Pour son deuxième album intitulé « Get Better », le trio STORM ORCHESTRA affirme son style déjà très remarqué avec les titres du premier album « What a Time To Be Alive » (2023). Si l’année 2024 s’est déjà achevée en beauté pour le groupe qui a été signé par Gérard Drouot Productions en octobre avant de jouer à l’Olympia pour la première fois de sa carrière en novembre, 2025 est placée sous le signe du nouvel album et des nouveaux défis. Alors que le premier disque du groupe était plus monolithique, avec beaucoup d’énergie tout du long et une pointe de douceur dans le morceau final "Demons", ce nouvel album nous montre que STORM ORCHESTRA ne fait pas que dans la force et l’énergie, mais aussi dans la douceur, la sensibilité et l’humour.
L’énergie du groupe se déploie dès "Bright Soul" qui mêle le chant et la guitare de Maxime Goudard à la basse d’Adrien Richard et à la batterie de Loïc Fouquet, le duo basse-batterie portant haut la mélodie du morceau. Le ton change dès les premières secondes de "Drummer", chanson dans laquelle le groupe tourne en dérision la tendance des réseaux sociaux à valoriser le drama et les ragots à tout prix. Si vous êtes à la recherche d’une série pleine de rebondissements, penchez-vous sur les vidéos réalisées pour teaser la chanson et postées sur le compte Instagram du groupe. Fou-rire garanti ! Pour le premier featuring de l’album, Bertrand Poncet du groupe CHUNK! NO, CAPTAIN CHUNK! apporte son chant saturé à "Crush The Mirrors", affirmant ainsi les affinités du groupe avec les sonorités extrêmes. Arrive ensuite "Superplayer" au refrain entêtant au possible qui montre qu’après bien des efforts, on peut devenir numéro 1 de sa catégorie. Si "Cut Loose, Somehow" est porteur de la même énergie et d’un refrain qu’on chante dès la première écoute, les amateur.ice.s de ballades romantiques trouveront leur bonheur dans l’une des surprises de cet album : le featuring avec la chanteuse canadienne JJ Wilde. "Désolé" aura raison des carapaces les plus dures grâce à la conversation, émouvante au possible, entre les deux voix qui, combinées, offres un morceau rempli de douceur et d’amour. Sortez vos mouchoirs, vous pourriez verser une ou deux larmes.
Pour la deuxième moitié de l’album, le groupe propose un enchaînement de titres qui déploient leur force et leur énergie légendaire, les morceaux étant tous plus fédérateurs les uns que les autres. "We Will Be The Last" emporte les oreilles avec la puissances des guitares et des chœurs finaux avant que "Tear Myself Down" ne ménage un instant de calme qui se transforme bien vite en refrain rempli de riffs de basse, d’une batterie solide et d’une guitare qui accompagne les chœurs pour appuyer le refrain. "This Game" rejoint les titres précédents dans la volonté de gagner les combats auxquels les membres du groupe se livrent. La pression monte encore avec "Get Back In Time" et culmine sur le morceau "Our Victory" qui, après une douce introduction, est dominé par l’unanimité des instruments et une batterie très présente qui porte une ligne mélodique au piano. Le morceau résonne comme un hymne aux combats et aux victoires, que celles-ci soient quotidiennes ou historiques. Les instruments se déchaînent en un flot de percussions, ostinato de basse et mélodie de guitare, le tout sublimé par le chant.
Après ce nuage de belles émotions, "Trash The Room" opère comme un ascenseur dont les câbles auraient subitement lâché pour redescendre de plusieurs étages d’un coup : le morceau semble désordonné au possible mais offre un exutoire bruyant qui montre que, même si la musique est une affaire de passion et de travail acharné, l’équilibre de STORM ORCHESTRA repose avant tout sur l’amitié qui unit le trio. Faire de belles musiques, c’est bien, mais ne pas oublier de s’amuser de temps en temps, c’est encore mieux.
En bref, l’album est riche en ambiances musicales et en nuances. Quelle que soit la musique dont vous ayez besoin en ce moment, elle s’y trouve forcément. Si STORM ORCHESTRA était déjà un groupe à suivre, le trio prouve une fois de plus que son succès est mérité et laisse présager une suite encore plus riche en défis, concerts et belles aventures.
