20 août 2016, 19:40

RATT

"Detonator" - 1990 (Atlantic Records)


Joindre l’utile à l’agréable… Ecoutez l’album chroniqué en cliquant sur ce lien.

Cinquième album du groupe et un nouveau départ pour RATT après une déconvenue sur l’album précédent. Exit Beau Hill à la production et engagé le prolifique Desmond Child pour composer des hits à la chaîne ! Le gaillard produira dans sa carrière une flopée de hits (AEROSMITH fait appel à lui sur « Permanent Vacation » et Alice Cooper sur « Thrash » avec le succès que l’on connaît). Un certain Jon Bon Jovi est même présent au micro pour assurer des chœurs.
RATT connaît un grand succès depuis ses débuts mais « Detonator » sonne le début de la fin (le disque se vendra d’ailleurs moins bien que ses prédécesseurs). Le guitariste Robbin Crosby est toxicomane jusqu’à l’os et la tournée est infernale en raison principalement de ces problèmes. Qu’importe, nous avons affaire-là à un album solide (n’en déplaise aux fans de la première heure). Les deux premiers titres à eux seuls "Shame, Shame, Shame" et "Lovin’ You Is A Dirty Job" valent l’écoute. Du glam, du vrai et pas l’ersatz de sleaze que nous pouvons avoir de nos jours. Et s’il y a un genre metal qui n’appartient qu’aux 90’s, c’est bien le glam tiens ! (Nostalgique) Ah, les guitares de Robbin et Warren DeMartini superposées à l’infini, les légères nappes de claviers avec ces chœurs larger than life en fond... Le mid-tempo "One Step Away" ou le titre "Hard Time" nous évoquent certes un peu trop le multi-platine « Dr. Feelgood » de MÖTLEY CRÜE sorti l’année précédente mais on est dans du bon, ne boudons pas notre plaisir. L’incontournable ballade de ce genre d’albums, "Givin’ Yourself Away", n’est pas trop sirupeuse et au final, « Detonator » est constant et n’a pas à rougir de son contenu.

"Lovin’ You Is A Dirty Job"
 


 

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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