Un one-hit wonder, voilà comment l’on appelle un groupe comme JOHNNY CRASH. Car oui, c’est un groupe et non pas le nom de son leader/chanteur (qui pour info se nomme Vicky James Wright). Mais un full of hits album alors ! Parce que ce « Neighbourhood Threat » qui sort le 9 février 1990 est une merveille de hard rock US comme seuls les Américains savaient le faire en Californie à cette époque mais mixé cependant en Angleterre aux Battery Studios, là même où IRON MAIDEN a travaillé pour l’album « Killers ».
La photo de groupe à l’intérieur du livret nous évoque de suite un GUNS N’ ROSES époque « Appetite… » mais la musique délivrée par J.C. s’ancre bien plus dans le blues et le rock binaire que la bande à Axl Rose. Ils dégoupillent d’entrée de jeu une grenade offensive avec "Hey Kid" (qui bénéficiera d’un support vidéo et que vous pouvez visionner en fin d’article) et ça s’enchaîne ensuite comme à la parade. Des brûlots tels que "No Bones About It", "All The Way In Love" ou le très AC/DC-ien "Axe To The Wax" mettent les cervicales à rude épreuve : headbanging assuré ! Parmi les 11 titres qui composent ce disque, on peut aussi retenir l’excellente semi-ballade "Freedom Road" ou "Trigger Happy". 40 mn courtes mais qui passent comme une lettre à La Poste (quand elle fonctionnait correctement).
A la suite de cet album, le batteur Stephen Adamo (aucun lien de parenté avec l’auteur de "Les Neiges du Kilimandjaro") quittera le groupe et sera brièvement remplacé par Matt Sorum avant son transfert chez GUNS N’ ROSES. Adjonction brève également d’un claviériste en la personne de Dizzy Reed, qui rejoindra lui aussi le line-up des Gunners avec Sorum. Je parlais d’un groupe catégorie "one hit wonder" car ensuite, plus rien jusqu’en 2008 et un second album au nom parfaitement adapté, « Unfinished Business » (travail inachevé) et sur lequel on peut retrouver les sieurs Reed et Sorum.