22 septembre 2022, 22:43

GHOST

La vidéo live de "Mary On A Cross"


Cet été, une publication TikTok en rapport avec Stranger Things utilisant une version altérée de "Mary On A Cross" de GHOST devenait virale et dépassait le 1,3 million de vues en deux mois. Pas mal pour une chanson que l'on retrouvait, avec "Kiss The Go-Goat", sur l'EP « Seven Inches Of Satanic Panic » (2019) qui était présenté à l'époque par le toujours très inventif Tobias Forge comme une réédition célébrant le cinquantenaire de chansons de Papa Nihil prétendument enregistrées dans les années 60. Une “résurrection” et un succès qui rappellent, à moindre degré toutefois, ceux de “Master Of Puppets” de METALLICA et de “Running Up That Hill (A Deal With God)” de Kate Bush grâce à la même série Netflix. 

Après avoir proposé fin août une version audio ralentie et avec de la réverb', comme sur TikTok, de "Mary On A Cross", GHOST a mis en ligne une vidéo live de la chanson, filmée le 6 septembre dernier à Tampa, en Floride. Où, pour l'anecdote, le groupe a fait un rapide hommage au regretté Chuck Schuldiner, leader de DEATH, en incluant un passage de "Zombie Ritual" juste avant d'attaquer "Cirice".

Il faut dire que, trois ans après sa commercialisation, "Mary On A Cross" a fait son entrée outre-Atlantique à la 90e place du Billboard Hot 100, ce qu'aucune chanson du groupe n'avait réussi jusque-là, et qu'elle approche les 108 millions de streams sur Spotify. On peut donc parier sans trop s'avancer qu'elle deviendra prochainement la chanson la plus écoutée du groupe sur la plateforme, "Square Hammer", qui est actuellement n°1 de leur discographie, affichant 113 millions de streams.

A noter que le phrasé du refrain de "Mary On A Cross" (« Mary on a, mary on a »), qui raconte la relation entre Sister Imperator et Papa Nihil, le père de tous les Papa Emeritus, rappelle "curieusement" le mot "marijuana" tel qu'il est prononcé par les anglophones, une référence qui transparaît dans le texte de la chanson. Sacré Papa...

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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