Le principe du concours ?
Une question chaque jour, ici, à 18h30. Vous ne répondez pas tout de suite, mais attendez la dernière question, le jour de clôture le 19 octobre prochain pour nous communiquer toutes vos réponses à l'adresse suivante : concours@hardforce.fr
CE SOIR... KING'S X
C'est fou quand on se replonge dans la presse spécialisée des années 88-90 de voir à quel point cette période a été prolifique et riche en formations de tous poils. Ici surgissait un FAITH NO MORE, là un MASTERS OF REALITY, ou encore là un KING'S X. Des musiciens à part, dont le bagage musical était tellement vaste qu'ils ont donné eux-mêmes naissance à de nouvelles approches, de nouveaux courants et ouvert les esprits. Qu'aujourd'hui on les ai délaissés ou oubliés, c'est évidemment injuste. On ne jure que par QUEENS OF THE STONE AGE sans se rappeler ce que Chris Goss et MASTERS OF REALITY ont fait pour le desert/stoner. Et KING'S X ? Écoutez l'accordage de la basse de dUg Pinnick (autrefois Doug, celui-là même qui est aujourd'hui dans KXM avec Ray Luzier et George Lynch) sur "Out of The Silent Planet" en 1988 et vous réaliserez où la scène de Seattle (mais pas que... la pratique n'existait pas dans le metal) est allée trouver ses sonorités, quelques années plus tard, SOUNDGARDEN et ALICE IN CHAINS en tête (à tel point que pour les albums "King's X" et "Dogman", le public a cru qu'ils se raccrochaient au grunge par opportunisme !). KING'S X, c'était dès le second album ("Gretchen Goes To Nebraska") la pureté du blues et du gospel allié au metal, au prog, au classic rock et à la pop... Toute la musique américaine digérée et restituée avec une originalité sans pareille, la musique noire, la musique blanche, avec des harmonies vocales (à trois, chacun s'y met), des envolées de guitare en solo, des rythmes syncopés, un truc hors du temps. Tellement ailleurs, dans sa dimension, que KING'S X n'a jamais trouvé autre public que des fans inconditionnels et définitifs. Autant dire une sorte de confrérie qui n'a jamais pu vraiment élargir son cercle. Plongez-vous dans ces cinq albums, retirez-en les plus belles pépites ("Goldilox", "Over My Head", "Summerland", "It's Love", "Moanjam", "Lost In Germany", "Black Flag", "Dogman" ou encore "Cigarettes") et rendez hommage à un trio rare, originaire du Texas, et sans barbe.
Une petite pensée pour le génial batteur Jerry Gaskill qui traverse actuellement des épreuves de santé difficiles...
QUESTION N°8 : En mars 1991, pour qui KING'S X ouvre-t-il les concerts et notamment à Paris (Bercy) ?