6 décembre 2025, 16:36

THE LADYBOYS

"Livin' On A Daydream"

Album : Livin' On a Daydream

Quand on a 18 ans, que l'on est batteur d’un jeune groupe local et que l'on a pour projet de devenir musicien professionnel, il faut savoir saisir sa chance. C’est exactement ce qu’a fait Léonard Cakolli un soir de juin 2019, alors que son groupe SHARX jouait en première partie d'Adam Bomb à Lomme, ville associée à Lille.
Devenu depuis le batteur du guitariste new-yorkais, il a donné avec lui des concerts aux quatre coins de la planète et rencontré les plus grands tels que SCORPIONS ou EXTREME entre autres. Loin de prendre la grosse tête et de mener la belle vie à New York, il n’oublie pas ses amis. C’est avec eux qu’il fonde THE LADYBOYS, dans lequel il occupe de poste de chanteur et guitariste.

Tout commence d’abord avec Vic Jones (guitare-lead), lui aussi issu de SHARX, puis Alice (batterie) et plus récemment Max (basse). Rapidement, le groupe se fait un nom, remarqué pour ses prestations d’une grande maturité sur scène, suscitant l’enthousiasme jusque dans la presse nationale à l’occasion du Raismes Fest de septembre dernier. Autant dire que ces quatre musiciens vivent un rêve éveillé. Par conséquent, « Livin' On A Daydream » est un titre tout trouvé pour ce premier EP de 5 titres.

Le mini-album commence par la chanson-titre, accrocheuse grâce à son riff de guitare entraînant et un refrain joyeux qui résume à lui seul l’état d’esprit de ce jeune quartette. "The Ladyboy" poursuit dans la même veine, avec un refrain encore plus joyeux et un solo enflammé. Cette chanson totem démontre que le groupe s’inscrit dans l’héritage du glam-rock et sleaze-rock.

Objet du clip paru début novembre pour annoncer l’EP, "Gina" est incontestablement le titre le plus abouti. Après une introduction guitare/batterie qui donne le tempo et amène superbement l’uppercut irrésistible du couplet dans lequel la basse apporte un relief bien pensé, le refrain est tout aussi efficace. Le clip, très bien réalisé, permet aussi de mettre en valeur quelques lieux emblématiques de Lille et de l’univers rock de la ville. On y remarque aussi quelques inspirations du groupe telles que Michael Monroe et les GUNS N' ROSES.

Plus puissant et résolument orienté glam-metal, "Die Nasty" permet de révéler l’aspect plus heavy du groupe. "Sam Evolution", n’est pas sans rappeler l’esprit des RAMONES qui habite aussi THE LADYBOYS. Dédiée à Sam, le bassiste, cette chanson a été composée en 20 minutes. Un premier EP imparable qui, dans la lignée de ses concerts qui ont fait l’unanimité, démontre que le groupe a trouvé ses marques. Nous ne pouvons que leur souhaiter de réussir avec cette première réalisation et à rayonner au niveau national et nous sommes impatients de voir ce que donnera le premier album.

Blogger : Bruno Cuvelier
Au sujet de l'auteur
Bruno Cuvelier
Son intérêt pour le hard rock est né en 1980 avec "Back In Black". Rapidement, il explore le heavy metal et ses ramifications qui l’amèneront à devenir fan de METALLICA jusqu'au "Black Album". Anti-conformiste et novateur, le groupe représente à ses yeux une excellente synthèse de tous les styles de metal qui foisonnent à cette époque. En parallèle, c'est aussi la découverte des salles de concert et des festivals qui le passionnent. L'arrivée d'Anneke van Giersbergen au sein de THE GATHERING en 1995 marquera une étape importante dans son parcours, puisqu'il suit leurs carrières respectives depuis lors. En 2014, il crée une communauté internationale de fans avant que leur retour sur scène en juin 2018 ne l'amène à rejoindre HARD FORCE. Occasionnellement animateur radio, il aime voyager et faire partager sa passion pour la musique.
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