
En cette fin d’année, il est temps de faire le bilan des excellentes sorties qui ont eu lieu. Ces 12 derniers mois ont été riche dans le domaine de l’extrême, avec des groupes toujours plus inventifs, des valeurs sûres qui refusent de démériter, des outsiders qui montent en puissance. Difficile de ne choisir que 10 groupes mais c’est le jeu, ma bonne Lucette. Alors voici les quelques albums qui m’ont fait le plus vibrer en 2025.
En numéro 1, DER WEG EINER FREIHEIT, sans sourciller. Leur album « Innern » allie atmosphères transcendantes et riffs surpuissants pour un post-black haut en émotion.
Et puis dans un ordre aléatoire car les influences sont diverses, je citerai l’incontournable et incomparable BLUT AUS NORD avec son « Ethereal Horizons » cosmique. NIGHTFALL bien sûr puisque « Children Of Eve » est le parfait mélange d’un death massif et d’un doom envoûtant. DRUDKH ensuite et « Shadow Play », efficace et mystérieux à la fois.
Une année n’est jamais vraiment comblée sans un album de THE GREAT OLD ONES et heureusement, « Kadath » a été livré dès le début de l'année 2025 pour une expérience immersive dans le mythe Lovecraftien. Dans un autre univers, celtique celui-ci, on a eu le plaisir de retrouver SAOR et son black metal mystique sur « Amidst The Ruins ». D’ailleurs, en restant dans le celtique, le Gaulois même, BELENOS nous a gratifié d’un notable « Egor », parfait de maîtrise et unique.
Le froid sibérien s’est également emparé de nous avec le très riche album « Nightside » de GRIMA, sombre et nuancé. Et pour rester dans le côté obscur de la force, BEHEMOTH avec « The Shit Ov God » a prouvé qu’il restait dans le haut du panier question intensité et théâtralité. Enfin, 1914 et son blackened death/doom guerrier sur « Viribus Unitis », percutant, transperçant même. Ah, j’ai oublié « Ignis Sacer » de VÍGLJÓS avec son black et son style originaux. Ça fait 11 albums donc ? Et bien tant pis !
J’en profite alors pour caser les incontournables dans un domaine moins extrême : GREEN CARNATION et « A Dark Poem Part 1: The Shores Of Melancholia », première partie d’une trilogie d’un metal progressif de haute voltige, qui reste un des albums que j’ai le plus écouté cette année. Et puis bien sûr le profond « Birna » de WARDRUNA, d’ailleurs parfait pour l’introspection hivernale.
On me chuchote à l'oreille, que j’ai droit à un dernier album et après c’est terminé. Donc, je ne finirai pas l’année sans évoquer de nouveau « Braiding The Stories » de GAAHLS WYRD, toujours inclassable et onirique.
Qu’elle fût riche cette année et que 2026 s’annonce encore pleine de surprises ! Je vous la souhaite en tous cas métallique à souhait.