A la fois journaliste, critique littéraire et scénariste américain, Grady Hendrix a, comme autre corde à son arc, celle d’auteur. Ainsi, les amateurs le connaissent déjà pour avoir écrit en 2014 Horrostör, un roman d'horreur sur fond de magasin de meubles hanté qui a rencontré un succès international. Il fut également lauréat du prix Bram Stoker du meilleur livre non-fiction et a inscrit son nom au générique de productions cinématographiques telles que Satanic Panic, Mohawk, Boulevard Warriors ou encore How Bruce Lee Changed The World. Le 7e art et l’Asie étant de vraies passions, on lui doit également la création du New York Asian Film Festival.
Afin de vous donner un aperçu de ce nouveau roman que nous ne saurions que trop vous conseiller de lire, voici le résumé de la quatrième de couverture suivi d’un avertissement précieux pour nous, amateurs de gros son : « un livre pour tous ceux qui trouvent que le volume n’est jamais assez fort. » Vous voilà prévenus !
À l’adolescence, la musique a sauvé Kris d’une vie misérable. Elle a monté un groupe de metal avec son ami Terry, puis a pris la route pour une décennie de concerts, d’ivresse, de narcotiques et de délires divers.
La belle vie, en somme. Jusqu’au jour où la musique s’est arrêtée. Et où Kris est revenue dans son bled pourri pour travailler dans un hôtel tout aussi pourri. Avec des tonnes de tranquillisants pour endormir sa colère. La bête en elle se réveille enfin le jour où elle apprend que Terry, qui a trahi le groupe pour une carrière solo triomphale, va refaire une série de concerts.
Et c’est une bête très, très en colère. Le temps est en effet venu d’aller trouver Terry pour s’expliquer. Pour lui montrer qu’il reste des choses, dans ce monde, qui ne sont pas à vendre.
Paru en novembre 2020 et récemment traduit de l’anglais, ce nouveau roman de 352 pages est paru aux éditions Sonatine.
