2 mai 2014, 0:04

DOOMRIDERS @ Paris (Le Glazart)

Un début de weekend marqué par le départ de nombreux Parisiens mais pas tous. Le noyau dur est présent au Glazart pour le cataclysme annoncé : DOOMRIDERS. Unique date française pour cette tournée et donc une présence plutôt inespérée sur le territoire.

Ce qui est frappant avec BEASTMILK, la deuxième formation invitée de l’affiche, c’est la sonorité presque légère qui s’en dégage, nos oreilles étant évidemment aiguisées et préparées pour une certaine dose de violence. Belle voix baroque, un brin perturbée, de la part du frontman, batterie grave et réglages de la guitare juste ce qu'il faut en terme de saturation. L'ensemble nous rappelle nos premières amours en matière de musique dark… le mot clé est dévoilé ! En effet, les compos des Finlandais retentiront comme la juste alliance entre le post-punk couillu et le batcave givré. Un groupe atypique car remettant au goût du jour des styles de musiques eighties / pré- eighties pas vraiment habituels en 2014 (ou du moins en ces lieux). Du vintage en somme mais une découverte intéressante et un choix audacieux pour ce sombre prélude, les nostalgiques seront les plus ravis.

On passera du soundcheck ennuyeux au show des Bostoniens DOOMRIDERS en un clin d’œil. En comparaison avec ce que l’on a vu précédemment, on a l’impression de bondir d’une dimension à une autre… mais les deux ne sont pas si éloignées. L’influence étant dans tous les cas "old school". Que dire sur le son, il est assurément brut, on peut même l’affirmer primaire. La voix puissante et rugissante de son leader Nate Newton (CONVERGE) ne peux laisser indifférent, la rythmique est massive, implacable et ultra saturée, quant à la batterie, elle est increvable.

Derrière tout ce chaos, quelques mélodies qui paraissent reposantes lors de cette déferlante. Un concert qui se nuancera tout de même au fur et à mesure. Pour l'instant, on laisse la place au défouloir auditif, voire physique, pour une minorité (et avec le sourire en prime). Des extraits du dernier album répondant au doux nom de « Grand Blood » seront interprétés et cela sans accrocs. Petit complément d’information de la part de son leader : « Cet album est magnifique et il faut aller l'acheter au stand-merch rapidement, alors vous attendez quoi ?! ».

Morceau éponyme de leur premier recueil « Black Thunder » sorti en 2005, riff rock imposant avec un Nate infatigable, s'égosillant toujours autant. Les fans ressentiront alors certainement une titillante similitude avec le respectable CONVERGE, une philosophie assez commune et bien sûr un acharnement similaire.
Ils s'éclipseront rapidement pour introduire un rappel de quinze minutes qui débutera avec un long larsen ouvrant sur une nouvelle fournée largement énervée, avec des titres un soupçon heavy mais en majorité hardcore, de vraies tueries pour résumer. A cela, rien à ajouter, un show rapide, simple et efficace.
Rendez-vous le lendemain même lieu même heure même délire avec EAGLE TWIN....

Blogger : Jérôme Graëffly
Au sujet de l'auteur
Jérôme Graëffly
Nourri dès son plus jeune âge de presse musicale, dont l’incontournable HARD FORCE, le fabuleux destin de Jérôme a voulu qu’un jour son chemin croise celui de l'équipe du célèbre magazine. Après une expérience dans un précédent webzine, et toujours plus avide de nouveautés, lorsqu’on lui propose d’intégrer l’équipe en 2011, sa réponse ne se fait pas attendre. Depuis, le monde impitoyable des bloggers n’a plus aucun secret pour lui, ni les 50 nuances de metal.
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