27 décembre 2017, 9:42

TOP ALBUMS 2017


Ce fut une année riche en sorties, découvertes, déceptions, deuils et moments forts. Voici mon top albums, que je fais jaillir sans réfléchir. Il y a beaucoup de CD dont je n’ai pas eu le temps de m’imprégner, voici une liste de ceux qui m’ont accompagné et qui sont comme une bande son de mon année écoulée.


1. STONE SOUR : « Hydrograd »
Un album qui nous met K.O. là où on ne l’attendait pas ! Exit la recherche de la continuité, la bande de mon Taylor is rich en influences, des STONES à SOULFY. Ces messieurs ont composé une playlist des plus inspirées et inspirantes. Beauté est le mot. Rock'n'Roll !


2. AUGUST BURNS RED : « Phantom Anthem »
L’un des meilleurs albums de l’année pour prendre le metal à bras le core. Une énergie colossale contenue avec peine pour mieux se déverser dans nos cages à miel et aussi des poussées instrumentales impressionnantes. Un ambassadeur en grande livrée pour une galette délivrée, libérée... Je m’égare. Une occasion de revoir ses préjugés sur les groupes de minets les amis !


3. HOLLYWOOD UNDEAD : « V »
Provoquons avec un groupe qui… provoque l’interrogation chez les hardos de la vieille garde. Rock ou pas rock ? Peu importe les déclinaisons de style, l’esprit rock habite ces anges déçus de L.A. Héritiers de MÖTLEY CRÜE et de LINKIN PARK ? Pourquoi pas ?


4. WHILE SHE SLEEPS : « You Are We »
L’une des révélations de l’année. Des titres printaniers à la saveur profonde, un subtil mélange de genres pour du revitalcore. Un grand groupe est né.


5. N’oublions pas l’Hexagone. Aux quatre coins, il y a des groupes, des styles… voici un tiercé gagnant :
AEPHANEMER : « Memento Mori »
Pour le death mélodique renaissance. Fixez la pochette hypnotique et enfoncez-vous dans un voyage mythologique.
LONEWOLF : « Raised On Metal »
Eh oui je n’écoute pas que des groupes rockeux adolescents. Vous avez là une galette puissante, imprégnée des riffs des grands anciens. Quorthon approved !
DISSIDENT : « Hate Blood Rage You Fucking Scum »
On pourrait croire à un énième groupe metal potache, il n’en est rien. Prenez en pleine tronche un thrash hardcore sang pour sang authentique !


6. KING OF ASGARD : « :Taudr: »
Un faux EP, une vraie saga viking d'une profondeur à couper le souffle. Ces dieux nordiques vous servent cinquante nuances de neige.


7. MISS MAY I : « Shadows Inside »
Après de très beaux albums vigoureux et un dernier nihiliste, voici un résumé de leurs talents, multipliant les morceaux de bravoure metal. L’album de la maturité avec la belle voix de Levi Benton.


8. EISBRECHER : « Sturmfahrt »
Parce que j’aime l’industriel allemand, mais aussi le son des années 80. Le groupe bavarois brise la glace en nous faisant danser comme des ours polaires.


9. PAPA ROACH : « Crooked Teeth »
Un album imposé car je n’aimais pas PAPA ROACH. J’ai bien dit : « n’aimais pas », au passé. La surprise de l’année. Une autobiographie du chanteur en forme de bande originale pop, metal, rap avec des titres authentiques. Retour en grâce pour le groupe. Merci à mon chef de me l’avoir recommandé.


10. BATTLE BEAST : « Bringer Of Pain »
Un album heavy, mais pas que. Le couronnement de Noora Nouhimo une dancing metal queen. La NWOFHM ou nouvelle vague du heavy metal finlandais. 100% condensé d'énergie pure.

Blogger : Christophe Scottez
Au sujet de l'auteur
Christophe Scottez
Chris est ethnologue à ses heures perdues, vétéran des pogo joyeux en maillots de core. Un explorateur curieux, grand amateur de riffs et de chants sauvages. Il a grandi dans les glorieuses années 80, bercé par les morceaux canoniques d’ACCEPT, SCORPIONS, MOTLEY CRUE et autres GUNS N ROSES. Traumatisé par le divorce entre Max Cavalera et son groupe, ainsi que par un album des Mets un peu «chargé» en n’importe quoi, Chris a tourné 10 ans le dos au hard rock. Puis, un jour, il a par hasard découvert qu’une multitude de nouveaux groupes avait envahi la scène … ces nouveaux sauvages offraient des sons intéressants, chargés en énergie. Désireux de partager l’émo-tion de ce style de metal sans la prétention à s’ériger en gardien d’un quelconque dogme, il aime à parler de styles de metal dit classiques, mais aussi de metalcore et de néo-metal. Des styles souvent décriés pour leurs looks de minets, alors que l’importance d’un album est d’abord le plaisir sonore que l’on peut en tirer, la différence est la richesse du goût. Mais surtout, peut-on se moquer de rebelles coquets alors que les pères fondateurs du metal enfilaient des leggins rose bonbon et pouponnaient leurs choucroutes peroxydées ?
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