Dans le meilleur des cas, le rock progressif peut être un havre de paix contre la tempête extérieure, une expérience apaisante avec des qualités de guérison et d'évasion. Une musicalité authentique, une émotion pure et un penchant pour la mélodie suprême font de cette musique un voyage, une expérience pour laquelle les disques et les écouteurs ont été inventés. Au premier rang de la musique progressive se trouve Richard West, célèbre claviériste et compositeur des pionniers britanniques du metal progressif THRESHOLD depuis plus de 30 ans. Six ans après l'album « Legends Of The Shires », West revient sur ces terres pour en livrer une suite très attendue. Pas sous le nom de THRESHOLD, bien sûr, mais avec un tout nouveau ''supergroupe''. Que les fans de prog' se réjouissent : OBLIVION PROTOCOL est là et leur offre « The Fall Of The Shires » son premier album, le 18 août chez Atomic Fire Records.
« Lorsque mes collègues de THRESHOLD ont décidé de ne pas enregistrer de suite à l'histoire de « Legends Of The Shires », explique Richard West, je savais que je voulais rester dans ce monde un peu plus longtemps, alors j'ai écrit ma propre suite, intitulée « The Fall Of The Shires ». Je l'ai d'abord fait pour moi, mais une fois qu'il a été terminé, j'ai commencé à me demander s'il fallait le publier. » Nous pouvons lui en être très reconnaissants, OBLIVION PROTOCOL s'imposera immédiatement dans le cœur de tous les connaisseurs de rock progressif, délivrant un son dense et climatique, quelque part entre RUSH, Steven Wilson, PINK FLOYD de l'époque « The Dark Side Of The Moon » et les maîtres du hard rock occulte GHOST. « Ma voix est plus grave et moins lourde que celle de Glynn, je savais donc que la musique devrait soutenir le chant d'une manière différente, explique Richard à propos de son coéquipier de THRESHOLD. J'ai opté pour des accords plus bas à la guitare et à la basse, et je me suis appuyé davantage sur des claviers atmosphériques et des éléments orchestraux pour définir le son. Mais bien sûr, il s'agit d'une suite à « Legends Of The Shires », il fallait donc que le son soit étroitement lié à celui de l'album ».
Les fans du premier volet se réjouiront de trouver des petits clins d'œil astucieux qui en font références, tout en s'émerveillant des sonorités qu'OBLIVION PROTOCOL érige avec ses récits épiques et planants, avec le chant et les claviers de Richard West, soutenu par un groupe de musiciens renommés : le guitariste Ruud Jolie de WITHIN TEMPTATION, le bassiste Simon Andersson de DARKWATER et le batteur de Devin Townsend, Darby Todd. « J'ai choisi trois bons amis que je connais depuis des années et dont j'admire le style. Heureusement, ils ont tous accepté. » Pour compléter le tout, Karl Groom de THRESHOLD a également contribué à quelques solos de guitare vraiment captivants.
Track-listing de « The Fall Of The Shires » :
01. The Fall (Part 1)
02. Tormented
03. Public Safety Broadcast
04. This Is Not A Test
05. Storm Warning
06. Vertigo
07. Forests In The Fallout
08. The Fall (Part 2)
OBLIVION PROTOCOL est en quelque sorte le chaînon manquant entre la grandeur (et parfois la mégalomanie) du rock progressif des années soixante-dix et les sensibilités de l'air du temps de la pop. Tout y est - les chansons épiques, la grandeur orchestrale, l'habileté, mais associées à une composition accrocheuse et à des chansons que l'on pourrait imaginer dans de grandes salles. Bien sûr, tout cela ne signifie pas que Richard est mécontent de son rôle dans THRESHOLD, au contraire : « J'adore travailler avec THRESHOLD, ce sont des gens merveilleux, je le fais depuis 30 ans maintenant et j'ai ça dans le sang. Mais il est parfois plus facile de réaliser une certaine vision par soi-même lorsque l'on a une idée forte et la passion de la mener à bien. »
Écrit et produit par Richard West dans son studio au Royaume-Uni, ce disque a été son terrain de jeu, son Neverland, sa Terre du Milieu. « Il n'y a pas eu d'influences extérieures ni de compromis, explique-t-il. Et comme je pensais que personne ne l'entendrait jamais, je ne me suis pas soucié de ce que les gens penseraient, j'ai juste fait quelque chose que j'aimais. Le fait que le résultat soit un album n'a jamais fait l'ombre d'un doute. J'aime le format album et cela n'a jamais changé. Les singles sont merveilleux, mais les albums vous font voyager, ils vous permettent de vous immerger dans un autre monde pendant un certain temps. Ils sont l'une des plus belles expressions de l'art et le monde serait bien plus pauvre sans eux. »
