Dans la série « je joue du bon vieux thrash des familles à 200km/h sans frein et sans guidon », voici une formation australienne prête à débouler plein taquet dans vos enceintes avec son troisième album au fond de leur poche... kangourou, cela va de soi !
Prière de prendre une assurance spécifique pour votre crâne dans les plus brefs délais parce qu’à la seconde où vous poserez leur CD sur la platine, vous risquez d’être pris d’une violente crise de headbanging et d’envoyer frénétiquement votre tête valdinguer n’importe où : dans votre petit déjeuner encore chaud, votre PC au boulot, dans le miroir de la salle de bain, le volant de votre voiture, la tête de l’agent de sécurité à l’entrée du Hellfest voire d’écraser vos propres pieds pour les plus souples d’entre-vous (moi ça risque pas de m’arriver, j’ai une sécurité abdominale qui me fait automatiquement repartir en arrière...).
Attention ! Ça envoie grave le pâté : vous êtes prévenus !
On a d’ailleurs du mal à croire comment HARLOTT peut soutenir sur scène le rythme effréné qu’il s’impose sur des titres comme "Whore" ou le sensationnel "First World Solution". Le batteur Tim Joyce (ex-TRIGGER) surtout : un vrai dingue !
Par rapport à « Proliferation » leur précédent album qui avait littéralement explosé la planète à grands coups de barre à mine en 2015, rien de changé et surtout pas le tempo ultra rapide ! « Extinction », mastérisé par Jens Bogren (KREATOR, SOILWORK...), ressemble grosso modo au fabuleux dernier assaut sonore d’ONSLAUGHT avec un clone de Tom Araya au chant. Quelques clins d’œil bien placés (METALLICA sur "The Penitent" à 3mn40 du titre, SLAYER sur "Violent Conspirator" expédié en 1mn40 solo inclus !), confirment que le gang de Melbourne connaît par cœur ses classiques. Du solide, j'vous dis !
Par contre, ralentir il connaît pas ! C'est officiel !
Alors si vous aimez le thrash qui déboîte le cou, avec HARLOTT vous frappez à la bonne porte (évitez juste de le faire avec votre tête) !
