27 juin 2020, 18:00

LES CAHIERS DE L'ETE #01

• De 1975 à 1980

Blogger : Crapulax
par Crapulax


Covid ou pas Covid, mes petits cocos c'est l'heure des révisions ! Alors pas question de prétexter d'avoir trop mangé à midi pour aller piquer un roupillon les pieds en éventail sur le transat, pas question de feindre l'insolation pour aller se vautrer sur le hamac au milieu du jardin et pas question non plus de fuir ses obligations au milieu de la piscine dans votre bouée en forme de canard (il y en a qui les collectionne, vraiment !). Prenez donc soin d'emporter ces petits lecteurs mp3 avant d'y aller car cette année c'est la fête : une partie des chroniqueurs de HARD FORCE ont mis la main à la pâte tant et si bien que vous n'aurez non pas 1 mais 2 CAHIERS DE L'ETE par semaine : un consacré au metal mignon, l'autre au metal un peu plus... grognon !

Prenez bien des notes parce qu'en septembre, il se pourrait bien que vous vous fassiez piéger par une interro surprise... Voici la 1ère leçon en guise d'introduction, de 1975 à 1980.


Alice Cooper - Welcome To My Nightmare (1975)
Concept album intrigant et malsain, surtout pour l'époque, il regorge de compositions addictives. De la terrible ballade "Only Women Bleed" au terrifiant "The Black Widow", l'univers cauchemardesque décrit par Vincent Furnier alias Alice Cooper est aussi théâtral que le personnage qu'il incarne. Il n'y a rien à jeter dans ce huitième album : l'atmosphère de film d'horreur installée dans "Steven" ou le plus punchy "Some Folks" montrent autant de facettes sordides d'un artiste confirmé. Un film au titre éponyme sera même issu de « Welcome To My Nightmare ». Impossible d'en réchapper.
(Aude)


HAWKWIND - Warrior On The Edge Of Time (1975)
Comportant un certain Lemmy Kilmister dans ses rangs, le groupe londonien HAWKWIND n'a pourtant pas grand chose à voir avec le furieux MOTÖRHEAD qui naîtra quelques mois plus tard. Il est en effet ici question de rock psychédélique, lorgnant sur de spacieuses envolées progressives ponctuées de jolies lignes de basse. Quelques accélérations viennent ponctuer l'ensemble avec classe ("Assault and Battery" et "Magnu" tout deux rentre-dedans à souhait) et le tout sonne avec une classe et une authenticité indéniable, quarante-cinq ans après son auguste conception. Magique !
(Clément)


BLACK SABBATH - Technical Ecstasy (1976)
A l'instar d'un "Tyr" ou d'un "Cross Purposes" honnis tous deux par la majorité des fans du BLACK SAB', ce "Technical Ecstasy" souffre lui aussi d'un manque de reconnaissance flagrant. Et pourtant, cet album recèle de petits bijoux tels le classieux "You Won't Change Me", la magnifique ballade "She's Gone" ou encore le fougueux "Dirty Women". Mais rien n'y fait, sa pochette typée prog' et son côté très policé lui confère toujours, quarante-quatre ans plus tard, un statut de vilain petit canard dans la discographie du groupe. Qu'il ne mérite en rien. Coin coin.
(Clément)


AC/DC - Powerage (1978)
Considéré comme l'album le plus sous-estimé des australiens à cause des ventes situées en deçà des précédentes productions (certainement pas à cause de son contenu, il y a de quoi faire sauter la moitié de la planète avec des titres comme "Riff Raff", "Up To My Neck In You" ou "Kicked In The Teeth", sans oublier le bluesy "Gone Shootin'" ou des hits fulgurants comme "Sin City"), « Powerage » marque surtout les débuts de Cliff Williams, le cinquième bassiste historique du groupe.
(Crapulax)


VAN HALEN - Van Halen (1978)
Comment passer à côté de cet album culte contenant quelques-uns des tubes du groupe américain ? Premier en date de la longue discographie, « Van Halen » est le chef-d’œuvre d'un line-up hors du commun : un guitariste hors-pair en la personne d'Eddie Van Halen, un chanteur aussi talentueux que charismatique, David Lee Roth, un batteur indécent, Alex Van Halen et l'excellent Michael Anthony à la basse. Avec des prouesses techniques et artistiques tel "Eruption" ou les hymnes rémanents "You Really Got Me " ou "Ain't Talkin' 'Bout Love", l'album est un incontournable pour tout fan de (Hard) Rock.
(Aude)


KROKUS - Metal Rendez-Vous (1980)
La formation suisse a souvent (plus à tort qu'à raison) été comparée au groupe des frères Young ! Mais calquer le style d'un autre est une chose, faire aussi bien que lui en est une autre. Et de ce côté-là, KROKUS a su proposer tout au long de sa carrière et particulièrement ici des titres accrocheurs et efficaces comme ce "Back-Seat Rock'n'Roll", ce "Bedside Radio", cet inoubliable "Tokyo Nights" ou ce "Heatstrokes" de folie. Et que penser du planant "Streamer" ? Que du bonheur, vraiment.
(Crapulax)

A la semaine prochaine...

Blogger : Crapulax
Au sujet de l'auteur
Crapulax
Véritable touche-à-tout venant du metal underground : ancien animateur radio de l'émission TRANSAM ROAD (1989/1995), rédacteur de fanzines (CREME D'ANDOUILLE), ex-chanteur et guitariste rythmique au sein du groupe de Post-Hardcore SCREAMING SHORES (2006/2011). Également artiste graphique : affiches de concerts, jaquettes de démos, logos, caricatures de stars du Metal et divers comics (SEXUAL TENDENCIES, PAPY METAL, NEOBLASPHEMATEURS).
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