2 janvier 2019, 19:44

TOP ALBUMS 2018

• Par Laurence Faure


Passage obligé de fin d’année, le top albums. Voici donc mon classement – plus ou moins dans l’ordre – des skeuds scuds que j'ai le plus appréciés cette année.


GHOST : « Prequelle »
L’Evangile selon Tobias Forge, Pape défroqué, Psaume IV. La disparition de Papa Emeritus et l’avènement du Cardinal Copia ont beau avoir fait frôler l’apostasie à certains, « Prequelle » n’en demeure pas moins une véritable mine de hits. En espérant toutefois une résurrection prochaine du très (mal)Saint Père (et, tant qu’on y est, un registre un peu plus sombre)…
 


ALTER BRIDGE : « Live At The Royal Albert Hall - Featuring The Parallax Orchestra »
Déjà entendu, déjà vu le combo groupe-de-heavy-rock-et-orchestre-symphonique ? Evidemment. Mais dans le cas d’ALTER BRIDGE, le juste dosage des arrangements classiques apporte une nouvelle dimension à son répertoire qui s’en trouve magnifié sans perdre une once de son côté heavy. Epique et tellement mieux qu’un live “classique”…
 


ALICE IN CHAINS : « Rainier Fog »
Si, dans mon panthéon personnel, rien ne pourra détrôner « Dirt » (1992) dans la discographie d’ALICE IN CHAINS, ce sixième album studio – et troisième avec William DuVall, désormais “à égalité” discographique avec le regretté Layne Staley – est une réussite. Comme ses deux prédécesseurs d’ailleurs. Doubles voix envoûtantes, riffs inspirés, noirceur et moments de grâce… La résilience dans toute sa splendeur.
 


BLACK LABEL SOCIETY : « Grimmest Hits »
Dixième album du guitar-hero ultime, « Grimmest Hits » voit planer l’ombre de BLACK SABBATH mais aussi d’ALICE IN CHAINS sur certains de ses titres. Plus varié dans l’ensemble que les précédentes productions de BLS, il fait évidemment la part belle à la guitare et aux soli ébouriffants de Zakk Wylde mais se révèle également plus profond quoique toujours bien burné.
 


JUDAS PRIEST : « Firepower »
Après « Nostradamus » et « Redeemer Of Souls », ses deux précédents albums, JUDAS se conjuguait désormais au passé – du moins pour moi. Et puis est arrivé « Firepower ». De bons morceaux, du gros son et l’impression de retrouver ceux que l’on avait laissés à l’époque de « Painkiller » en 1990. Comme le chantait un certain Jacques B. : « On a vu souvent rejaillir le feu d’un ancien volcan qu’on croyait trop vieux »
 


GODSMACK : « When Legends Rise »
Plus commercial que ses prédécesseurs, « When Legends Rise » demeure pourtant dans la veine du heavy rock qui a fait la renommée des Bostoniens. Outre-Atlantique s’entend parce qu’en France, ça n’a jamais collé. Efficace même si l’on peut aussi lui reprocher d’être un trop calibré pour être vraiment honnête, c’est un album qui s’écoute tout seul. Ce qui, selon l'humeur, est loin d’être déplaisant.
 


TREMONTI : « Dying Machine »
Quatrième incursion solo pour le guitariste d’ALTER BRIDGE, « Dying Machine » joue non seulement la carte conceptuelle mais prouve que celui qui se considérait jusque-là comme un guitariste qui chante a désormais gagné ses galons de chanteur. Sans pour autant oublier de riffer – évidemment – comme un motherfucker, Mark livre un album toujours mélodique, entre morceaux rentre-dedans et plus calmes. Efficace.
 


SLASH feat. Myles Kennedy & THE CONSPIRATORS : « Living The Dream »
Pas du genre à se reposer sur ses lauriers et ce, malgré la triomphale tournée mondiale de GUNS N’ ROSES, Slash et ses amis se sont retrouvés pour enregistrer un troisième album sous cette formation. Un nouveau moment de plaisir pour qui aime le hard’n’roll où le guitariste au haut de forme est une nouvelle fois parfaitement épaulé par Myles Kennedy et THE CONSPIRATORS qui apparaissent désormais clairement comme ses collaborateurs et non un simple backing band de luxe. Rafraîchissant.
 


MASS HYSTERIA : « Maniac »
Il y a les groupes qui perdent la grinta avec les années qui passent et ceux qui durcissent le ton. On a beau avoir le droit de préférer « Matière noire », globalement plus mélodique, le neuvième MASS est une leçon de violence – dans le bon sens du terme. They came to hold up our minds… et pour casser quelques nuques au passage. Mission accomplie.
 


DISCONNECTED : « White Colossus »
Nouveau venu sur la scène française, DISCONNECTED signe une carte de visite qui demande quelques écoutes pour être pleinement appréhendée. Mais une fois passé ce petit “temps d’adaptation”, les compos, ambiance modern metal avec leurs passages djent ou atmosphériques, emmenées par une voix tour à tour agressive ou claire mais toujours mélodique (non, ce n’est pas sale), font leur chemin dans le cortex. A suivre…
 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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