24 novembre 2019, 12:06

UNDEAD PROPHECIES

• Interview @ Tyrant Fest


Tyrant Fest... Nous entrons dans la loge du Métaphone et, surprise, les cinq membres de UNDEAD PROPHECIES​ nous attendent, visage découvert. A la fin de leur concert, une bonne heure plus tôt, ils avaient déjà furtivement ôté leur masque. Et, vous n’allez pas le croire, le groupe est composé de piliers de la scène metal extrême française, impliqués dans des formations au parcours bien riche. « C’est notre première interview physique... », nous annonce le batteur. Plus qu’un entretien, une discussion franche et en toute décontraction démarre.


Alors ce concert ?
Un peu difficile au début, notamment le check. Mais, en festival, c’est le jeu ! C’est allé en s’améliorant. Nous n’avons pas encore une grosse expérience de la scène avec UNDEAD. Nous faisons des one-shots. Ce n’est jamais évident ! En tout cas, jouer indoor est plus adapté à notre musique. En extérieur, en festival, il faut que le concert soit en nocturne. Or nous n'avons pas encore accès à ces créneaux, même si le 13 décembre, à Eindhoven, ce sera le cas : nous passons à 1h. du matin…

Enfin, j’espère pour vous que ce sera en salle : 1h du mat’, à Eindhoven, mi-décembre, dehors, ça doit peler…
Oui, t’as raison !

Comment est née la décision d’ôter les masques ?
On attendait que ça ! On était prêt ! Depuis quelques semaines, nous nous étions dit que nous le ferions au Tyrant Fest. Nous avions besoin de partager avec le public, de faire preuve d’honnêteté, même si notre démarche l’était déjà ! Nous voulions aussi mettre les points sur les i, notamment par rapport à la maison de disques, aux journalistes qui ne jouent pas le jeu. Je pense, entre autres, à cette fille de Rock Hard Italie, qui ne voulait nous interviewer que si elle savait à qui elle parlait…

Ce qui peut se comprendre…
Oui, sauf que, dès la chronique du deuxième album, elle écrivait que nous étions français ! Bon 80% des gens impliqué dans la scène le savaient ; c’était un secret de Polichinelle !

C’était un problème pour vous d’apparaître comme un groupe français…
Non, pas du tout ! Nous ne voulions juste pas avoir l’étiquette "français". Nous voulions simplement être jugé sur notre musique.

Allez-vous toutefois continuer à jouer avec les masques ?
Bien sûr ! Le concept reste. Cette image est en adéquation avec notre musique. C’est cohérent !

Allez, parlons musique ! Quelques mots sur votre dernier album, « Sempiternal Void », sorti en mars cette année…
Nous avons eu de bonnes retombées, de bons retours mais nous nous attendions à plus de communication ! Nous jouons le jeu avec les masques, qui correspondent à l’image que nous voulons donner. Nous avons entretenu le mystère ; car les gens aiment ça mais nous aurions souhaité plus de collaboration avec le label. Qu’il nous pousse, quoi !

Et au niveau musical, ce « Sempiternal Void »​ ?
Nous avons évolué ! Cet album est plus fouillé, plus personnel que le précédent. Nous avons travaillé de façon plus collégiale ; chacun apporte sa pierre à l’édifice. Comme notre line-up est désormais stable, on pense déjà au prochain : on ne change pas une équipe qui gagne ! Pas mal de titres sont en chantier. Vu que nous ne sommes pas trop soutenus, il faut bien passer à la suite.

Si l’équipe ne change pas, on peut toujours s’attendre à du death metal old-school, je suppose.
Bien sûr, c’est notre came !

Vous êtes tous membres de groupes actifs – MERCYLESS, LOUDBLAST, PUTRID OFFFAL… Comment gérez-vous cela ?
Nous n’avons pas de priorité. On fait l’album et on le défend, car on le kiffe ! En tout cas nous sommes prêts à jouer partout avec UNDEAD PROPHECIES !


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Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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