4 juillet 2020, 17:45

LES CAHIERS DE L'ETE #02.2

• Hard/Heavy de 1980 à 1985


Voilà l'été, voilà les cahiers ! Cette année, ce sont de nombreux membres de l'équipe HARD FORCE qui se réunissent pour vous parler des albums qui les ont marqué. On commence avec 1980-1985, version hard, version heavy, bref, version metal en tous genres. Et on peut dire que la période est riche en bons albums, en classiques inoubliables et titres indémodables. Démonstration !
 

AC/DC - Back In Black (1980)
Le hard-rock fait partie de ces drogues qui sont susceptibles de vous rendre accros dès la première prise. Avec son statut d'album mythique, qui est aussi le second le plus vendu à travers le monde avec plus de 50 millions de copies, « Back In Black » est un incontournable, un album parfait sur lequel le temps n'a pas de prise. Il est probable qu'avec lui, nombre d'adolescents ont découvert ce que signifie le terme addiction positive. Par conséquent, si vous êtes en panne d'inspiration, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
(Bruno Cuvelier)


​HANOI ROCKS - Self Destruction Blues (1982)
Aujourd'hui reste encore cette résonance particulière entre le vieux glam d'HANOI ROCKS de l'époque, un peu bluesy (la chanson titre), un peu punk aussi ("Nothnig New"), et la musique de GUNS N' ROSES qui se formera deux ans plus tard. Axl Rose lui-même reconnaîtra la filiation avec la formation finlandaise expatriée aux États-Unis. Hélas HANOI ROCKS ne connaîtra pas la même célébrité, splittant quelques temps plus tard après la perte de son batteur suite à un accident de voiture... Accident dont le conducteur en état d'ivresse n'était autre que Vince Neil de MÖTLEY CRÜE. Mais c'est une autre histoire.
(Crapulax)


​SCORPIONS - Blackout (1982)
SCORPIONS, les poètes germains du heavy metal. Avec une carrière déjà riche, ils livrent certainement en 1982 un de leurs meilleurs albums, alliance de force et de beauté. Chanson éponyme qui démarre sur des chapeaux de roue et te décoiffe la moumoute à coup de "Dynamite", suivi d’autres titres tous ravageurs. Et quand il s’agit de te faire chialer, en mid-tempo, ou slow, les gars sont les maîtres du frisson érotique. Je ne me suis jamais relevé de "When The Smoke Is Going Down". Bien avant l’album suivant tant acclamé, tout était déjà là. Des soli dans un diamant.
(Christophe Scottez)


​ZZ TOP - Eliminator (1983)
Classé avec raison parmi les 500 meilleurs albums de tous les temps selon le magazine Rolling Stone, il voit apparaître pour la première fois en couverture le fameux coupé hot rod rouge avec le logo du groupe apparent sur les portières. Ce modèle Ford de 1933 doté d'un moteur V8 turbo avait été entièrement customisé avec un niveau d'exubérance typiquement américain, devenant pendant un moment la signature visuelle du trio texan... Avec les belles filles et les barbes à papa, évidemment !!!
(Crapulax)


​ACCEPT - Balls To The Wall (1983)
En mode chaînes et cuir, tu te prends l’hymne "Balls To The Wall" dans la tronche et ta perception du monde n’est plus jamais la même. Duels de riffs faits de plomb fondu, batterie et basse implacables, la voix unique de fumeur de gauloises qu’est Udo, le must du badass cette année-là. Chaque titre est un hymne à la liberté rock 'n' roll. J’ai pour rituel l’été de rouler vitres baissées en écoutant "London Leatherboys", "Love Child" ou encore "Losers And Winners". 40 ans après, la puissance de cet album demeure intacte !
(Christophe Scottez)


​QUEENSRŸCHE - The Warning (1984)
Précédé l’année d’avant par un EP éponyme, ce premier album de QUEENSRŸCHE est un choc, non pas concernant le look des membres du groupe cependant, que l’on pourrait croire sortis tout droit du Sunset Strip d’Hollywood et jouant un glam décomplexé. Rien de tout ça ici, la formation propose plutôt un metal racé, complexe, particulièrement riche en termes de voix et guitares ("N M 156", "Roads To Madness", "Take Hold Of The Flame"). QUEENSRŸCHE va évoluer ensuite à chaque album, sans stagner et se forger une identité unique. Rien ne sera à jeter jusqu’à 1994. Ensuite…
(Jérôme Sérignac)


​SCORPIONS - Love At First Sting (1984)
Apprécié de tous les amateurs de hard rock depuis des décennies, c’est cependant avec cet album que SCORPIONS va exploser mondialement. Qui, en effet, n’a jamais chanté/hurlé/braillé (rayer les mentions inutiles) dans les oreilles de son/sa chéri(e) un : « I’m still loving youououououououou » déchirant, à s’en écorcher les cordes vocales (et nos oreilles). Tout le monde ne s’appelle pas Klaus Meine ! Mais outre la plus populaire ballade hard rock de tous les temps, cet album regorge aussi de superbes pépites brutes comme "Rock You Like A Hurricane", "Big City Nights", "The Same Thrill".
(Sly Escapist)


​IRON MAIDEN - Live After Death (1985)
Demandez à n’importe quel fan de citer son album live préféré d’IRON MAIDEN et il est fort à parier que ceux-ci répondront à l’unisson « Live After Death ». La formation est en 1985 à son zénith, cristallisant sur ce disque la quintessence de son savoir-faire et, live oblige, déroule une set-list dantesque. On fonce en piqué lors de l’ouverture "Aces High", on navigue sur l’océan avec "Rime Of The Ancient Mariner" et l’Egypte livre quelques secrets avec "Powerslave". Du haut de cet album, 35 ans vous contemplent… mais il n’a pas pris une ride.
(Jérôme Sérignac)

A la semaine prochaine...
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Blogger : Aude Paquot
Au sujet de l'auteur
Aude Paquot
Aude Paquot est une fervente adepte du metal depuis le début des années 90, lorsqu'elle était encore... très jeune. Tout a commencé avec BON JOVI, SKID ROW, PEARL JAM ou encore DEF LEPPARD, groupes largement plébiscités par ses amis de l'époque. La découverte s'est rapidement faite passion et ses goûts se sont diversifiés grâce à la presse écrite et déjà HARD FORCE, magazine auquel elle s'abonne afin de ne manquer aucune nouvelle fraîche. SLAYER, METALLICA, GUNS 'N' ROSES, SEPULTURA deviendront alors sa bande son quotidienne, à demeure dans le walkman et imprimés sur le sac d'école. Les concerts s'enchaînent puis les festivals, ses goûts évoluent et c'est sur le metal plus extrême, que se porte son dévolu vers les années 2000 pendant lesquelles elle décide de publier son propre fanzine devenu ensuite The Summoning Webzine. Intégrée à l'équipe d'HARD FORCE en 2017, elle continue donc de soutenir avec plaisir, force et fierté la scène metal en tout genre.
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