A la divine croisée symétriquement des formations tentaculaires IN THIS MOMENT, PARKWAY DRIVE, WITHIN TEMPTATION, MOTIONLESS IN WHITE et ATTACK ATTACK, savourez gracieusement cette prodigieuse pépite capsulaire prochainement en orbite visionnaire. Généreusement signé chez Mascot Records l'année dernière par l'illustre Ron Burman ayant ingénieusement découvert NICKELBACK (excusez du peu d'intuition artistique), nous sommes véritablement en terre connue d'un potentiel succès en devenir indubitablement. C'est ainsi que le détonnant quintet CONQUER DIVIDE exclusivement féminin (melting-pot americano-canadien-anglais détonnant) à présent, vous offre enfin sa nouvelle et étincelante offrande à plus d'un titre savamment distillé de surcroît. En une épique rentrée artistique au prolifique calendrier éthique comme à l'accoutumée, l'envoûtant second album « Slow Burn » fait intensément figure de priorité auditive et de manière presque submersive tant l'attente en fût langoureusement captivante.
Énergétique à souhait, en diagonale dynamique d'un dithyrambique halo de puissantes mélodies accrocheuses comme jamais, ce précieux sésame vous fera frémir pour longtemps, au gré d'hymnes entêtants aux lignes de chant déchirantes et percutantes d'une part, outrageusement sidérantes et éclatantes d'autre part. En un élixir voluptueux d'un rock/metal-core (scenecore pour les plus initiés) tantôt mélodique tantôt symphonique et de part son charisme tonique et sa maturité sonique, l'intensité musicale impulsée, proposée originalement est d'une permanence élancée, rare et racée à la fois. Il en devient humblement peu aisé de résister un temps soit peu à la délicate mise en oreille salvatrice d'ogives tectoniques tels que "Atonement", "Paralyzed" (nominée dans la catégorie "Meilleure Chanson Metal" par Metal Hammer en 2022) et "New Heaven" unies pour le meilleur d'une décharge incontrôlable mais incisivement des plus confortables assurément.
En un solide alliage perturbant de brutalité mélodique et saisissant d'intensité symphonique en arrière-plan, il paraît vraisemblablement peu probable que ce chef-d'œuvre forgé dans une adversité perfectible de changements de line-up successifs, soit à l'apogée primaire de sa vocation secondaire. On pense intrinsèquement au raz-de-marée médiatique du trio féminin canadien KITTIE, figure de proue d'un groove metal alternatif encensé par un public conquis avec un « Spite » (1999) d'anthologie même presque vingt-cinq après. Leur souhaitant pareillement un voyage initiatique en un rassurant accès vers un succès au sein d'une construction de carrière posée, l'entité sismique se présente à vous tel un (re)nouveau et puissant catalyseur d'émotions reluisantes et d'ambitions séduisantes. Avant de venir spontanément en découdre sur les planches européennes, le groupe s'offre finalement une seconde tournée américaine complémentaire en première partie de ses confrères ICON FOR HIRE...
N'oublions pas également de signaler que le CONQUER DIVIDE s'est magistralement pourfendu d'un impressionnant featuring sur "Fuckboi" issu de « Tekkno » sixième album d'ELECTRIC CALLBOY. Ce dernier a d'ailleurs explosé outrageusement les compteurs de billetterie en plein milieu de sa première tournée américaine avec CONQUER DIVIDE en première partie bien évidemment. Revendiquant librement une farouche volonté de parité endémique auprès de la gente masculine artistiquement proche et brillamment portée par BRING ME THE HORIZON, BULLET FOR MY VALENTINE, ARCHITECTS ou ASKING ALEXANDRIA, ce soyeux faisceau lumineux s'assure fidèlement d'une imposante et déterminante légitimité à braver férocement la différence des impossibles couplée à la somme des possibles. Longue prospérité requise leur est dorénavant acquise après tant de félicité sobrement éructée en égalité subtilement inversée.
