7 mai 2014, 20:22

Korky : le 7ème élément de SHAKA PONK

Blogger : Anthéa
par Anthéa

Nous aurions pu rencontrer les musiciens de SHAKA PONK, mais nous avons décidé, par notre curiosité et notre passion de l'image, de nous pencher sur Korky. Le 7ème élément du groupe, celui qui apporte un flot d'images et qui interloque par le côté ninja camouflé lors des prestations du groupe et de ses déplacements.
Petit moment entre passionnés, juste après la sortie du DVD « Geeks On Stage » et en pleine tournée pour la promotion de l'album « The White Pixel Ape ». Mise en lumière d'un homme de l'ombre ! (propos recueillis par Anthéa Bouquet & Chart).


Bonjour Korky et merci d’avoir accepté de nous consacrer de ton temps, alors tout d'abord, pourquoi Korky ?
C’est un surnom de pote qui traîne depuis longtemps. C’est un pseudo que j’utilisais à l’époque sur les forums avant Facebook. Je n’aime pas trop mettre mon nom et mon prénom sur internet. Je n’aime pas trop m’afficher alors j’ai gardé ce nom-là.

Quand est-ce que tu as commencé à travailler dans la photo et la vidéo ?
J’ai commencé directement avec SHAKA PONK. A la base, je ne suis pas du tout ce milieu mais on va dire, sans me la raconter, que j’avais un œil avisé sur la vidéo. A chaque fois que je regardais un film, j’essayais de comprendre comment ils faisaient. Je saoulais tout le monde dès qu’il y avait un plan qui ne marchait pas. On me disait de la fermer, mais je restais sur le truc qui n’avait pas fonctionné. J’ai toujours aimé çà. Je connaissais les gars de SHAKA PONK avant que le groupe existe. Ils ont commencé à se filmer entre-eux quand ils étaient en Allemagne. Quand ils sont rentrés à Paris, ils se sont dit que ça pourrait être intéressant d’utiliser les rushes pour les mettre sur internet. C’est comme ça qu’est née la "Monkey Tv". Quand j’ai vu le résultat, je leur ai dit que j’avais un caméscope et que de temps en temps je pouvais venir les filmer. Ils ont adoré et m’ont demandé de revenir. A ce moment-là, j’étais serveur alors je me débrouillais pour venir de temps en temps. De fil en aiguille, j’ai fini par venir de plus en plus régulièrement. J’ai mis de l'argent de côté, j’ai laissé tomber mon travail. Je leur ai dit que lorsque je n’aurais plus les moyens je reprendrais mon job.
A cette époque SHAKA PONK n’avait pas le succès qu'il rencontre aujourd'hui. On a commencé au caméscope et puis on a loué un Canon 5D, il y a 4 ou 5 ans, pour voir ce que ça donnait. On a mis un petit objectif dessus et quand on a vu le résultat, on a été bluffés. Du coup, on m’a mis un reflex dans les mains, sans que je ne sache comment ça fonctionnait, et je me suis formé sur internet avec des tutoriels.

Tu t’es formé avec eux ?
Oui, mais comme eux aussi. C’est un processus autodidacte.

C’est peut-être aussi ce qui engendre la réussite non ?
Oui, alors je ne sais pas mais tout ce qu’on utilise on ne l’utilise pas de manière très orthodoxe. Quand des gens viennent bosser avec nous, ils nous disent qu’on est fous. Mais on leur répond que quand on le fait de cette manière, ça va plus vite et ça marche donc... on ne va pas se prendre la tête à procéder autrement.

Vous travaillez d’une manière plus spontanée par rapport à d’autres ?
On donne l’impression de sortir des trucs qui ont coûté cher mais au final... on n'a pas déboursé grand chose.

"Personnellement je ne me considère pas comme un photographe" - Korky

Une des premières fois que l'on a pu vous voir, c’était en 2012 à Lyon, nous avons été surpris par le nombre de GoPro sur scène...
Là, c’était déjà bien rodé. On a essayé de faire des trucs ce jour-là mais qui n’ont pas vraiment marché. On a construit un cercle, mis des GoPro dessus et on a voulu faire un effet "Matrix". On voulait faire ça pour le DVD mais à cause d’un souci technique on n’a pu traiter ces vidéos. Il y avait 30 GoPro sur ce cercle et on l’a posé à différents endroits. On a fait des tests et ça rendait vraiment bien mais c’est long et fastidieux donc on n’a pas eu le temps de le boucler.

Maintenant, tu as un matériel de prédilection pour travailler dans la photo et la vidéo ?
Personnellement je ne me considère pas comme un photographe. Ce que je fais en photo est plutôt hasardeux. Techniquement lorsque je commence à discuter avec un photographe, je suis à la ramasse. Mais bon, je m’en fiche parce que maintenant, le résultat est là. J’arrive à faire de belles photos. S’il faut je bidouille un peu... donc pour mon matériel de prédilection : le 5D de Canon. Je ne sais pas si c’est ce qu’il y a de mieux pour la photo mais c’est ce que j’ai entre les mains. En tout cas, puisque je fais un maximum de vidéos, là c’est mortel ! Je suis passé au Mark III car tu peux écouter en direct ce que tu enregistres. Avec le Mark II tu ne peux pas et parfois j’avais quelques surprises. Le son était dégueulasse ou j’avais oublié de brancher le micro tout simplement, mais ça tu ne t'en rends pas compte. Comme je filme à la volée, avec très peu de plans scénarisés, il faut réagir très vite. Quand j’ai vu ce que le Mark III proposait, je l’ai acheté. Mais je l’ai customisé. Je me suis fabriqué un rig à partir d’objets que j’ai achetés un peu de partout sur eBay. Je dois être assez léger et si je veux le même système avec des matériaux officiels je me retrouve avec quelque chose d’énorme et lourd. Du coup, je me suis construit mon propre outil. Sur scène c’est encore différent car je ne prends pas le son. On utilise celui de la table de mixage et on recale les images ensuite.

Nous pensions que tu faisais quelques photos sur scène, non ?
Très rarement. De temps en temps j’en prends une à la volée, comme la photo que vous avez pu voir de Frah dans la foule, sur Facebook. Mais du coup, elle n’est pas parfaite, pas nette. Je l’ai faite vraiment à l’arrache. C’est vrai que je devrais me mettre un peu plus à la photo. Je pense que j’ai l’œil mais je pourrais faire mieux si je connaissais le boitier. Encore une fois, je ne me considère pas comme un photographe.

 

Tu as certainement déjà répondu à cette question mais peut-on savoir à quoi ressemblait ta vie avant SHAKA PONK ?
Il y a 20 ans, on traînait déjà ensemble dans les bistrots pour faire la fête .Un jour je me suis lancé dans mon propre projet en ouvrant un bar... ça a duré un an et demi et puis ensuite j’ai continué dans la restauration. Mais à côté de çà j’avais mon caméscope. Je m’amusais à filmer les soirées entre potes. Je faisais un peu de montage, des trucs tout pourris, pour m'amuser. Je faisais des DVD pour mes amis. J’aimais bien. Au début avec SHAKA PONK, je filmais avec mon caméscope. Je me planquais dans la foule et je faisais mes plans, ensuite je leur filais les rushes et ils faisaient leurs petits montages. Je me suis rendu compte qu’ils montaient sur "After Effect" et que ce n’était pas la meilleure solution, alors du coup je leur ai conseillé de monter sur "Premiere" parce que tu peux faire des liens avec "After Eeffect". C’est un vrai logiciel de montage vidéo et c’est beaucoup plus simple.

Tu leur as donc apporté de nouveaux outils ?
Oui mais alors j’ai du me battre parce qu’ils avaient déjà leur confort, leurs petites habitudes. Je suis allé chercher le logiciel, je leur ai montré ce que ça pouvait donner. Je leur ai aussi conseillé d'organiser l’archivage des vidéos parce qu'avant ils dérushaient puis jetaient tous après. Le fait de leur proposer de tout garder pour pouvoir aller chercher et reprendre des images nous a permis de faire des clips.

Depuis combien de temps est-ce que vous stockez ? Qu’est ce que cela représente en volume ?
On doit avoir à peu près 40 terra octets de rushes actuellement. On avait tout sur des disques durs et maintenant on s’est fait installer un serveur histoire d’avoir accès à toutes les vidéos comme si elles étaient sur un ordinateur. C’est ce qui m’a permis de faire le DVD.

Comment avez-vous travaillé sur ce film ?
On travaillait chacun de notre côté. Frah avait son ordinateur, j’avais le mien. On bossait aussi l’un pour l’autre et au final ça a donné ce DVD. Logiquement il devait regrouper le concert à Bercy avec un bonus sur la tournée qui devait durer 25 minutes à la base. Je me suis dit que cela ne ferait jamais 25 minutes et encore je trouve que je n’en ai pas mis assez ! Je crois que le documentaire dure déjà 1h20. Je leur ai montré le film terminé et on s’est dit qu’il ne fallait pas le mettre en bonus mais plutôt en introduction de l’univers de SHAKA PONK, pour voir ensuite ce que ça donne en live. Et du coup, c’est devenu aussi un support pour présenter le groupe.

C'est vrai qu'en le regardant on a vraiment l’impression d’être avec vous...
C’est quelque chose de vraiment important pour SHAKA PONK. La proximité avec le public est primordiale. C’est vraiment comme ça que cela fonctionne. Le groupe n’a marché que grâce au public au départ donc c’est quelque chose que l’on garde. C’est la base. On est en train d’essayer de développer un site pour être encore plus proche du public.

"Au départ je ne montais pas sur scène avec eux. Je n’étais pas trop pour." - Korky

Il y a beaucoup de "pages" qui se créent sur Facebook autour de SHAKA PONK. On y trouve beaucoup d’infos...
Ce qui est marrant c’est que cela crée une dynamique. Les paroles du morceau « Wanna Get Free » traitent du sujet. On y parle des réseaux sociaux, des gens qui se lâchent, qui ont beaucoup moins de retenues que dans la vie réelle. Ce titre parle des groupes de fans qui se déchirent entre-eux alors qu’ils soutiennent le même projet. Ca nous fait un peu halluciner. Certains disent qu’ils connaissent le groupe avant les autres, qu’ils connaissent plus de choses sur le groupe ou encore se battent à celui qui aura trouvé l’info en premier. Tout cela n’a pas de sens !

Pourquoi portes-tu un casque sur scène ?
Alors, je vais vous expliquer. J’avais mon appareil photo dans les mains et j’étais habillé avec un short et un t.shirt. Au départ je ne montais pas sur scène avec eux. Je n’étais pas trop pour. Je trouvais que c’était un peu hors sujet. C’est Frah qui insistait pour que je vienne parce que ça donne des images exceptionnelles. En principe il n'y a pas de cadreurs qui montent sur scène avec les musiciens. Petit à petit je jouais de plus en plus avec eux. Je savais où ils se plaçaient. Ils interagissaient avec l’appareil photo. Une fois Frah m’a dit d’y aller, de slamer. J’ai vu le résultat sur les images. J’ai trouvé ça génial et depuis c’est devenu une espèce de rituel. Les gens ont commencé à se demander qui était ce photographe qui squattait la scène et donc on s’est dit qu’il fallait me trouver un look. Je cherchais des masques au départ. J’en avais trouvé un de paint-ball avec une casquette à l’envers et ça faisait l’affaire. Et puis il y a eu un concert, à Rouen je crois, où j’ai slamé du fond de la salle avec Frah... je l’ai suivi et ça a créé un putain de mouvement de foule ! Les gens qui étaient devant sont repartis vers l’arrière et ceux de derrière vers l’avant et des vides se sont formés. Je suis tombé la tête la première sur le sol. J’ai eu un traumatisme crânien et suite à ça je me suis acheté un casque sur lequel j’ai fixé mon masque de paint-ball avec une lumière sur le front. Avant j’avais juste une lampe torche à la main parce que par moments Frah se mettait très en avant sur scène et sortait du champ des lumières. On ne le voyait plus et du coup je l’éclairais avec ma petite lampe torche à la main. Maintenant que je l’ai sur le casque, j’ai juste à appuyer sur un bouton. De toute façon SHAKA PONK, c’est des bouts de scotch vous savez... je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de voir l’émission "Taratata" qu’on a faite à Carcassonne... Il y a deux espèces de gars baraqués avec des casques et deux écrans sur lesquels on voyait Frah et Sam. J’ai ramené deux casques de motos pourris, on a acheté deux écrans qu’on a collé, on a fait traîner des câbles jusqu’à l’arrière de la scène. On a pris deux portables qu’on a retourné et on filmait la gueule de Frah et de Sam. Le rendu est bien. C’est comme les caméras sur les micros, c’est des bouts de scotch tout ça. On fait vraiment tout nous-mêmes.

Il doit y avoir parfois des ratés non ?
Dès que l'un d'entre-nous a une idée, on ne se pose pas de question, on essaie. D’ailleurs en ce moment Mandris (le bassiste - ndlr) est en train de construire un truc avec des ballons gonflés à l’hélium et une GoPro fixée dessous. On va voir, on va essayer quelque chose. Peut-être que ça ne donnera rien mais si tu n’essaies pas tu ne peux pas le savoir. Il ne faut pas avoir peur de perdre du temps, de l’énergie et même un peu d’argent sur des expériences, sinon tu n’avances pas.

Du coup, vous faites vraiment absolument tout de A à Z...
On essaie parfois de faire intervenir des gens parce qu’on est un peu submergés de travail et un peu fatigués aussi, ça dure depuis un certain temps cette histoire !! Le problème c’est que les gens n’ont pas ce mode de fonctionnement. Ils sont nettement plus académique ce qui prend beaucoup plus de temps, d’argent, pour arriver à des résultats qui ne nous satisfont pas forcément. On a encore du mal pour le moment à trouver les bonnes personnes à qui déléguer ce genre de travail. Ca ne vient pas forcément des gens mais je pense qu’on a une façon de bosser qui est particulière... et pas forcément la leur.

Tout le monde dans le groupe met la main à la pâte ?
C’est un fait, et on le revendique. Pour la captation du DVD à Bercy, il y avait 28 caméras et c’est quelque chose qui n’existe pas ailleurs. Quand tu dis à un professionnel que tu veux monter un DVD "live" avec des rushes de 28 caméras, il te dit que tu es fou. Même les logiciels ne gèrent pas çà et du coup on bidouille pour arriver à le faire.

 

"Il n’y a que "Taratata" qui nous avait fait l’honneur de nous inviter pour une ou deux émissions" - Korky

Qu’est-ce que ça représente en volume ce que tu sors pour un concert par exemple ?
Quand on fait une captation pour la "Monkey TV" comme à chaque concert d'ailleurs, il y a à peu près 130Go de rushes.

Est-ce que tu as d'autres projets en dehors de SHAKA PONK ?
Je commence à être sollicité de plus en plus. On a passé un cap où maintenant on collabore souvent avec les télés qui veulent bosser avec nous. Par exemple pour "Alcaline" (France 2), j'ai fourni les rushes du off. Le fait de travailler la vidéo et les résultats du groupe aux Victoires de la Musique, ça nous a ouvert des portes. On peut intervenir sur les montages des vidéos live, utiliser les GoPro comme pour "l’Album de la Semaine" sur Canal+. Je leur fourni les rushes, ils les insèrent, nous montrent le montage et ça nous permet de faire deux ou trois modifications pour que le résultat colle vraiment à l’image de SHAKA PONK. C’est très léger mais c’est quand même un sacré avantage. C’est tellement important pour nous la vidéo et comme c’est aussi une de nos revendications, si ensuite ce qui est diffusé à la télé ne colle pas, c’est un peu dur.

Du coup, vous êtes exigeants...
Oui, on est des "casses-couilles" ! Mais les gens sont super cools avec nous, "Taratata", "Alcaline", Canal+… Ils acceptent nos contraintes. Ils sont contents du résultat. Si on était juste chiants pour être chiant, ça ne marcherait pas. Le succès nous aide à avoir la main sur plusieurs choses et ça se passe plutôt bien pour l’instant. C’est sûr que si on avait moins de succès, ce serait différent.

En ce moment, vous êtes plutôt en tête des ventes ?
Oui, ça marche plutôt bien mais il faut être lucide, ce n’est pas grâce à la vente de CD que l’on vit mais des concerts. S’il n’y a plus de live, il n’y a plus de SHAKA PONK. Vivre de la musique aujourd'hui est quelque chose de très difficile.

Evidemment SHAKA PONK prend toute sa dimension en live...
Je prends un malin plaisir à inviter des amis en concert et qui n’aiment pas forcément le groupe, ni le style de musique, juste pour qu’ils se fassent une idée. Pas un seul m’a dit un jour que c’était nul. Ils m’ont tous dit : « Ok, ce n’est pas ma came mais putain ça défonce ! ». J’ai remarqué ça aussi chez les journalistes qui viennent parce qu’il faut venir, parce que le groupe est à la mode. Ils disent que ce n’est pas leur son mais que ce qui se passe sur scène et l’osmose avec le public sont vraiment impressionnants. De toute façon, c’est comme ça que le groupe s’est construit. Avant le premier Zénith, le groupe n’existait pas médiatiquement. Il n’y a que "Taratata" qui nous avait fait l’honneur de nous inviter pour une ou deux émissions. Nagui s’intéresse énormément aux nouveaux artistes, aux groupes qui émergent et les trucs un peu novateurs. Les radios nous boudaient parce qu’on avait un style particulier. Un jour le label a décidé de faire le Zénith de Paris. On leur a dit que c’était des grands malades et qu’on ne remplirait jamais cette salle. En fait un mois avant le concert, on était complet à la plus grosse jauge. C’est là que les médias se sont demandés ce que c’était que ce groupe qui remplissait une salle sans faire de promo. Les gens se sont déplacés, ont vu le spectacle et se sont rendus compte du truc. Ils ont alors commencé à chercher des morceaux à diffuser à la radio, « My Name Is Stain » en particulier. Même si ce titre ne représente pas vraiment le groupe, le public s’est élargi. Certaines personnes ne se seraient jamais intéressées au groupe sans ce morceau. Des puristes ont grincé des dents quand ils ont vu un nouveau public s’intéresser à SHAKA PONK. Pour nous ce fut un vrai tournant. C’était la plus grosse salle dans laquelle le groupe avait joué à ce moment-là et c’était hallucinant de la remplir de la sorte, juste par le bouche à oreille avec tous ces gens qui nous suivaient depuis des années. Et c’était aussi un tournant parce qu’on a commencé à vendre des CD. On s’est dit qu’on pourrait lancer des projets plus gros que ce qu’on faisait jusqu’ici.

Il est vrai que la dernière tournée est visuellement impressionnante...
Et encore, on aurait aimé faire mieux que çà ! On avait des idées que l'on n'a pas réalisées. De toute façon, dans un projet artistique tu dois viser haut pour avancer. Si tu te reposes sur tes lauriers, tu meurs. Tu n’intéresses plus personne.

En tout cas en France vous êtes les seuls à proposer ce genre de prouesse !
On commence à se faire copier. D’un côté tu as envie de dire : « Ah les salauds ils nous ont singés ! », mais en même temps s’ils copient, c’est que c’est bon. Cela devient un moteur pour faire des trucs encore plus novateurs à chaque fois. J’ai vu des gars commencer à mettre des GoPro sur les micros alors qu’avant tout le monde se foutait de notre gueule !

On te laisse le mot de la fin Korky ?
Que cela dure le plus longtemps possible ! Je ne sais pas où on va mais on y va !

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Photos © Anthéa Bouquet - Chart Live Phoography - Christian Ballard

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Au sujet de l'auteur
Anthéa
Anthéa est une artiste dont l'implication pour la cause musicale est évidente, reporter freelance et collaboratrice de HARD FORCE dans la région lyonnaise. L'expérience de cette jeune photographe se forge sur des bases solides et une impressionnante motivation. Cette passion musicale et photographique mène Anthéa sur de très nombreux domaines, que ce soit les live reports ou les photographies promotionnelles et visuels de groupes. Elle a su varier son activité afin de couvrir toute l'étendue de cette culture artistique. Sa force est l'alliance de la photo et la musique : elle a choisi de joindre les deux afin d'en faire sa profession. Le metal dans sa globalité et la photo depuis de nombreuses années, Anthéa Photography en est le résultat.
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