5 août 2023, 23:59

WACKEN OPEN AIR 2023

@ Wacken (Jour 4 - Par Withacs B.)


Au moment de boire l'indispensable café du matin on se prend une grosse drache mémorable! Cela fait présager le pire pour l'état du site qui pourtant avait retrouvé une solidité bien appréciée... Le soleil revient très vite mais effectivement tout le terrain est redevenu très spongieux... On en retrouverait presque l'aspect du premier jour ! Première constatation en arrivant, il semblerait que pas mal de monde soit parti. Il a beau être relativement tôt, comparé aux jours précédents on se sent un peu plus seuls... On verra ce soir mais le fait que MAIDEN ait joué la veille et ces derniers caprices météo ont peut-être décidé quelques metalheads de partir plus tôt, afin d'éviter d'être embourbée demain lors du grande exode... Notre intuition se confirme avec un message du Wacken à 14h, demandant de faire une pause dans les départs, le soleil et le vent étant en train de faire sécher la boue.

Notre premier concert est une sacré découverte avec ANGUS MCSIX : quelle entrée sur scène ! Chaque musicien fait son apparition sur un "cri de guerre". D'abord le batteur, Manu Lotter, sobre en guerrier, Thalia Bellazecca (guitare) magnifique en princesse saharienne. J'adhère moins à la tenue Power Rangers du chanteur (ou chevalier du zodiaque Sagittaire quand il sort l'épée sur "Sixcalibur"), mais qui colle parfaitement à la promesse de power metal et je suis assez surprise de reconnaitre Thomas Winkler de GLORYHAMMER ! Oui, je n'avais pas fait le lien entre ANGUS MCSIX et Angus McFife... Personne n'est parfait... Le deuxième guitariste fait son entrée sur scène en dernier, et clairement je ne reconnais pas Sebastian "Seeb" Levermann (ORDEN OGAN) dans son magnifique costume de La Mort, encadrée par ses disciples. On entre dans le vif du sujet très rapidement avec "Master Of The Universe". On est sur du bon power metal assumant un côté (très) décalé, et je n'ai pas encore tout vu. La pyrotechnie se déclenche vite. Je suis très surprise de voir autant de personnes chanter en choeur les refrains, c'est la folie dans le public et Angus, radieux, n'hésite pas à jouer avec eux. Une sorte de Père Fouras un peu cheap fait son entrée sur "Starlord Of The Sixtus Stellar System". Je suis moins fan des samples sur "Laser Shooting Dinausaur" mais son refrain est diablement efficace, et quand les T-Rex débarquent avec leurs pistolets à eau, c'est juste improbable, leurs petits pas de danse m'ont provoqué un fou rire d'anthologie! C'est au tour de Thalia de prendre la parole et de chauffer la foule avant "Amazons Of Caledonia". En tout cas ils font le show, ça envoie ! Ils ont tous du charisme et jouent le jeu à fond, Angus missionne le public de remonter la foule jusqu'au bar dans le but d'apporter une breuvage désaltérant à base de houblon à la princesse grandement assoiffée ! Mais il pose ses conditions : le volontaire doit le faire sur leur "Plastic Pegasus Of Steel", une bouée-licorne dorée pendant "Eternal Warrior" ! Enorme. Mission accomplie par le guerrier autodesigné, dommage que la bière, pourtant arrivée à bon port, n'ait pas rejoint la scène, les derniers mètres se faisant pendant qu'Angus décapitait un Gobelin... Je n'ai rien compris au discours de La Mort, mais elle a fait son effet sur les fans, et je suppose qu'il annonce le dernier titre du set, "Ride To Hell" ! En tout cas, quelle belle façon de commencer la dernière journée ! Je m'éclate, je ris, je danse. Impeccable !

Angus McSix


Après un petit détour par le showcase acoustique de STEEL à l'espace presse, je retrouve l'Infield pour JINJER. Clairement Tatiana prend de l'assurance et du charisme d'année en année. Elle est là pour en découdre et ça se voit. Personnellement je préfère quand elle braille que quand elle chante, même si elle a un petit grain de voix sympathique, par moment rocailleux, je trouve que son chant clair est moins percutant, notamment sur un titre comme "Words Of Wisdom". « Wallflowers » est bien entendu joué en majorité, avec "Call Me A Symbol", "Vortex" ou "As I Boil Ice". Tatiana livrera évidemment des message de paix. Roman Ibramkhalilov (guitare) lui est sobre, discret (comme d'habitude) tandis qu'Eugene Abdukhanov (basse) est déchainé, et que le batteur, Vladislav Ulasevish, maltraite ses fûts sauvagement. Ce qui est sûr c'est qu'on s'en prend plein la gueule et ça fait du bien.

Jinjer


J'aurais bien pris ma dose de rock avec THE ANSWER mais je préfère aller me placer pour les Québecois KATAKLYSM. Encore un groupe que je n'ai pas vu depuis un moment, et je n'ai pas pu aller sur les dates de la tournée française (pourtant conséquente). J'entends donc bien me rattraper ! Entrée soft sur "Narcissist", puis un "Thy Serpent Tongue" qui fait plaisir ! Alors que leur nouvel album « Goliath » sort dans quelques jours, ils n'en jouent qu'un titre, le single "Bringer Of vengeance". Le public est content quand retenti l'intro de "In Shadows And Dust", l'enchaînement avec "Manipulator Of Souls" est parfait ! James Payne (batterie), concentré, frappe fort, Jean-François Dagenais (guitare) et Stephane Barbe (basse) sont énergiques, seul Maurizio (Iacono, chant) semble plus distant. Il communique avec le public, fait des signes à certains dans la fosse, sa voix est très en place et braille tout ce qu'il peut, mais je le trouve fatigué. "Serenity In Fire" me rappelle de bons souvenirs. Joli final, très mélodique avec "The Black Sheep". Je n'ai pas pris la claque que j'attendais mais j'ai passé un très bon moment!

Kataklysm


Je fonce ensuite sur la Faster pour KILLSWITCH ENGAGE dont j'ai raté le début du show.  C'est peut-être ce qui a fait que je n'ai pas réussi à entrer dans le concert, pourtant je les attendais ! Le chant clair de Jesse Leach parait moins assuré que d'habitude, je ressent moins d'énergie, le guitariste Adam Dutkiewicz, à priori blessé au genou, fait beaucoup moins le fou sur scène... Heureusement que le bassiste est là, fidèle à lui même, il headbangue tout le temps, et d’après ce qu’on m’en a dit c’est tout juste s'il n'a pas commencé à secouer la tête avant d'entrer sur scène ! "Reckoning" ne m'embarque pas comme elle le devrait, ni "The Arms Of Sorrow". Je lâche l'affaire sur "Unleashed", peu emballée par une set-list qui manque de violence. J'espérais peut-être un peu plus de sauvagerie en festival. Certaines des chansons choisies sont peut-être plus pertinentes sur album que sur scène... Je vais donc me poser histoire de manger un morceau et prendre le temps de souffler un peu. 

Killswitch Engage


Les copains, partent voir NESTOR. Et d'après eux, c'était LE concert de cette édition à ne pas rater, précise Séb : « Une approche très heavy pour ce groupe suédois que j'avais découvert en audio, un énorme coup de cœur pour son son et sa présence scénique lors de ma découverte en live. Il y a une très grosse interaction avec le public de la part du bassiste Marcus Âblad, de très beaux soli de guitare de la part de Jonny Wemmenstedt, le clavier (Martin Frejinge) et le batteur (Mattias Carlsson) ne sont pas en reste. Et que dire de la voix de Tobias (Gustavsson)... Un régal ! Le spandex est partie prenante sur scène et la cohésion entre les membres du groupe se sent à plein nez. Un très beau duo avec Lollo Gardtman sur "Tomorrow". Pour l'anecdote le chanteur explique que chaque membre du groupe a une profession "basique" dans la vraie vie (officier de police, instituteur...) pour en ajouter à leur simplicité. On voit vraiment qu'ils s'éclatent sur scène. Une énergie hors normes qui emporte la foule sur des rythmes nostalgiques dans l'ambiance des Eighties. En bref un pur moment de plaisir où le côté groupie des fans se retrouve exacerbé !!! Je recommande absolument aux fans de Heavy ! »       

C’est donc après ma petite pause bienvenue que je me hâte de retrouver un groupe que j'affectionne particulièrement, EVERGREY. Clairement ils sont en meilleure forme qu'au Hellfest, ils semblent plus motivés, plus heureux d'être là ! Avec la tombée du jour on profite un peu plus des lumières et du backdrop qui parfond l'ambiance de leur musique. La set-list est semblable à celle jouée dans notre festival français préféré, avec l'ajout de trois titres : "A Silent Arc", My Allied Ocean" et "A Touch Of Blessing", seul titre non issu de leur discographie de ces dix dernières années (depuis le retour de Henrik Danhage (guitare) et Jonas Ekdahl (batterie) dans le groupe). J'aurais évidemment adoré entendre "In The Absence Of Sun", mais à priori ce n'est toujours pas à l'ordre du jour... Le chanteur Tom Englund sourit beaucoup, se moque de ceux restés en bordure de la zone boueuse : « c'est bon, au bout de quatre jours vous êtes habitués, c'est pas censé vous faire peur cette petite mare ! ». Un très bon moment partagé avec eux !

Evergrey


De nouveau l'équipe de HARD FORCE se scinde, les uns vont profiter du show de HEAVEN SHALL BURN qui offre un concert de malade, au delà de ce à quoi on s'attendait. Il y a des flammes partout, les étincelles jaillissent, ça explose, les vigiles sont à fond et ils checkent les slammeurs, ça headbangue dans tous les sens... Gros gros show bien meilleur qu'à Lyon ! Ils jouent à domicile et ça se voit. Leur place tout en haut de l'affiche avait alimenté pas mal le débat entre nous tous lorsqu'on avait débriefé les annonces du festival, mais là on a la réponse et ils donnent tout ! Arrivés sur l'enchaînement "Awoken"/"Endzeit", ils déroulent une set-list sans grande surprise mais diablement efficace ! Et pour s'assurer une validation déjà acquise, une petite reprise de BLIND GUARDIAN, "Valhalla", qui fait toujours sont effet en Terres Allemandes ! Tellement que dans le public certains motivés commencent une partie de lancer de fût de bière ! On ne sait pas comment ils l'ont amené sur site, mais ils étaient très concentrés (et quelque peu alcoolisés... à moins que ce ne soit l'inverse...) !

Heaven Shall Burn


Quant aux autres, dont votre humble serviteuse, c'est plutôt vers VOIVOD que le choix se porte. J'avais un peu peur au début car scéniquement il ne se passait pas grand chose, mais au bout de la troisième chanson, "Syncro Anarchy", enfin les lights sont là et les musiciens bougent vraiment ! L'énergie du groupe est de nouveau là. La set-list essaye de parcourir leur discographie, mais en 40 ans ils en ont écrit des chansons ! Ils se sont donc focussés sur les quatre premiers albums, le dernier « Syncro Anarchy » et quelques autres. On a forcément une petite pensée pour Piggy en entendant "Thrashing Rage"... Et je ne me souviens plus sur quel titre ils font mention à Jason Newsted, qui a officié dans la formation il y a une vingtaine d'années. On en profite un max jusqu'à "Sleeves Off" avant de rejoindre les Mainstages pour l'annonce des groupes de l'année prochaine ! Rituel entre copains

Car ça y est, c'est l'heure de découvrir ce que nous réserve l'édition 2024 ! Les drones s'invitent de nouveau dans le ciel de Wacken, on est très excités de savoir si, comme certains de l'équipe avaient pariés, les noms seraient écrits dans le firmament ! Et bien non, mais on a droit à de superbes figures, comme un immense dragon balayant le public de son regard, une sorcière, plusieurs logo Wacken Open Air... C'est assez impressionnant et on s'émerveille à chaque nouvelle matérialisation entrecoupée par l’apparition des noms sur les écrans géants et surprise, ça ne s'arrête pas ! On était habitué à avoir une dizaine de groupes, et ce n'est pas moins de 33 groupes (pour la 33e édition, vous l'avez ?) qui nous sont offerts. Parmi eux BLIND GUARDIAN, SCORPIONS, AMON AMARTH, PAIN, SONATA ARCTICA, RED FANG, BLUES PILLS, PRIMORDIAL, et comme d'habitude les shows exclusifs/anniversaires de SICK OF IT ALL, MAYHEM, WATAIN, VREID, VIO-LENCE, FLOATSAM AND JETSAM. Il n'y a pas beaucoup de grosses réactions à la découverte de la future programmation, qui, si elle s'annonce sympathique, n'a pas engendré la liesse de MAIDEN l'année dernière... Mais il reste encore une bonne partie de l'affiche (environ 200 groupes) à découvrir et, quoi qu'il en soit, on sait que l'on prendra toujours du plaisir devant les scènes !

Les organisateurs remercient tout le monde pour leur coopération, leur patience et insiste sur la famille du metal qui s'est montré une nouvelle fois à la hauteur, que l'amour de la musique triomphe toujours.  « Ce n'était pas gagné, mais we did it ! »


On assiste à de nouvelles vagues de départ en direction du camping, maintenant que la révélation attendue a eu lieu, mais une forte proportion de festivaliers restent devant la Harder pour assister à l'un des événements de cette année : TWO STEPS FROM HELL. Il s'agit de deux compositeurs, Nick Phoenix et Thomas J. Bergersen, oeuvrant dans le domaine de la musique épique et les bandes annonces de films. Ils se produisent rarement en festival. Un orchestre est présent sur scène, évidemment, et le rendu est magnifique ! C'est tellement beau que le ciel se remet à pleurer, à chaude larmes, histoire de nous rappeler à quel point nous avons été chanceux d'avoir inespérément profité du soleil ces derniers jours... On a le privilège de regarder et d'entendre des musiciens incroyables, dans un registre classique, avec une petite touche de rock grâce à la guitare électrique. Même si cette formation fait figure d'OVNI cette année, ce n'est un secret pour personne que l'univers du metal à des accointances avec l'univers cinématographique et l'heroic fantasy. Nombreux sont les ponts entre le cinéma, le metal et la musique classique. Il n'est pas étonnant, donc, que beaucoup soient ceux qui sont restés profiter de cette opportunité incroyable. De mon côté malheureusement je ne suis pas assez cinéphile pour apprécier à sa juste valeur le spectacle qui nous est offert. On se trouve donc un petit coin à l'abri sous un des bars du côté de la Faster pour la fin du concert, entre rescapés de cette édition, à commencer à faire le bilan de ces cinq jours de fous.

Two Step From Hell


Car malgré la pluie et l'heure qui commence à se faire tardive, il est hors de question de ne pas se prendre notre dose de DROPKICK MURPHYS. Et ils nous jouent une set-list de malade... Je suis très étonnée de voir que beaucoup de festivaliers se retrouvent devant la scène ! Non pas que je doute de la portée des Irlandais de Boston, ils ont une fanbase solide et la journée était propice avec des groupes comme SALTIO MORTIS, ENSIFERUM etc... Les festivaliers du Wacken Open Air adhèrent au folklorique. Cependant le contexte fait que je ne m'y attendais pas : on s'est bien rendu compte durant cette journée que le site s'est gentiment délesté de ces adeptes. Il est annoncé de gros orages pour cette nuit et demain matin, beaucoup ont quitté le camping craignant de rester embourbés... à l'instar de l'arrivée. Si on rajoute que la grosse exclusivité du festival vient de se terminer et que la pluie tant redoutée est bel et bien là , ils n'ont peut-être pas eu tort... De notre côté, avec la longue route du retour et les conditions annoncées pour le lendemain, on ne voulait faire que le début des DROPKICK, juste équilibre entre le coeur et le cerveau. Mais comment partir ? "The Boys Are Back"... "Johnny, I Hardly Knew Ya" (Arhue Arhue)... Ils ont littéralement écrasé la raison ! Ken Casey, assurant toujours seul le chant, est radieux, il arpente la scène avec vigueur. On finirait presque par s'habituer à l'absence d'Al Barr (non, je déconne...). La scène est minimaliste mais agrémentée de pyrotechnique foisonnante et offre un très beau jeu de lumière. Les musiciens sont à fond, on assiste à un vrai moment de partage de leur part avec le public. On tente de partir après "Rose Tatoo" mais le rappel arrive avec "Ship To Boston" ! Au final on sera resté jusqu'au bout... La nuit et le départ s'annoncent difficiles mais les DROPKICK MURPHYS envoient de la joie, de l'entrain, du bonheur et la puissance de leur set gomme toute l'appréhension du retour. Les gens chantent, dansent, sautent dans la boue de nouveau poisseuse et ramollie, le sourire aux lèvres... Merci les DROPKICK ! Un feu d'artifice (enfin ! C'est beau les drones, mais ça ne fait pas de bruit et ça n'explose pas !) clôture pour nous cette édition, car l'adulte responsable du groupe nous rappelle à l'ordre. Donc, tant pis pour IGGOR... 

Dropkick Murphys


Ainsi s'achève le Wacken Open Air 2023, riche en émotions. Ça fait du bien un festival à taille (presque) humaine, il m'a rappelé mes premières éditions et malgré la difficulté du terrain le premier jour et la distance entre les scènes, la zone était plutôt praticable et circulable (du moins mieux qu'en 2015 pour ceux qui l'ont vécu). C'était peut-être dommageable pour les groupes qui ont l'habitude de voir des gens compactés devant eux, mais c'était tellement plus vivable pour nous, les vieux festivaliers. Inflation oblige, on constate ici aussi une augmentation des prix de la nourriture, du merchandising... Et business is business, un t-shirt "Muddy Warrior" à rapidement fait son apparition ! Quand on voit ce qu'il se passe pendant ce temps-là en Slovénie, au Metaldays, on est tous reconnaissant non seulement d'avoir eu accès au Holy Ground mais en plus d'avoir eu une météo certes capricieuse, mais pas catastrophiques. Je pense que tous les festivaliers présents ont créé un égrégore positif qui a contré les noires prédictions, nous permettant à tous de vivre une édition particulière. Rain or Shine... Qu'importe ! La magie de Wacken a une nouvelle fois opéré !
Withacs B.

Blogger : Nicolas Blond
Au sujet de l'auteur
Nicolas Blond
Tombé dans une marmite de metal en fusion quand il était petit (légèrement poussé par sa fratrie), c'est à l'âge de 7 ans que Nico encaisse les premières écoutes d'IRON MAIDEN, METALLICA, SEPULTURA, NIRVANA ou THE OFFSPRING qui le marquent au fer rouge. La Bête faisant son œuvre depuis, la guitare saturée est vecteur de sa vie où toute nouvelle expérience liée à la musique est une formidable opportunité. Ingénieur son de formation, musicien, organisateur évènementiel, c'est aujourd'hui la photo de concert qui le fait vibrer. Il voit le metal progressif comme la porte s'ouvrant sur l'univers, et le thrash metal comme le bélier qui l'enfonce, pour lui permettre de capturer la résultante visuelle de cette divine mélodie à l'aide d'un objectif.
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