26 septembre 2019, 17:45

THE SMASHING PUMPKINS

• Le top 10 metal de Billy Corgan


​Billy Corgan, leader et chanteur-guitariste de THE SMASHING PUMPKINS, dont le premier album, « Gish » en 1991, a posé les bases d’un nouveau type de rock, faisant d’eux un groupe unique, a dévoilé son Top 10 de groupes et albums metal (« et plus si affinités » pour certains d’entre eux) que nous vous retransmettons ici.
Des choix judicieux, évidents même diront certains, surprenants pour d’autres et qui en disent long sur la diversité de genres qu’apprécie Corgan. Choix qu’il commente par ailleurs. Il a même ajouté sa playlist Spotify que vous pouvez également écouter à votre tour.


THE STOOGES : « Fun House » (1969)
Cet album a mis du punk dans le metal. Ou l’inverse. Ecoute indispensable.

LED ZEPPELIN : « Physical Graffiti » (1975)
Compliqué de dire que le ZEP’ fait du metal mais ils ont défini des codes qui sont toujours usités à ce jour à "riffland". J’adore cet album parce qu’il est vachement sombre. "In My Time Of Dying" est plus heavy que tout le reste de ce qui s’est fait à l’époque. Peut-être pas "heavy" dans le sens metal mais émotionnellement… l’abandon total.

ACCEPT : « Restless And Wild » (1982)
Je pense qu’ACCEPT est un groupe terriblement sous-estimé, trop en avance sur son époque. "Fast As A Shark" est l’une des plus grandes chansons de metal. Trop bizarre peut-être pour les Etats-Unis mais l’Europe n’a jamais eu peur d’ACCEPT.

SLAYER : « God Hates Us All » (2001)
Celui-là, c’est mon « il-n’y-a-aucun-album-qui-peut-être-plus-heavy ». Je pensais que SLAYER ne pouvait pas surpasser « Reign In Blood ». J’avais tort. Tort à mort.

RAINBOW : « On Stage » (1977)
J’aime ce disque parce qu’il est le résultat d’un grand groupe et de grandes chansons à la fois, aucun autre ajout supplémentaire. Grand et céleste, il est d’une lourdeur plus "capricieuse" que le blues de DEEP PURPLE. Ecoutez d’ailleurs le « Live In Germany 1978 » qui a été édité en CD. Encore meilleur que cet album.

PANTERA : « Far Beyond Driven » (1994)
J’ai eu le privilège de voir le groupe trois fois sur cette tournée et je me suis retrouvé en coulisses après le concert comme un fan à leur dire : « Maintenant, vous êtes le plus grand groupe de metal au monde ! ». Dimebag était un gars unique et ce disque est le sommet de la vision commune qu’il avait du groupe avec son frère Vinnie qui, vous pouvez me croire, n’était pas prêt de s’essoufler.

JUDAS PRIEST : « Unleashed In The East » (1979)
J’adore les tout premiers albums du PRIEST mais la production est un peu légère a posteriori. Ce live capture la lourdeur et le ballet au cordeau qui se dansait chaque soir entre les deux guitaristes, Glenn (Tipton) et K.K. (Downing). J’ai revu JUDAS PREIST l’an dernier et ils étaient encore meilleurs qu’ils ne l’étaient au début des années 80. Ils m’ont explosé.

MERCYFUL FATE : « Melissa » (1983)
Cet album a totalement fait flipper le batteur du groupe de l’école et il m’a interdit de l’écouter en sa présence. Super prog', des parties de guitare incroyables et les parties de chant de King Diamond hallucinantes et bien en avance sur son temps.

METALLICA:  « Master Of Puppets » (1986)
La combinaison parfaite entre les riffs guerriers qui collaient avec un Hetfield comprenant que les mélodies ne constituaient pas un obstacle à son travail robotique du poignet droit. L’intelligence du metal à son plus haut niveau.

BLACK SABBATH : « Sabbath Bloody Sabbath » (1973)
Effrayant, fantasmagorique et plus pesant que Dieu lui-même lors de quelques fugaces instants. Cet album me fait toujours penser à la bande-son du dernier jour sur Terre.


Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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