19 janvier 2019, 11:39

IRON MAIDEN

• Please Professor Maiden, teach me! (Part 1)


Si nombre de formations (la plupart même) inventent leurs textes de toutes pièces, IRON MAIDEN a depuis le départ choisi la littérature, le cinéma ou encore l’Histoire comme points d’ancrage des paroles de la plupart de ses chansons. C’est ce postulat qui fait qu’aujourd’hui, vous allez pouvoir combler éventuellement quelques lacunes et, comme cela a été le cas pour moi, apprendre quelques "trucs" qui vous feront à coup sûr briller en société ! Un album à la fois, dans l’ordre chronologique de leur sortie dans la discographie du groupe.

Un grand merci à Laurence Faure et l’aide précieuse qu’elle m’a apportée à l’élaboration de cet article.

« Iron Maiden » (1980)

"Phantom Of The Opera"
Le Fantôme de l'Opéra est un roman français mêlant policier et fantastique écrit par Gaston Leroux et publié en 1910. La chanson suit scrupuleusement l’histoire du roman dans lequel un musicien défiguré dénommé Erik hante l’Opéra où se produisent des accidents et meurtres et où des témoins affirment avoir vu un visage déformé de ce qu’ils ne peuvent considérer comme étant quelqu’un d’humain. Passionnément épris de la jeune Christine, il l'enlève et l'emprisonne dans son repaire des sombres profondeurs…

Ce personnage est apparu sur scène avec le groupe en 1988 lors des tournées "Seventh Tour Of A Seventh Tour" en 1988 et "Maiden England Tour" entre 2012 et 2014 pendant le morceau-fleuve ''Seventh Son Of A Seventh Son''. A chaque fois, c’est le technicien basse et claviériste live du groupe, Michael Kenney, qui a assuré le rôle de The Count (Le Comte), caché derrière un masque comme sur le visuel ci-dessous peint par l’illustrateur Derek Riggs (destiné au single live "Run To The Hills"/"Phantom Of The Opera" sorti en 1985).
 

 

"Transylvania"

Le Château de Bran situé en Transylvanie, une région de la Roumanie, aurait eu comme occupant un certain Vlad III Basarab dit Vlad Tepes ("l’Empaleur" en roumain), connu également sous le nom de Dracula, qui vécut de 1431 à 1476. C’est là que le prince aurait élu domicile et Bram Stoker s’en est inspiré pour écrire le livre Dracula. Le personnage de Dracula a fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma, d'abord avec Christopher Lee, qui incarna le vampire dans une dizaine de films qui font partie des classiques de l’horreur (hormis le Dracula Père Et Fils en compagnie de Bernard Menez), puis avec un Gary Oldman inoubliable dans le rôle-titre de l'adaptation signée Francis Ford Coppola (réalisateur, entre autres, de la trilogie Le Parrain). Chez IRON MAIDEN, tout est dans l’ambiance car c’est un titre instrumental que le groupe n’a malheureusement plus interprété sur scène depuis 1993, mis à part en guise d’introduction de la tournée "Somewhere Back In Time" en 2008 et 2009. Reviens Léon !
 

  


"Iron Maiden"

On désigne souvent en français le groupe par l’appellation La Vierge de Fer. Mais kézako hein ? Eh bien, c’est tout simplement le nom d’un instrument de torture du Moyen-Âge appelé iron maiden dans la langue de Shakespeare. Comme le chantait le poète Cabrel, « pas besoin de phrases ni de long discours » et une photo de l’objet en question vaut tous les mo(r)ts. Morceau-titre et nom du groupe, il est interprété à chaque concert et c’est ce moment où la mascotte Eddie choisit de faire son entrée magistrale en fond de scène et elle est déclinée à chaque tournée selon une thématique précise (en maya en 2016-2017, en momie en 1984-85 et 2008-09 ou en un ignoble extra-terrestre en 2010-11 par exemple).
 


Et pour clore ce premier chapitre, une version du morceau "Iron Maiden" enregistrée au Marquee Club en 1980, un live disponible sur le DVD « The Early Days » paru en 2005.
 


 

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK