DOODSESKADER, qui signifie ''escadron de la mort'' en néerlandais, est la fusion des esprits de Tim De Gieter (AMENRA, EVERY STRANGER LOOKS LIKE YOU) et de Sigfried Burroughs (KAPITAN KORSAKOV, PAARD). Tout au long de ses trois années d'existence, le duo belge a repoussé sans relâche les limites de ce que signifie être un groupe ''heavy''. Du sludge infusé de grunge sur son EP « MMXX: Year Zero » au mélange de hip-hop et de hardcore du premier album « Year One » et l'assaut sonore du rap acharné sur des singles tels que ''FLF'' et ''Still Haven’t Killed Myself'', DOODSESKADER se libère de toute forme de catégorisation et a été comparé à des pionniers défiant leurs genres tels que GHOSTEMANE, SHOW ME THE BODY et HO99O9, cependant, les deux artistes apportent clairement leur propre palette sonore.
Le fil rouge de tout cela, ce sont leurs paroles brutalement honnêtes et introspectives. Loin d'un groupe ordinaire, DOODSESKADER utilise son instrumentation comme toile de fond sonore pour l'émotion et le message qu'ils tentent de transmettre ; leur musique sert de miroir à la vie elle-même. Parfois brutal, parfois fragile, parfois énergisant, mais toujours inattendu.
La sortie des singles ''Who Will Pour The Blood On Me'' / ''Bathroom'' début novembre présente leur concept dans toute sa splendeur. Le premier voit le groupe essayer de mettre fin à ses troubles et s'efforcer de s'accepter alors que la chanson passe d'un tandem de chant éthéré de Sigfried aux raps poignants de Tim sur un lit de basse menaçante et d'une production aboutissant, qui mène à une conclusion écrasante où les deux semblent revendiquer leur place dans ce monde à travers leur musique. Quant à ''Bathroom'', il se situe à l’autre extrémité du spectre. La reprise de l'artiste soul Montell Fish est, tout comme l'original, débordante de sensualité et une bande-son appropriée pour une nuit remplie de désir et de chagrin.
Les deux chansons sont les deux faces d'une même médaille, tout comme le groupe lui-même : la discographie de DOODSESKADER devient rapidement synonyme d'émotion brute, apportant une nouvelle façon d'utiliser l'esthétique de la musique lourde pour puiser profondément en soi et se connecter avec des gens qui se sentent pareil. En live, DOODSESKADER s'avère être un incontournable absolu ; cela s'est traduit par sa release-party sold-out à l'Ancienne Belgique ainsi qu'une multitude de concerts dans toute l'Europe. Le duo continue à prouver son attrait en jouant aux côtés d'artistes comme BRUTUS et AMENRA et sur les scènes de festivals tels que le Hellfest, le Mystic Fest en Pologne, Lokerse Feesten en Belgique, Fluf Fest en Tchéquie et bien d'autres.
Le nouvel album de DOODSESKADER, « Year Two », sortira le 8 mars sur le label 45 Records.
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