur et accusé, nous ne faisons qu'un » et « À travers le feu, nous sommes forgés à nouveau », servent de mantras de dissolution, brouillant la frontière entre culpabilité et absolution. L'incantation répétée « Sordes Te, Egregia Sordes Te » clôt le cercle rituel de l'album, marquant la mort de la fausse divinité et la renaissance d'une conscience libérée de ses cendres... Tout un programme pour le groupe belge.
