1 juillet 2014, 18:21

MADBALL : Freddy Cricien

Blogger : Meta Lias
par Meta Lias


 

MADBALL est une véritable boule d'énergie, depuis 16 ans ils sillonnent les scènes pour faire partager leur musique. Et entre concerts et sessions studio, ils ne s'arrêtent jamais. À l'occasion de la sortie de leur nouvel opus « Hardcore Lives »​, Freddy Cricien, le vocaliste de MADBALL a accepté de répondre à nos questions.
 

Que peux-tu nous dire à propos de l'évolution de MADBALL depuis 1988 ?
Je pense que cette évolution a été progressive et savoureuse. On développe notre style et notre musique assez organiquement, c'est de cette manière qu'on a grandi et lorsque Hoya nous a rejoint en 1993, tout s'est vraiment consolidé.

Pourquoi avoir choisi ce titre « Hardcore Lives » ? Est ce que cela reflète l'âge d'or du Hardcore ?
Oui, on est en plein dedans ! J'aime penser que cet album est à la fois nostalgique et progressif. C'est une déclaration, une sorte de rappel pour tous ceux qui partagent notre culture et tous ceux qui ne la connaissent pas encore.

Peux-tu nous raconter le processus d'enregistrement de « Hardcore Lives » ?
C'était assez lent. Haha. En fait tout s'est accéléré quand on a commencé à évoquer une ligne directrice. Nous avions quelques riffs qui persistaient depuis un moment (environ 1 an), à un moment il fallait vraiment s'y mettre donc on a commencé à arranger ce qu'on avait, créer de nouvelles choses et structurer tout ça. Malgré nous, cela s'est révélé être plutôt rapide. Ça commençait à faire long depuis notre dernier album donc peu importe la manière, on est super contents du résultat final.
 


 

"on reverse une partie de nos royalties aux enfants démunis de la favela d'Arpoador au Brésil." - Freddy Cricien


Quelles ont été tes meilleures sources d'inspiration ?
Comme toujours je m'inspire de la vie, de tous ses aspects, le bon, le mauvais et le plus laid. Ma famille m'a aussi beaucoup inspiré : le fait d'avoir un fils et toutes les responsabilités affiliées mettent d'avantage la pression. Dans le bon sens évidemment.

Sur certains de vos albums une partie des bénéfices revient à une association caritative pour les enfants, ce qui est super, est-ce que c'est une connexion new-yorkaise ?
En fait, on reverse une partie de nos royalties (quand on en voit la couleur haha) aux enfants démunis de la favela d'Arpoador au Brésil. On a plusieurs amis qui y vivent, et tout le monde s'investit et se sent concerné par ce qu'on fait. C'est d'ailleurs là-bas qu'on a tournée l'intégralité de nos vidéos, on y était encore cette année !

Que penses-tu de l'évolution de la musique hardcore depuis 25 ans ?
À vrai dire je ne sais pas trop... on a grandi avec le hardcore, ça nous a aidé à créer notre propre musique donc la manière dont le genre évolue n'est pas surprenante. C'est comme toutes les cultures underground qui sont en perpétuelle évolution tout en restant solidement ancrées à ses racines. Tout du moins c'est ainsi que je vois les groupes qui perpétuent le mouvement.
 


 

À ton avis, quelles sont les plus grosses différences entre tourner en Europe et tourner aux Etats-Unis ?
En dehors des différences géographiques et culturelles, c'est un plus gros "marché" pour nous. Aux Etats-Unis il y a encore quelques villes qui sont toujours "à l'ancienne", où on peut encore jouer comme au bon vieux temps, alors qu'en Europe on a l'impression que tout le monde a adopté cette culture underground. Quand on tourne là-bas on se sent vraiment comme à la maison.

Quels sont tes plus beaux souvenirs de tournée ?
J'en ai tellement ! L'histoire étant en cours, c'est difficile de faire un choix.

Préfères tu jouer en salle ou en festival ?
Les deux sont cool. Nous on vient du monde obscur des clubs, mais au fur et à mesure on a été amenés à apprécier les shows plus gros, les festivals, etc... on a toujours eu de bonnes expériences quelle que soit la scène, et c'est une sacrée chance quand tu fais de la musique underground, surtout du hardcore !

Une tournée prochaine en Europe ?
On commence notre tournée sur les chapeaux de roue le 6 Juillet, on sera en Europe aux alentours du 19. On espère y voir tout le monde !
 

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