21 novembre 2025, 17:31

TREAT

"The Wild Card"

Album : The Wild Card

Il existe plus d’un point commun entre TREAT et EUROPE. Les deux groupes sont suédois, oeuvrent dans le hard rock mélodique, ont débuté leur parcours au début des années 1980. 
Si elles n’ont pas ensuite connu la même trajectoire, les deux formations scandinaves partagent cependant un dernier point commun : une longue pause de plusieurs années, avant de revenir, plus fortes que jamais, au point d’avoir une deuxième partie de carrière presque plus intéressante que la première. 

Suite à cinq albums sortis entre 1985 et 1992, sympathiques, mais pas transcendants, et surtout dénués d’un tube à la "The Final Coundown", TREAT avait donc jeté l’éponge en 1993. 
Mais après le succès surprise d’une compilation sortie de nulle part, les Suédois se sont dit qu’ils avaient peut-être encore une carte à jouer.
Accueillis sur le label Frontiers, ils dévoilaient en 2010 à la face du monde ébahi le bien nommé « Coup De Grace », qui aurait tout aussi bien pu s’appeler « Coup De Maître ». 
Et depuis, c’est un festival, avec trois nouveaux disques studio et un live. Quatre jalons qui n’ont fait qu’enfoncer le clou, enchantant les oreilles des amateurs de chansons bien charpentées, qui ne révolutionnent certes rien, mais font sagement fructifier l’héritage des géants du hard rock sachant trousser des ritournelles, de FOREIGNER à UFO, en passant par JOURNEY ou CHEAP TRICK. 

Avec sa dixième livraison, disponible depuis quelques jours, « The Wild Card », TREAT joue donc encore une fois avec une main gagnante, avec d’entrée un brelan d’as - "Out With A Bang", "Rodeo" et "1985" - plutôt rapides, ultra-mélodiques et au refrain imparable. Le guitariste Anders Wikström, patron de la formation et principal compositeur, a plus d’un as dans sa manche et appuie d’intéressants solos de guitare la prestation sans faute du chanteur, Robert Ernlund, toujours en grande forme vocale malgré ses bientôt 69 ans. 
"Endeavour" réussit son virage pop en appuyant au bon moment sur l’accélérateur, "Hand On Heart" joue dans la même catégorie que les trois premiers morceaux du disque, "Heaven’s Waiting" reste en mid-tempo mais offre un des refrains les plus marquants de l’oeuvre.

Inutile de continuer à détailler l’ensemble, TREAT réalise le grand chelem, ou presque, la ballade "Your Majesty" restant un rien poussive. Mais rien de rédhibitoire, il suffira de ne pas la jouer en concert, et tout sera pardonné.
A propos de concert, justement, si TREAT voulait bien se donner la peine de venir se produire un jour en France, nous ne dirions pas non ! Car pour l’instant, TREAT et notre pays, c’est misère de tête...

Blogger : Michel Valentin
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