26 mai 2018, 6:13

FULL THROTTLE BABY

• "Rock'n'Brawl"

Album : Rock'n'Brawl

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs (Eddy Mitchell, sors de mon corps !), il faudra penser désormais à allumer un cierge tous les 2 août de chaque année car c’est ce jour-là que tombe la Saint Julien. Et par la même occasion, déboucher une bonne bouteille de pinard du même Saint à sa santé. Et à celle de FULL THROTTLE BABY (ça fait deux bouteilles, là). De qui il parle vous interrogez-vous ? De Julien Dottel chers paroissiens, « La Jul » comme il se surnomme lui-même et de ses quatre acolytes au sein du groupe (une histoire de tétons prétexte à biberonner, vous dis-je…). 12 mars 2013 à 6h57, naissance du bébé. Pas chétif, il largue deux EP dans sa couche, trottine sur les routes pour des concerts et se faire les dents puis paf ! Sans crier gare, l’émancipation et l’album « Rock'n'Brawl » (« Rock et Baston » dans la langue de Momo) qui déboîte tel un 103 SP avec kit Polini, carbu de 17 et patte d’élanceur, le tout sans klaxonner au préalable. M’enfin ?!

Car oui, le petit Julien (qui a une grande gueule vous allez voir), qui s’affaire aussi chez BUKOWSKI avec son frangin, le petit Jérémy et le grand Max (ou c’est peut-être l’inverse, allez savoir), le petit Alexis (qui a de grandes rouflaquettes) et le petit Timon (qui a de grands bras, pour taper), viennent décoller le papier peint et casser les parpaings qu’il y a derrière avec dix morceaux sans concession, et sans cession con, car ils n’vendent pas leur âme au diable. J’vais pas vous la jouer tel titre est comme ci ou tel morceau est comme ça, non. Poignée dans le coin, pack de six dans la musette et en avant les aminches ! "Can’t Stop The Fight" annonce bien la couleur dominante et sent le pâté de forain mélomane à plein (bourre-) pif. A la chasse aux œufs pascale, on préférera sur ce disque leur "Beer Hunt" et on lâchera tout sur la "Gispsy Queen", pourvu qu’elle soit d’accord bien entendu. 30 minutes savamment orchestrées aux Studios Sainte Marthe par le grand manitou Francis Caste, c’est pas dégueu non plus sur le CV.

Les trublions sont sur scène de véritables garçons bouchers, ne faisant pas de détails et taillant dans le vif et dans le lard de leurs auditoires. A ce propos, on ne saurait que trop vous conseiller d’être présent au Metal Corner du Hellfest le jeudi 21 juin vers 19h, vous comprendrez bien mieux qu’avec des mots ce qu’est leur « Rock'n'Brawl ». Et si d’aventure, vous croisez leurs chemins sur d’autres planches, arrêtez-vous au stop.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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