11 juin 2012, 0:00

FIREWIND : "Few Against Many"

Album : Few Against Many

Septième album du rutilant bolide customisé FIREWIND, conduit pied au plancher par le véloce (et quasi mercenaire : DREAM EVIL, MYSTIC PROPHECY et NIGHTRAGE, ARCH ENEMY, OZZY OSBOURNE, SIGH, OLD MAN'S CHILD... ), Kostas Karamitroudis (Gus G. en plus light), voici que déboule le (vif) argenté metal croustillant « Few Against Many », qui après un trop fade « Days Of Defiance » (2010) décevant, renoue avec une bien belle inspiration constellée de joyeux moments électriques et mélodiques, aux soli ravageurs évoquant un Mustaine rageur (« Wall Of Sound », tonitruant), aux ritournelles entêtantes (« Losing My Mind ») , à l'ossature "thrashisante" et syncopée qui devrait faire mourir d'envie tous les ANTHRAX de la planète et rendre encore un peu plus amoureux les nostalgiques d'un ALICE IN CHAINS période Layne (le morceau « Losing My Mind », encore).

Bombastique dans ses moindres recoins (la recette de ces grecs affamés est maintenant connue), on y ressent quand même une envie plus poussée de montrer les crocs sans laisser le temps à l'auditeur ravi de souffler (« Few Against Many » et son planant solo trouant la couche d'ozone par tant de superbe et malmené par une section rythmique pachydermique).
On retrouve la sève salvatrice qui alimentait le fabuleux (et juke-box parfait) « Allegiance » (2006), ainsi que son clone immédiat « The Premonition » (2008). Quand on y pense, presqu'un sans faute.
Comme toujours (mais est-il nécessaire de le rappeler), absolu bonheur que les chaudes vocalises exceptionnelles du missile Apollo Papathanasio qui, depuis 2006, transperce par sa maestria phonique la stratosphère et expédie FIREWIND au-delà de ce que l'on est en droit d'espérer lorsqu'on achète un CD (et dans ces temps de crise soyez-en remerciés), dans la catégorie Power Metal.

Grosse, grosse qualité.
Mixé / couvé par le tranchant Jason Suecof (TRIVIUM, DEATH ANGEL), on "cruise", on avale du bitume façon corvette, on assassine des moustiques. C'est une autoroute de bonheur sur laquelle galopent de fiers chevaux crinières au vent (« Destiny », sautillant comme n'importe quel morceau de DRAGONFORCE), c'est un thrace avide de victoires combattant jusqu'à son dernier souffle (« No Heroes No Sinners »), c'est cette parfaite rondelle qui se rangera aux cotés de vos precieux WHITESNAKE et autres Jorn Lande.
Juste nécessaire et imparable.

Blogger : Mel Delacroix
Au sujet de l'auteur
Mel Delacroix
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK