4 novembre 2018, 9:38

BULLET FOR MY VALENTINE

• Interview Matthew Tuck & Jason Bowld

Alors que le groupe gallois s’apprête à dominer l’affiche parisienne du Casino de Paris, HARD FORCE a rencontré le chanteur/guitariste Matthew Tuck et le batteur Jason Bowld pour évoquer le sixième album de la formation, « Gravity », paru au début de l’été dernier. Un changement de label, une nouvelle méthode d’écriture, l’officialisation de Bowld au sein du groupe et une orientation musicale qui n’est pas sans rappeler certaines sonorités auxquelles BULLET FOR MY VALENTINE nous avait habitués à ses débuts, voici le menu de cet entretien.


Votre nouvel album « Gravity » est très équilibré, entre fast, heavy, power metal, mid-tempos et ballades. Vous êtes-vous donné une ligne directrice pour ce nouvel album ou avez-vous laissé libre cours à votre inspiration sans retenue ?
Matthew Tuck : Nous avons fait le point sur ce que nous estimions nécessaire de faire. Nous avons beaucoup écrit et expérimenté, essayant de trouver l'équilibre entre ce que nous sommes et ce que nous savons faire, mais le son du groupe a progressé et a évolué. Nous ne voulions pas nous reposer sur ce que nous avions déjà fait par le passé. Afin de pousser le groupe vers l'avant, on s’est dit qu’il fallait faire tout le contraire. Nous sentions que nous faisions du sur-place, on ne progressait pas, on n'évoluait pas. Je me suis dit que c'était dangereux. Donc, la meilleure chose était d’évoluer. Nous faisons toujours ce que nous pensons être juste, du heavy, intense, mais on a rajouté des pistes sonores que nous ne pouvions pas faire en tant que batteur ou guitariste, afin d’incorporer un son plus contemporain, inclure des sons électroniques, simplifier les chansons avec de grosses rythmiques puissantes et une voix intense au centre de tout ça. Et ça pour chaque chanson. Lorsqu’on a trouvé la méthode, nous avons pris la décision de ne pas montrer le talent de chacun des membres du groupe de manière individuelle, nous l'avons fait tellement de fois, nous pensions que cela n’améliorerait rien. Alors, nous sommes allés dans l'autre sens : faire simple et la décision s'est avérée très pertinente, très juste et je pense que c’est qu’il fallait faire, que le résultat  est très différent de ce que nous avons produit par le passé, mais cela donne au groupe une toute nouvelle dynamique et nous en sommes super fiers.
Jason Bowld : Oui, très très fiers. C’est un album pur, très éclectique et il est très bien équilibré comme tu l’as dit, le titre d’intro est très puissant, après c’est un peu comme un voyage avec une belle conclusion à la fin, les gens ont beaucoup de chose différentes à écouter.

À sa manière il me fait penser au « Black Album » de METALLICA, très varié avec un début heavy, des moments plus calmes et en suite une reprise en puissance.
Matthew Tuck : Ah ouais !? Merci beaucoup !

Nouvel album, nouveau label, vous avez signé avec Spinefarm Records, cela vous a permis plus de liberté dans le processus d'écriture et les choix musicaux ?
Matthew Tuck : Nous avons été très chanceux, personne n'a jamais interféré une seule fois dans ce que nous faisions en tant que groupe, ce qui nous semblait normal de par ce que nous avions entendu d’eux dans le passé et c'est un honneur, une bonne chose. Beaucoup de labels et de managers aiment mettre la main sur des artistes, sur des groupes et essayer de les façonner en ce qu'ils devraient soi-disant être. Heureusement, nous n'avons jamais vécu ça, et même depuis le premier EP jusqu’à aujourd’hui. Spinefarm n'a fait que nous soutenir et nous comprendre musicalement, ils ont compris notre changement de direction musicale. Il n'y a rien de radical ici, mais ça aurait pu effrayer certains labels, car le groupe a une histoire à entretenir. Donc, tout ça était en notre faveur et ils nous ont laissé faire ce que nous voulions. Ils nous ont soutenus et nous ont juste laissé faire ce que nous voulions, dépenser leur temps et leur argent en s'assurant que nous étions heureux. Et si nous l’étions, ils l’étaient aussi.
Jason Bowld : Le label aime beaucoup le groupe et il y a beaucoup de gens expérimentés dans son équipe, comme Dante Bonutto (producteur et manager, ancien collaborateur de Kerrang!, Raw et Classic Rock NdlR), il est dans le métier depuis des années et il sait de quoi il parle. Il reconnaît un groupe professionnel quand il en voit un et il nous a fait confiance pour concrétiser ce que nous voulions vraiment faire.
Matthew Tuck : Il reconnaît ce que le groupe a été dans le passé, mais il voit aussi où nous devrions aller dans le futur. Nous sommes juste sur la même longueur d’onde, ce qui est vraiment bien, il n'y a pas de conflit, il n'y a pas de pression pour faire quoi que ce soit. Ils ont été un vrai soutien sur les choses nouvelles qu’on a apportées. Ils ont dépensé beaucoup de temps et d'argent quand nous en avions besoin. Ils venaient aux studios, on expérimentait des trucs et on découvrait ce que ça donnait. C'est un investissement dont je pense qu'ils sont très heureux. Ils ont quelque chose de spécial dans leurs mains avec cet album. C'est sympa d'avoir une nouvelle équipe autour du groupe, ils sont vraiment passionnés par le groupe, ils veulent nous porter encore plus haut, et c’est ce qu’on souhaite aussi.
 

"Nous sommes juste des gars normaux qui veulent faire de la musique." - Jason Bowld


11 chansons, vous semblez aimer ce numéro, presque tous vos albums (sauf « Poison ») comprennent officiellement 11 chansons (à l'exclusion des pistes bonus). Composez-vous beaucoup de chansons et choisissez les meilleures ou vous créez une chanson l’une après l'autre jusqu'à ce qu’il y ait le compte ?
Matthew Tuck : Nous écrivons autant que possible, nous avons fait beaucoup de démos.
Jason Bowld : On a fait une trentaine de démos, chaque membre soumettant ses idées. C'est un long processus. Pendant un mois on a essayé de trouver la direction à prendre et finalement tout s’est déclenché par la collaboration entre Matt et le producteur, mais ça n’a pas été une direction unilatérale, il y a eu beaucoup de directions différentes, tout le long. Ça a été travail très dur.
Matthew Tuck : Tu t'attends à écrire onze chansons et il y n’en aura qu’une seule que tu enregistreras. Il faut juste continuer encore et encore, tu te prends des baffes dans la gueule par tes coéquipiers, ton ego se fait botter le cul, mais tu te retrousses les manches et tout ça prend forme. C’est fou à quel point ça peut se mettre en place très vite. Les quatre premiers mois ont été une torture, mais dès qu’on a su ce qu’on voulait, qu’on était à l'aise avec cette idée et qu’on avait validé cette nouvelle direction plutôt que de la combattre, nous étions tout simplement sortis de ce calvaire. En juillet 2017, nous avons eu une session de deux semaines aux studios Metropolis à Londres où nous avons enregistré le disque et en l’espace de deux semaines, neuf chansons étaient composées. C'est fou, c’est sorti comme ça. C'était génial, vraiment créatif, c'était incroyable.

Y a-t-il eu des tensions entre vous pour choisir quelles chansons apparaîtraient sur le disque ?
Matthew Tuck : Oui, c’est vraiment difficile de savoir tant que toutes les chansons ne sont pas terminées, l’une après l’autre. Il y en avait deux ou trois où on ne savait pas trop si elles ne termineraient pas dans les bonus pendant un moment, et puis tout s’est amélioré elles sont remontées en haut du classement. Donc c'est vraiment difficile jusqu'à ce que tu soies littéralement arrivé au dernier jour et quand les titres sont mixés, parce que le mixage et le mastering peuvent ajouter un tel niveau de dynamique à la chanson. C’est assez difficile de choisir, même les titres bonus que nous avons maintenant car ils auraient facilement pu être dans l’album. C’est pour ça aussi que nos titres bonus sont une tuerie.
Jason Bowld : C’était serré pour choisir les titres bonus. On peut également se fier à des avis extérieurs parce qu’on est tellement impliqué dans le processus qu’on n’est plus objectif. C'est sympa pour nous d'avoir aussi votre retour et de savoir ce que vous en pensez.
Matthew Tuck : Oui, c'est la première fois que nous avons des retours de personnes extérieures. Après, c’est  assez évident que nous avons pris les meilleures chansons, mais les trois que nous avions laissés de côté auraient facilement pu figurer sur l‘album. On s’est juste réuni et on a décidé quelle était la meilleure chose à faire.

Jason, tu es officiellement membre du groupe avec ce nouvel album « Gravity », content de faire partie de la famille ?
Jason Bowld : Ouais, c'est juste une évolution si naturelle, j'ai travaillé avec le groupe quand j'ai commencé la tournée avec eux à la fin 2015. Je connaissais Matt depuis un moment, on avait fait le projet AXEWOUND ensemble, puis j’ai joué avec BFMV en 2010, ouais c'est juste un bel enchaînement, jouer avec Matt, sa main droite est comme une extension avec mes pieds sur la batterie, c'est juste un plaisir de travailler avec un si bon guitariste. Ce n'est pas seulement la musique qui est importante dans un groupe, parce qu'en tournée, vous êtes occupé pendant une heure et demie et le reste du temps vous le passez ensemble, et vu qu’on a les pieds sur Terre il n'y a pas d’embrouilles entre nous, il n'y a pas de problème d'ego, nous sommes juste des gars normaux qui veulent faire de la musique. Tout est sympa, c'est le premier groupe dont je suis membre en dix-huit ans, le reste du temps j'étais comme en contrat temporaire jouant avec différents groupes.

Tout se passe naturellement entre vous...
Matthew Tuck : Oui, comme Jason dit, c'est sympa d'être dans le groupe tel qu'il est maintenant, parce que tout le monde est tellement sympa et qu’on fait ça depuis longtemps et même si Jason est nouveau à intégrer "Bullet" ça fait vingt ans qu’il est pro, nous sommes des hommes adultes plus des enfants, c'est juste génial être dans un groupe avec des adultes.



Premier album avec le groupe, en dehors de la chanson "Don’t Need You", Jason, peux-tu nous parler de ton jeu et de ce qu'il apporte au groupe. As-tu voulu explorer de nouvelles choses ?
Jason Bowld : Je suis vraiment fier de ce que j'ai apporté. Je pense que j'ai injecté un fort sens du groove à l'album, mais tous ceux avec qui j’ai travaillé savent que je ne suis pas un musicien qui travaille juste pour lui. J'aime travailler avec les gens, parce que ça me permet d’ajouter quelque chose à mon style, comme travailler avec Matt, Carl (Bown) le producteur. Ce que j'ai le plus aimé dans l'album, au niveau de la batterie, ce sont des rythmes simples qui apportent une bonne base pour les chansons et pour les voix. Si tu regardes tous les meilleurs artistes de l'histoire : Michael Jackson et même DEF LEPPARD, ils ont une base rythmique très forte qui permet à la mélodie de faire son travail, en fait c’est plus difficile de jouer quelque chose de simple et efficace que de jouer quelque chose de compliqué et qui finalement ne rend pas grand chose. Voilà ce que j’ai voulu apporter.

La bonne note, le bon rythme au bon moment...
Jason Bowld : Oui, simplement faire ce qui est bon pour la chanson. Tout se fait en équipe pour que la machine fonctionne, tu vois.

Jamie Mathias et toi (Jason), nouvelle section rythmique, ton précédent travail sur "Don’t Need You" a facilité la collaboration pour le nouvel album. Avez-vous des idées communes à proposer aux autres membres ?
Jason Bowld : Nous avons tous apporté des idées, mais on n'en a gardé aucune, car elles ne correspondaient pas à ce qu’on voulait, elles n’étaient pas assez bonnes. Matt a eu une sorte vision de la direction qu’il fallait prendre, alors j'ai suivi cette direction pour le groupe. Certains d'entre nous ont suivi et d’autres ont eu du mal à le faire. Ce n’est pas le genre d’album à avoir été conçu d’un seul bloc tout du long. Chaque chanson est née d'une ambiance, de cette direction et les paroles ont beaucoup apporté, n’est-ce pas ?
Matthew Tuck : Ouais, il faut juste avoir deux ou trois chansons à faire tourner et quand tu les as et que tu sais que c’est une putain de tuerie tout en résumant l’ambiance du disque, alors tu as un chemin tout tracé. C’est vraiment difficile de trouver une idée de départ, d’avoir une vision claire et un son de ce que tu veux atteindre et qu’ensuite cette idée soit diluée en se confrontant aux idées et propositions des autres membres. Ça ne marche pas. Il n’y a pas de malaise entre nous, mais vous voulez toujours que tout fonctionne en équipe ;  malheureusement, sur cet album, c’est une collaboration entre Jason et moi, c’est notre binôme, tu vois. Mais je pense que nous avons créé quelque chose de génial grâce à ça. Nous ne voulions tout simplement pas refaire ce que nous avions fait par le passé et heureusement, c’est ce qui en ressort beaucoup.
Jason Bowld : C'est très difficile d'écrire en équipe...
Matthew Tuck : C'est horrible ça ne marche pas.
Jason Bowld : Pour chaque groupe, c'est le même problème. C’est très facile de t'asseoir dans ton studio et d'écrire une chanson, mais ce n'est pas un groupe, ton écriture est individuelle. Faire travailler quatre personnes ensemble c’est un miracle, ça ne s’est sans doute jamais vu, je pense que dans beaucoup de groupes, c'est généralement le travail de deux personnes...
Matthew Tuck : Tu dois savoir où tu vas, si tu ne sais pas, c'est un désastre. Il n'y a pas de direction et s’il n’y a pas de direction, il n'y a rien. Ça peut être une situation gênante, mais ça en vaut la peine lorsque tu arrives à la fin et que tu es allé au bout de tes idées. C’est le cas avec « Gravity », c'est comme si je savais ce que je voulais et quel son il aurait, avant même de travailler dessus. Cela implique beaucoup de confiance de la part de nombreuses personnes et je leur suis très reconnaissant, mais c’est comme ça que ça devait se faire, cette fois-ci.
 

"Nous voulions une nouvelle équipe, c'est pourquoi nous avons signé avec Spinefarm." - Matthew Tuck



De bons riffs, une bonne rythmique et le reste se construit autour…
Matthew Tuck : Absolument, en simplifiant les choses et pas vouloir faire sa vedette. C'est difficile de ne pas le faire, parce que c'est instinctif, crier « fuck » et jouer super vite. A ce stade, on aurait fini par disparaître au bout de cinq ans avec vingt autres groupes du même style si on avait continué comme ça, tu vois ? Je ne vais pas laisser cela se produire...
Jason Bowld : C’est tu nages ou tu coules ? Si tu ne fais que flotter dans la même direction, tu vas finir par couler. Tu dois nager de l'autre côté de l'île, prendre une nouvelle direction, wow, ça sonne bien, n'est-ce pas ?
Matthew Tuck : Pour l'avenir je sais où je veux nous emmener et les autres m’accompagnent dans la bonne direction. Tout va bien.

Matt et Jason, quels artistes écoutez-vous en ce moment ? Vos influences ont-elles évolué à l’écoute de nouveaux groupes ou de nouvelles approches musicales ?
Jason Bowld : Quand je suis à la maison, je n'écoute pas vraiment de metal, pour être honnête avec toi. Je suis assez nostalgique, je suis allé voir DEF LEPPARD l’autre soir, donc je vais me réécouter des vieilles chansons de DEF LEPPARD. Mais tu sais, je suis autant un grand fan de NINE INCH NAILS que de musique pop…
Matthew Tuck : En ce qui concerne le genre metal, j'écoute toujours ce avec quoi j’ai grandi parce que c'est mon truc, mon époque, c’est une période où rien d'autre ne s’en rapproche. Depuis, je passe à d’autre choses comme des musiques qu’écoute mon père : Bruce Springsteen et Bob Seger, des trucs comme ça. J'aime aussi la musique pop comme Calvin Harris, Rihanna, Ed Sheeran. Si c'est une super chanson, alors je l’adore, je ne suis pas vraiment hermétique en terme de musique. Je ne me mets pas de barrière, je le faisais beaucoup avant, mais à mesure que je mûris, mon éventail musical a muri lui aussi et j'apprécie ce côté-là, parce qu'une chanson reste une chanson, tu vois ? Peu importe comment elle est habillée, c'est toujours une chanson.
Jason Bowld : Les temps changent maintenant, avec Spotify tu peux voyager dans ton passé, tu peux choisir une chanson qui te rappelle une fille avec qui tu es sorti ou une histoire et tout à coup tu es dans une boucle temporelle en écoutant toutes ces chansons que tu écoutais il y a dix ans.

Matt, 1998 - 2018, quel regard portes-tu sur ces 20 ans de carrière ?
Matthew Tuck : Eh bien, je suis extrêmement fier. Ce n’est pas permis à tout le monde de pouvoir enregistrer six albums, de signer un gros contrat avec Sony pour cinq albums, sans accroc. Ils voulaient nous faire signer un nouveau contrat, on a pris notre courage à deux mains en ne le faisant pas, nous voulions une nouvelle équipe, c'est pourquoi nous avons signé avec Spinefarm. Ça s’est passé en un clin d'œil, mais j’en suis très fier. D’un point de vue personnel, je ne suis pas encore satisfait, je pense qu'il y a beaucoup plus à accomplir. J'ai l'impression que j’ai encore beaucoup à prouver en tant que compositeur. Ça ne cesse de s'améliorer, de ce que j’entends tout du moins. Ouais, je ne changerais rien. Avec le temps, tu sais que tu apprends de tes erreurs, il n'y a pas de règle pour ça, il n'y a pas d'école pour ça.

C'est ce qui fait de toi qui tu es aujourd’hui…
Matthew Tuck : Oui, ça nous a amenés ici.
Jason Bowld : La créativité s'épanouit avec les difficultés en quelque sorte. Dans chaque processus, il y a une lutte. Tôt ou tard, ça se retrouve dans une chanson, c’est essentiel.
Matthew Tuck : C'est la vie, tu apprends juste des choses merdiques qui t’arrivent. Tu fais avec et tu deviens meilleur au bout du compte. C’est la même chose dans un groupe, c'est dur mais tu apprends de ces moments nases, surtout quand tu es plus jeune et que tu en a rien à foutre de tout et que tu surfes sur la vague. C’est une courbe d'apprentissage. Donc, je ne changerais rien.


Retrouvez BULLET FOR MY VALENTINE le 6 novembre au Casino de Paris accompagné de OF MICE & MEN, NOTHING MORE et SHVPES.


Blogger : Benjamin Delacoux
Au sujet de l'auteur
Benjamin Delacoux
Guitariste/chanteur depuis 1991, passionné de musique, entré dans les médias à partir de 2013, grand amateur de metal en tous genres, Benjamin Delacoux a rejoint l'équipe de HARD FORCE après avoir été l'invité du programme "meet & greet" avec UGLY KID JOE dans MetalXS. Depuis, il est sur tous les fronts, dans les pits photo avec ses boîtiers, en face à face en interview avec les musiciens, et à l'antenne de Heavy1, dont l'émission MYBAND consacrée aux groupes indépendants et autoproduits.
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