30 avril 2017, 16:14

FURIES

"Unleash The Furies"

Album : Unleash The Furies

Il était une fois dans une galaxie lointaine, très lointaine… Vous avez déjà tous vu ces mots s’afficher sur vos écrans de cinéma ou télé. Et ils sont on ne peut plus approprier pour définir l’approche et le style du groupe FURIES. Formé de Lynda Basstarde au chant et à la basse et Zaza Bathory à la batterie pour la partie féminine du groupe (qui était à ses débuts 100% girl-power) et de Billy Laser et Sam Flash (Rockin’ Man ?) aux guitares, voilà les quatre z’amis qui reviennent avec deux nouveaux morceaux et nous les présentent sur un support vintage en diable : la K7.
FURIES dispense depuis quelques années un heavy metal rétro à l’envie, sans que cela ait une quelconque connotation péjorative, et fort bien envoyé pour ne rien gâcher. On pense de suite à leurs compatriotes suédois d’ENFORCER pour vous donner une idée. Et ces titres alors ? J’y viens.

Pour le contenu de cette K7, le premier titre "Unleash The Furies" pose ses flight-cases comme il faut avec un riff percutant et rapide comme du bon speed à l’ancienne. La rythmique est à l’avenant et Lynda pousse sans problème dans les aigus. Son timbre de voix est très agréable et les chœurs que l’on peut entendre (merci les gars !) apportent ce qu’il faut d’épaisseur supplémentaire. Le break est efficace et permet d’introduire une ligne à deux guitares que ne renierait pas le IRON MAIDEN des débuts. La fin du solo en doublé nous rappelle le HELLOWEEN période Keeper. Bref, ce titre donne envie que le groupe nous "unleash" plus de morceaux encore.
Sur la face B, on retrouve une chanson que la formation parisienne a déjà eu l’occasion de roder en concert. "Prince Of The Middle East" débute par un beat de batterie bien lourd et un riff qui annoncent un petit côté épique et lorsque la basse de Lynda vrombit dans les enceintes (mention aux ingés-son qui ont bien su retranscrire le son typiquement 80’s recherché par le groupe), on se laisse headbanguer tout seul. Le titre d’une durée de 5 mn permet de laisser de la place aux parties instrumentales (les soli sont parfaits) et la cassure du refrain est une belle trouvaille.

Conclusion : joie et frustration mêlées car « c’est tellement bon que c’est trop court » (cette phrase est sponsorisée par Finger de Cadburry). Certes, cela nous fait patienter car leur premier CD commence à dater mais on attend de pied ferme l’album complet s’il vous plaît mesdames et messieurs !
En attendant, vous êtes invités à vous procurer cette K7 séance tenante et allez voir FURIES si d’aventure (en aventure), leur nom apparaît sur une affiche près de chez vous.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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