25 juillet 2018, 12:55

IRON MAIDEN & MOI

• Raphael Mercier (MASS HYSTERIA)


Il est des groupes qui changent tout. Dans l’univers de la musique mais aussi chez certaines personnes qui les écoutent. Bien plus qu’une institution, IRON MAIDEN a réécrit les Tables de la loi du heavy metal britannique avant de s’exporter de par le monde depuis maintenant plus de quarante ans. Un nom qui fait rêver, voilà pourquoi nous avons choisi de demander à Raphaël Mercier, batteur de MASS HYSTERIA, de nous expliquer ce que le groupe représente pour lui. Musicalement parlant mais aussi, et surtout, en tant que fan. Pour accompagner cette lecture et la prolonger, une playlist de son choix est établie et sera donc à chaque fois différente selon la personnalité interrogée. Nous espérons que vous prendrez du plaisir à lire et à écouter tout cela et comme on dit chez les fans de La Vierge de Fer : « Up the irons ! »


Raphaël, merci à toi tout d’abord d’avoir bien voulu te prêter à cet exercice et d’inaugurer ainsi cette nouvelle rubrique... Quand as-tu découvert IRON MAIDEN ?
J’ai découvert IRON MAIDEN quand j’avais dans les dix ou onze ans. J’étais fasciné par la pochette de « Killers » (1981), leur deuxième album, et j’avais dû casser gentiment les pieds à ma mère pour qu’elle me l’achète. Je suis devenu immédiatement fan de leur musique. C’est ma grand-mère ensuite qui m’a offert le premier (NDR : l’éponyme « Iron Maiden » de 1980). C’était ce qui se faisait de plus heavy et speed en même temps à l’époque. Le titre ''Iron Maiden'', c’était du thrash avant l’heure. J’aimais déjà AC/DC et KISS mais c’était pas pareil.

...Et par la suite ?
Entre 1981 et 1986, j’ai été obsédé par le groupe qui a été rejoint à partir de 1983 par METALLICA et VENOM. Ma chambre était couverte de posters et je voulais être Nicko McBrain, leur batteur. J’ai même eu la chance d’avoir le même modèle de batterie Sonor que lui, mais en plus petit bien sûr, sans tous les fûts. C’était celle qu’il a utilisée lors du "Somewhere On Tour 1986-87".

Les avais-tu déjà vus en concert à cette époque ?
Non, c’est sur cette tournée que je suis allé les voir pour la première fois, à Bercy (NDR : le 29 novembre 1986). Un de mes premiers concerts et une baffe inoubliable. Du même acabit que celle que je viens de reprendre cette année sur le "Legacy Of The Beast World Tour". Depuis l’autre jour du coup, je n’écoute plus que MAIDEN.


Tu es retombé dedans ?
Oui et je me plonge dans leurs albums plus récents, qui sont excellents, et dans les titres un peu moins connus que les grands classiques, d’où cette playlist un peu différente.

Choix difficile qui peut changer du tout au tout selon l’humeur du jour, quel est ton classement, tes albums favoris ?
Mes préférés sont « Piece Of Mind » (1983), « The Number Of The Beast » (1982) et « Somewhere In Time » (1986). Je pourrais rajouter « Killers » (1981) aussi, bien sûr, tout comme « Seventh Son Of A Seventh Son » (1988) et dans les plus récents, « Brave New World » (2000), « The Final Frontier » (2010) et « A Matter Of Life And Death » (2006).
 


La question "cult of personality" : as-tu un musicien préféré dans tous ceux qui sont, ou sont un jour, passés dans leurs rangs ?
Clive Burr (NDR : batteur du groupe de 1980 à 1982, décédé en 2013). Il restera à jamais un de mes drum-heroes.

Si tu devais définir brièvement ce que représente IRON MAIDEN lorsque l’on est musicien dans un groupe de metal ?
Pour moi, ne pas aimer MAIDEN et faire du metal est un non-sens.


MASS HYSTERIA sortira son nouvel album, « Maniac » le 27 octobre chez Verycords et entamera une tournée des clubs avant de se produire l’an prochain au Hellfest avec un show que l’on annonce déjà comme historique. Quelle meilleure façon alors que d’exprimer notre impatience qu’avec un titre d’IRON MAIDEN ? ''Be Quick Or Be Dead!''.
 

Playlist Raphael Mercier :


Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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