Le groupe californien fête ses 35 ans avec une nouvelle tournée, histoire de montrer qu’ils font encore partie des patrons. Toulouse, un samedi soir…


Pas mal pour un mois de juin. Enfin, il fait beau et ça se ressent devant le Zénith, tout le monde est souriant. La tournée de TOTO passe par Toulouse et il y a foule. Ce soir, c’est soirée 40/50 ans. Pour les mômes amateurs de musique plus velue, il y a DAGOBA à l’autre bout de la ville...
Entrés dans la salle, ça se confirme. Des fauteuils partout, jusque dans la fosse. Dans la fosse ? Un truc qu’on voit plutôt pour Michel Sardou ou dans un festival de jazz (ah, la trompette dans le jâse…).
Alors on se souvient : 1999, au Palais des Sports de Toulouse. TOTO en concert. On s’était plutôt fait chier. Un truc aussi carré que soporifique. Même si le groupe est connu pour ses ballades plus ou moins "power", ils auraient pu éviter de faire un tiers de la set-list. Alors ce soir effectivement, on se dit qu’on aurait pu prévoir un oreiller.
Et ça repart sur "On The Run" enchaîné avec la fin du plus vieux "Goodbye Eleonore". On ne se rend même pas compte qu’ils ont changé de morceau. TOTO envoie ensuite "Goin’ Home", une bonne chanson enlevée, enregistrée en 1990 avec Bobby Kimball avant son départ, mais publiée seulement 7 ans plus tard, après son retour.
Le lightshow est sobre et efficace, il n’y a pas d’écran, ni d’artifice, ce soir on est venu voir et surtout écouter. Voyage dans le passé, TOTO retrace sa carrière en piochant un peu partout, ils ont matière pour le faire.
C’est parti pour "Hydra". La vache ! Pas encore de ballade, c’est plutôt rythmé. Il faut attendre le cinquième morceau et un solo de synthés au son marqué DX7 de Steve Porcaro, le seul de la fratrie encore disponible, pour que Lukather, aussi à l’aise au chant qu’à la guitare, entame "I’ll Be Over You", à écouter plutôt en regardant la mer l’été avec le coucher du soleil dans le fond, qu’en allant avec des potes à un concert de MOBÜTU dans un rade de Bretagne. Steve Lukather qui interpelle d’ailleurs le public pour le faire réagir, avec une main sur l’oreille, le guitariste étant au sommet de la pyramide des âges du public présent ce soir.
S’en suit "Rosanna", un des plus gros hits du groupe. Joseph Williams et Lukather se partagent le chant. C'est-à-dire que la plupart des personnes sur scène ce soir chantent, et plutôt très bien. A part Simon Phillips derrière son kit de batterie et Steve Porcaro aux claviers, tout le monde s’y met : le groupe est aussi connu pour ses harmonies vocales.

La fin est terrible, avec un break qui n’en finit pas, magistralement interprété et s’achevant sur un plan de piano énervé de David Paich. Il n’y a que de très très bons musiciens sur scène ce soir. Lukather tape un sacré blues avant de rejoindre son micro pour attaquer "Wings Of Time". Encore un gros solo de guitare plein de nuances. Tout à l’air si facile pour eux, ils n’ont qu’à se faire plaisir.
Le plus Heavy "Falling In Between"débarque sans crier gare, avec son refrain aux tonalités orientales. Après une autre ballade, c’est au tour du groove de "Pamela". Steve Lukather s’empare d’une guitare acoustique pour "99", Simon Philips la joue percus, c’est du joli. On revient dans le rock à grosses guitares, plutôt prog. Le public est ravi et reprend les « Whohoho » avec fougue. Batterie en shuffle, bingo ! C’est "Africa", où tout le Zénith reprend en chœur la mélodie.
Le concert se termine avec un nouveau coup de grosses grattes puis un autre tube au cours duquel Simon Philips écœure les quelques batteurs dans le public qui n’étaient pas encore verts, avant l’apparition d’un nouveau backdrop aux couleurs du premier album, retentit alors l’intro au piano de "Hold The Line". Joseph Williams chante en duo avec la choriste Amy Keys. Le public les suit sur tous les refrains.
02 Goin' Home
03 Hydra
04 St. George and the Dragon
05 I'll Be Over You
06 It's a Feeling
07 Rosanna
08 Wings of Time
09 Falling in Between
10 I Won't Hold You Back
11 Pamela
12 99 (Steve Lukather à la guitare acoustique)
13 White Sister
14 Better World
15 Africa
16 How Many Times
17 Stop Loving You
18 Hold the Line
Entrés dans la salle, ça se confirme. Des fauteuils partout, jusque dans la fosse. Dans la fosse ? Un truc qu’on voit plutôt pour Michel Sardou ou dans un festival de jazz (ah, la trompette dans le jâse…).
Alors on se souvient : 1999, au Palais des Sports de Toulouse. TOTO en concert. On s’était plutôt fait chier. Un truc aussi carré que soporifique. Même si le groupe est connu pour ses ballades plus ou moins "power", ils auraient pu éviter de faire un tiers de la set-list. Alors ce soir effectivement, on se dit qu’on aurait pu prévoir un oreiller.
C'est le temps de penser à tout çà que le noir se fait...
Sur le rideau qui cache la scène, des ronds de lumière apparaissent et tournent, bientôt rejoints pas des logos de TOTO à l’ancienne. Synthés façon musique de film. Coups de toms soulignés par des flashs de lights, l'ombre des musiciens se dessinent. Ça démarre, le rideau tombe, la foule se lève pour applaudir comme d’autres le faisaient pour accueillir Jean Lefebvre au théâtre, c’est le tubesque "On The Run". Le groupe profite du premier break de ce morceau (il y en aura beaucoup ce soir), pour coller les premières mesures aussi saccadées que grandioses de "Child’s Anthem",suffisantes pour confirmer que ce sont d’excellents musiciens, mais qui en douterait, et n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour le montrer.
Sur le rideau qui cache la scène, des ronds de lumière apparaissent et tournent, bientôt rejoints pas des logos de TOTO à l’ancienne. Synthés façon musique de film. Coups de toms soulignés par des flashs de lights, l'ombre des musiciens se dessinent. Ça démarre, le rideau tombe, la foule se lève pour applaudir comme d’autres le faisaient pour accueillir Jean Lefebvre au théâtre, c’est le tubesque "On The Run". Le groupe profite du premier break de ce morceau (il y en aura beaucoup ce soir), pour coller les premières mesures aussi saccadées que grandioses de "Child’s Anthem",suffisantes pour confirmer que ce sont d’excellents musiciens, mais qui en douterait, et n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour le montrer.Le lightshow est sobre et efficace, il n’y a pas d’écran, ni d’artifice, ce soir on est venu voir et surtout écouter. Voyage dans le passé, TOTO retrace sa carrière en piochant un peu partout, ils ont matière pour le faire.
C’est parti pour "Hydra". La vache ! Pas encore de ballade, c’est plutôt rythmé. Il faut attendre le cinquième morceau et un solo de synthés au son marqué DX7 de Steve Porcaro, le seul de la fratrie encore disponible, pour que Lukather, aussi à l’aise au chant qu’à la guitare, entame "I’ll Be Over You", à écouter plutôt en regardant la mer l’été avec le coucher du soleil dans le fond, qu’en allant avec des potes à un concert de MOBÜTU dans un rade de Bretagne. Steve Lukather qui interpelle d’ailleurs le public pour le faire réagir, avec une main sur l’oreille, le guitariste étant au sommet de la pyramide des âges du public présent ce soir.
S’en suit "Rosanna", un des plus gros hits du groupe. Joseph Williams et Lukather se partagent le chant. C'est-à-dire que la plupart des personnes sur scène ce soir chantent, et plutôt très bien. A part Simon Phillips derrière son kit de batterie et Steve Porcaro aux claviers, tout le monde s’y met : le groupe est aussi connu pour ses harmonies vocales.

La fin est terrible, avec un break qui n’en finit pas, magistralement interprété et s’achevant sur un plan de piano énervé de David Paich. Il n’y a que de très très bons musiciens sur scène ce soir. Lukather tape un sacré blues avant de rejoindre son micro pour attaquer "Wings Of Time". Encore un gros solo de guitare plein de nuances. Tout à l’air si facile pour eux, ils n’ont qu’à se faire plaisir.
Le plus Heavy "Falling In Between"débarque sans crier gare, avec son refrain aux tonalités orientales. Après une autre ballade, c’est au tour du groove de "Pamela". Steve Lukather s’empare d’une guitare acoustique pour "99", Simon Philips la joue percus, c’est du joli. On revient dans le rock à grosses guitares, plutôt prog. Le public est ravi et reprend les « Whohoho » avec fougue. Batterie en shuffle, bingo ! C’est "Africa", où tout le Zénith reprend en chœur la mélodie.
Le concert se termine avec un nouveau coup de grosses grattes puis un autre tube au cours duquel Simon Philips écœure les quelques batteurs dans le public qui n’étaient pas encore verts, avant l’apparition d’un nouveau backdrop aux couleurs du premier album, retentit alors l’intro au piano de "Hold The Line". Joseph Williams chante en duo avec la choriste Amy Keys. Le public les suit sur tous les refrains.
Salutations, on attend un peu le groupe qui revient pour un dernier morceau clôturant magnifiquement la soirée. Les lumières se rallument. On reste hagard. On sourit. Un excellent moment.
Set-list :
01 On the Run / Goodbye Elenore (avec un break de Child's Anthem)02 Goin' Home
03 Hydra
04 St. George and the Dragon
05 I'll Be Over You
06 It's a Feeling
07 Rosanna
08 Wings of Time
09 Falling in Between
10 I Won't Hold You Back
11 Pamela
12 99 (Steve Lukather à la guitare acoustique)
13 White Sister
14 Better World
15 Africa
16 How Many Times
17 Stop Loving You
18 Hold the Line
