3 janvier 2024, 19:40

TOP ALBUMS 2023

Par Chris Cap

Blogger : Chris Cap
par Chris Cap


​Cette année, bizarrement, je n’ai eu aucun mal à sélectionner les albums qui m’ont le plus marqué. Et excepté une belle découverte, j’ai finalement été plutôt convaincu par des valeurs sûres, qui, depuis plus ou moins longtemps, m’ont rarement déçu. Puissent ces mini chroniques vous donner envie si ce n’est d’acheter, tout du moins de découvrir ces neuf skeuds sortis en 2023 et deux en 2022… Bonne écoute !
 

01. METALLICA : « 72 Seasons »
Ce sont peut-être mes goûts "mainstream" qui parlent, mais depuis le début des années 80, METALLICA a toujours été mon groupe de thrash préféré. Et parmi le Big Four, même s’il y a eu des hauts (beaucoup) et des bas (quelques-uns), les Four Horsemen ont toujours représenté pour moi LE poids lourd. C’est la raison pour laquelle j’attendais avec impatience ce « 72 Seasons » et que je me suis rué vers le cinéma le plus proche pour assister à sa présentation en avant-première... Là, au milieu de quelques centaines de fans hardcore et surexcités, dans le confort de la salle obscure et sans aucune distraction extérieure, j’ai été embarqué immédiatement dès le morceau éponyme qui ouvre l’album.
Plus inspiré que les deux précédents opus et surtout parfaitement représentatif du style global qu’a imposé METALLICA au cours de sa carrière, « 72 Seasons » est également l’occasion pour Hetfield & Co de rendre hommage à ceux qui les ont influencés. De MOTÖRHEAD ("Lux AEterna") à THIN LIZZY (les harmonies à deux guitares sur "Too Far Gone?" et "Inamorata"), en passant par BLACK SABBATH (le très heavy "If Darkness Had a Son" et, encore une fois, l’épique "Inamorata"), on sent bien que le groupe s’est fait plaisir. Plaisir, qui, pour ma part, s’est avéré entièrement partagé au fil des écoutes.
Du reste, c’est sans aucun doute le disque qui a tourné le plus sur ma platine entre le printemps et l’été 2023. Eh oui, que voulez-vous, à un certain âge, on a besoin de repères et je tiens à dire qu’à ce niveau-là, sans que les morceaux tombent dans le cliché, j’y ai trouvé mon compte.


02. THE WINERY DOGS : « III »
Quel album... Là, on peut vraiment dire que Richie Kotzen, Mike Portnoy et Billy Sheehan se sont surpassés. Avec ce troisième opus tout simplement appelé « III », ce n’est pas qu’il n’y a rien à jeter, c’est plutôt qu’il y a tout à prendre ! Pourtant, on en a connu des "supergroupes" où ça tricotait sec des doigts, des mains – et même des pieds –, mais là, en plus, il y a un groove phénoménal et de vraies chansons... Ce qui, chez les autres, n’était pas toujours le cas.
Honnêtement, pour des virtuoses, savoir autant se mettre au service de la mélodie et du morceau, c'est rare. En plus, bien que l’album soit extrêmement varié, il n’y a aucune faute de goût et chacun y trouvera son style préféré, tout en appréciant les autres tellement c’est bien fait. En ce qui me concerne, ce sont plutôt les titres blues/hard-rock pêchus comme le très speed "Gaslight", "Breakthrough", "Rise" et son petit solo de basse, "The Vengeance", la ballade bluesy "Lorelei" ou "Xanadu" qui m’ont le plus touché.
Mais cela ne m’a pas empêché de me régaler à l’écoute du plus progressif "Stars" et de "The Red Wine" avec son solo final où chaque membre du trio y va de sa petite démo toujours inspirée. Bien entendu, j’ai gardé le meilleur pour la fin avec "Mad World", mon morceau préféré de l’album. Une intro à la Hendrix, un groove et un couplet qui n’est pas sans rappeler Bobby Womack, un refrain accrocheur, un solo de basse pour conclure, bref, le genre de truc que tu te repasses des dizaines de fois sans jamais te lasser. Du WINERY DOGS pur jus ! Et puis quelle voix ce Kotzen, quel feeling et quel sens de la mélodie renforcé par les chœurs de haut vol de ses deux collègues ! Un véritable petit chef-d’œuvre.


03. RIVAL SONS : « Darkfighter »
Depuis l’apparition de RIVAL SONS dans le paysage hard rock international, j’ai toujours trouvé que le groupe apportait une bouffée de fraîcheur bien agréable. Avec son style très seventies, le quatuor américain tape juste et fort en nous offrant des compos blues/rock bien pêchues et originales qui mettent en valeur Jay Buchanan, l’un des chanteurs les plus doués de sa génération. Car c’est bien grâce à lui que RIVAL SONS se démarque des autres formations récentes du même acabit et parvient à rester original tout en revendiquant ouvertement l’influence qu’ont eue les légendes LED ZEPPELIN, CREAM ou DEEP PURPLE sur ses musiciens.
Alors bien sûr, l’homme n’est pas seul à œuvrer au succès du groupe... Les parties de guitares appuyées par une grande richesse de sons de Scott Holiday, tout comme les fills inspirés et la puissance de frappe du batteur Michael Miley imprègnent les morceaux d’une chaleur et d’un groove particuliers qui se chargent de sublimer les vocaux de leur leader charismatique, sorte de croisement entre David Coverdale et Jim Morrison.
Partant de là, même en réfléchissant bien, il est vraiment difficile pour moi de sortir quelques morceaux du lot tant ce disque – court mais parfait –, forme un tout. Alors en insistant, je citerais quand même l’irrésistible "Bird In The Hand", l’émouvant "Rapture" et le captivant "Darkside" qui ont tous fait partie de ma B.O. de l’été.
Seul petit bémol : on pourra regretter simplement le fait que RIVAL SONS nous ait proposé une œuvre en deux volumes au lieu d’un seul avec « Lightbringer » sorti seulement six mois après « Darkfighter » et pas forcément aussi indispensable...


04. EXTREME : « Six »
Quel plaisir de retrouver EXTREME avec un nouvel album, le sixième en plus de 30 ans de carrière. Carrière au cours de laquelle le groupe de Boston s’est un peu perdu et heureusement retrouvé. Car depuis l’arrivée du batteur Kevin Figueiredo, les trois membres originaux, Pat Badger, Nuno Bettencourt et Gary Cherone, semblent avoir retrouvé l’énergie et l’inspiration nécessaires pour nous proposer quelque chose qui brille. Et du brillant, il y en a sur ce « Six » qui nous emmène dans des univers différents au gré des morceaux.
Tout en restant dans l’esprit particulier qui caractérise EXTREME et en rendant régulièrement hommage à leurs idoles, les musiciens n’ont pas eu peur de jouer la carte de l’originalité et de la diversité. C’est ainsi que l’on entend au fil de certains titres des petits clins d’œil à VAN HALEN (ou plutôt VAN HAGAR) sur "X Out", mais aussi THE POLICE ("Beautiful Girls") ou QUEEN ("Here’s To The Losers")...
Bien sûr, le hard’n’roll cher au groupe est toujours présent, on pense en particulier à “Banshee”, “Save Me” ou le bon vieux boogie "The Mask", alors que "Other Side Of The Rainbow" et les ballades "Small Town Beautiful" ou "Hurricane" nous ramènent directement vers ce qu’EXTREME sait si bien faire. A savoir un savant mélange entre mélodie et virtuosité, que ce soit au niveau des voix ou des solos de guitare toujours originaux et inspirés d’un Nuno au sommet de son art. Ce mec sait tout faire, maîtrise tous les sons, tous les styles et en plus il chante de folie. On lui doit en grande partie un album d’une richesse exceptionnelle (qu’il a produit) et qui m’a carrément mis une grosse baffe.


05. MAMMOTH WVH : « II »
Ah, c’est sûr qu’avec papa Eddie et tonton Alex, il a été à bonne école, le Wolfgang Van Halen... Mais de là à devenir aussi bon derrière n’importe lequel des instruments qui ont fait l’histoire du rock, il fallait quand même qu’il y ait un certain don à la base. Et doué, il l’est, l’animal ! Après avoir tenu la basse quelque temps dans VAN HALEN, puis assuré au même poste sur une tournée avec TREMONTI, histoire de se roder encore un peu plus, en 2021, "Amadeus" a enfin décidé de voler de ses propres ailes.
Et si le premier album de MAMMOTH WVH – au demeurant plutôt réussi – avait pu nous paraître un peu timide eu égard au talent de son leader multi-instrumentiste, sur « II », Wolfie a carrément passé la vitesse supérieure ! Toujours produit par Michael Baskette (ALTER BRIDGE, SEVENDUST, CHEVELLE, TREMONTI...) et intégralement joué et composé par Wolfgang, ce second album s’affirme définitivement comme celui de la maturité.
En effet, terminé la retenue sur les solos de guitare et la légère timidité au niveau des voix... Wolfgang se lâche, sans pour autant en rajouter et c’est carrément du grand art. Pour s’en persuader, il suffit d’écouter le chorus du très groovy "Take a Bow". Feeling, technique, tout y est. Et puis bon, du côté de la batterie, les rythmes et les plans n’ont rien à envier non plus aux meilleurs batteurs de rock. Impressionnant. En gros, on évolue un peu entre du FOO FIGHTERS version heavy et du TREMONTI, le tout agrémenté de nombreux chœurs particulièrement chiadés et puissants ("Another Celebration", "Miles Above Me", "Better Than You"...).
Wolfgang Van Halen est un nom sacrément lourd à porter lorsque l’on décide de se lancer dans la musique... Mais aujourd’hui, avec MAMMOTH WVH, le "fils de" assume pleinement son héritage. Bravo !


06. MASS HYSTERIA : « Tenace - Part 1 & 2 »
Avant toute chose, je tenais vraiment à tirer mon chapeau à MASS HYSTERIA pour avoir été « Tenace » et n’avoir jamais rien lâché durant une carrière qui n’a pourtant pas toujours été un long fleuve tranquille. Car effectivement, quoi de mieux que cet adjectif pour décrire à quel point un groupe de metal doit l’être (tenace) pour survivre en France... Et au fil des albums, les MASS ont fait bien plus que survivre. Ils ont bossé comme des damnés pour toujours rester dans le coup et évoluer de la meilleure des façons.
Tout cela pour arriver en 2023 avec ces « Tenace Part 1 & 2 » d’une puissance musicale phénoménale, doublée d’une clairvoyance sur l’état de notre société dans les textes qui interpellent. Car si l’écoute de « Tenace » donne envie de remuer, les paroles, elles, font réfléchir et sonnent particulièrement juste dans un monde qui – c’est un euphémisme – ne va pas très bien... A l’aide de refrains bien sentis et de riffs de guitare plombés ("Encore sous Pression", "Washington Décès") qui ont d’autant plus d’impact qu’ils sont servis par un son puissant qui déchire, MASS HYSTERIA diffuse un message en forme de signal d’alarme.
Renforcés par des séquences de synthés lancinantes ("Tenace", le très remuant "Allégorie dans La Brume", "Mass Veritas", "L’Inversion des Pôles", "Un Assange Passe"...), les phrases percutantes et les jeux de mots de Mouss nous donnent envie de chanter avec lui – chose peu courante de nos jours sur du metal français. Avec ses textes engagés, MASS continue d’occuper un terrain trop souvent laissé aux rappers ou assimilés et ça fait sacrément du bien.
« De défaite en défaite jusqu’à la victoire, ainsi s’écrit l’Histoire ». On est en plein dedans...


07. GODSMACK : « Lighting Up The Sky »
Depuis bientôt trente ans, il y a quatre groupes américains aux influences communes allant de METALLICA à LINKIN PARK, en passant par KORN et ALICE IN CHAINS, qui viennent m’apporter régulièrement ma dose de "metal alternatif". Leur nom ? GODSMACK, STAIND, SEVENDUST et DISTURBED. Leur originalité ? Des chanteurs exceptionnels et immédiatement reconnaissables. Leur point commun ? En 2023 (ou presque), ils ont tous sorti un nouvel album. Et avec ces quatre-là, il n’y a jamais tromperie sur la marchandise. On sait à quoi s’attendre, le style et les compos restent les mêmes, mais au final, ils ne m’ont jamais déçu...
On attaque par GODSMACK. Certainement l’un de mes groupes préférés de cette génération... Il y a tout ce que j’aime, un batteur qui déchire avec le grand Shannon Larkin, de bons riffs heavy, de la mélodie et un chanteur au grain identifiable entre James Hetfield et Layne Staley en la personne de Sully Erna.
Sur « Lighting Up The Sky », l’album testament qui se veut le dernier, on retrouve évidemment toutes les facettes du groupe et le groove très spécial qui fait aussi partie de la signature du gang de Boston. "Red White & Blue", "Surrender", "Truth", ou "Best Of Times" en sont ici les meilleurs exemples.
Néanmoins, à l’écoute de ce disque et vu la richesse des compos, on a du mal à imaginer que GODSMACK tire sa révérence en termes d'enregistrement d'album... D’autant plus que – et c’est presque une première – les morceaux du dernier opus font la part belle aux nombreux solos de guitares tout en feeling signés Tony Rombola ("Hell’s Not Dead", "You and I", "Let’s Go"). Alors, les quatre hommes reviendront-ils sur leur décision ? Celle-ci est-elle irrévocable ? Affaire à suivre...


 

08. STAIND : « Confessions Of The Fallen »
Encore un groupe qui applique régulièrement les mêmes recettes, mais qui, au final, ne m’a jamais lassé, bien au contraire. De toute façon, j’adore le grain de voix et la façon originale de chanter d’Aaron Lewis. Et peu importe si je ne partage pas les mêmes idées que lui, ni la manière dont il les exprime, je sais faire la part des choses et j’accueille toujours avec plaisir un nouvel album de STAIND.
Et je peux vous dire qu’à force d’écouter « Confessions Of The Fallen », encore une fois, je me suis laissé embarquer... Peu importe si les thèmes abordés dans les chansons sont toujours un peu les mêmes ("In This Condition", "Lowest In Me", "Here And Now"...), il suffit d’un "Better Days" mélancolique à souhait ou d’un "Cycle Of Hurting" avec ses parties growlés qui arrachent pour me convaincre que STAIND fait toujours partie des formations qui comptent pour moi depuis que je les ai découverts lors de mes nombreux séjours aux USA.
Et puis que voulez-vous, j’adore ce style de metal alternatif qui marche fort aux States, mais qui a franchement du mal à trouver son public en Europe et particulièrement en France... Parce qu’on parle quand même de groupes qui ont vendus des millions d’albums outre-Atlantique, là. Un décalage que je n’ai jamais vraiment compris, mais qui ne me perturbe pas plus que ça. De toute manière, nous, les metalleux, nous sommes habitués à être en dehors des mouvances musicales en vogue, alors un peu plus un peu moins !


09. SEVENDUST : « Truth Killer »
Au début, j’avoue avoir eu un peu de mal avec l’intro du premier morceau "I Might Let The Devil Win", son synthé et sa boîte à rythmes... Et puis comme d’habitude, la voix chaude et pleine de feeling de Lajon Whitherspoon a fait le job. A partir de là, « Truth Killer », la quatorzième réalisation de SEVENDUST, s’est mis à tourner sur ma platine au même rythme que mes disques préférés de l’année.
D’ailleurs, dès le deuxième morceau qui donne son titre à l’album, on est sur du terrain connu et bien qu’il y ait parfois des petits retours "synthétiques" qui m’ont un poil moins convaincu, la magie SEVENDUST a encore fait son œuvre sur des titres comme le très réussi "Won’t Stop The Bleeding", les singles "Fence" et "Superficial Drugs" ou "Everything". Et puis il faut dire que finalement, une fois passé l’effet de surprise, l’ajout de nombreuses séquences électroniques dans le mix apporte malgré tout une certaine originalité aux nouvelles compositions, par ailleurs toujours aussi brillamment interprétées par les membres du groupe, Clint Lowery (guitare) et Morgan Rose (batterie) en tête.
Fort d’une discographie qui commence à peser lourd, SEVENDUST aurait pu avoir tendance à se répéter sur ce « Truth Killer », mais finalement, il n’en est rien et après de nombreuses écoutes, je peux même vous affirmer que l’on tient là l’une des meilleures réalisations du gang d’Atlanta. Un chose est sûre, après plus de 25 ans de carrière, ils en ont encore sous le capot !


10. DISTURBED : « Divisive »
Dès les premières mesures de "Hey You", "Bad Man" et "Divisive", on est tout de suite dans le bain. La voix de David Draiman, sa façon particulière de scander ses lignes de chant, les rythmes et les riffs syncopés, tout y est... on est bien sur du DISTURBED. Et personnellement, même si je n’écouterais pas non plus le groupe à longueur de journée, il y a quelque chose qui m’accroche chez eux et qui me donne envie de bouger et de headbanger tout seul comme un con dans la maison.
"Unstoppable", un des singles de ce « Divisive », a d’ailleurs valeur de symbole tant ses couplets et son refrain hyper accrocheur résument bien le style si particulier de DISTURBED. De "Love To Hate" à la jolie ballade "Don’t Tell Me" chantée en duo avec Ann Wilson de HEART, on est embarqué par la mélodie des parties vocales et la puissance dévastatrice de la musique.
Partant de là, chaque fois qu’un nouvel album sort et même si peu de choses arrivent finalement à me surprendre, je prends un plaisir certain à découvrir des nouveaux morceaux, qui, s’ils ressemblent beaucoup à ce que le groupe nous sert depuis 25 ans, ne me laissent jamais indifférent. Finalement, c’est peut-être ce qui s’appelle être fan... Une réflexion qui s’applique d’ailleurs également pour GODSMACK, STAIND et SEVENDUST.


11. THE WARNING : « Error »
Enfin, vu la baffe que j’ai prise en regardant pour la première fois le live au Teatro Metropolitan de Mexico et en voyant dans la foulée le clip de "Enter Sandman" qui figure sur l’album de reprises « The Metallica Blacklist », impossible de ne pas parler de THE WARNING. Alors je sais, l’album « Error » est sorti en 2022, mais comme je l’ai découvert seulement en 2023, ça compte quand même, non ? Et puis de toute façon, je m’en fous... Car à mon humble avis, ce groupe mexicain formé en 2013 par trois sœurs, Daniela (23 ans, guitare/chant), Paulina (21 ans, batterie/chant), et Alejandra (19 ans, basse/chant), pourrait bien marquer de son empreinte la planète hard rock dans les années à venir.
THE WARNING, c’est du rock énervé comme j’aime, avec une batterie qui claque fort, une guitare qui crache ses riffs, une basse qui ronronne et des parties vocales à trois qui participent grandement à l’originalité du produit. Ecoutez le mix entre le timbre clair et éraillé de Daniela ("Animosity", "Error"), les vocaux haut perchés de Paulina ("Disciple") et les graves d’Alejandra ("Evolve", "Z", "Amour" et ses quelques mots chantés en français) et vous allez saisir tout de suite.
Alors bien sûr, à l’instar de bon nombre de power-trios, le son est brut de décoffrage et la production très minimaliste (le single "More" sorti cette année l’est d’ailleurs nettement moins), mais c’est l’essence même de THE WARNING. Un groupe de trois jeunes filles dynamiques qui aiment sonner "live" et qui, sur scène, trouvent le terrain idéal pour exprimer leur énorme potentiel. Chaque chose en son temps, donc, et à mon avis, vu le talent des demoiselles, le prochain album devrait déchirer...

Blogger : Chris Cap
Au sujet de l'auteur
Chris Cap
Reporter/photographe chez Hard Rock Magazine au milieu des années 90, Chris Caprin s’est ensuite reconverti dans la presse moto et VTT où il officie maintenant depuis plus de vingt ans. Cependant, Chris n’a jamais, au grand jamais, mis de côté sa passion pour le “metal lourd” et quand il ne tape pas sur sa batterie, c’est avec grand plaisir qu’il retrouve ses premières amours en collaborant avec HARD FORCE.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK