
Et si METALLICA avait sorti son légendaire « Black Album » dans les années 70 pour concurrencer les groupes phares de l'époque, les EARTH, WIND & FIRE et autres KOOL & THE GANG à en donner des cheveux blancs au grand James Brown ?
A l'irréalisable les intelligences artificielles peuvent aujourd'hui amener des réponses cohérentes aussi vraies que nature, autant visuellement que musicalement. Certes, il suffit de faire preuve d'un minimum d'ouverture d'esprit pour apprécier ladite démarche, comme il en a fallu finalement pour apprécier en son temps BEATALLICA (la version BEATLES) ou DREAD ZEPPELIN (la version reggae de LED ZEPPELIN) joués par des êtres humains de chair et d'os.
Mais l'essentiel n'est pas là. Qu'il soit naturel ou non, le résultat s'impose à tous comme une évidence : les fabuleux titres qui constituent le « Black Album » sont des tubes éternels en puissance ("Nothing Else Matters" est à écouter en priorité !) en dehors du style dans lequel ils ont été enregistrés à l'origine. C'est sans doute cela qu'il faut retenir, ce côté intemporel et universel des compositions qui transcende à jamais les genres. Ça et la tête impayable de James Hetfield sur le visuel qui vaut à lui-seul son pesant de cacahuètes !
Le « Powerslave » d'IRON MAIDEN intégralement revu à la sauce funk vaut aussi le détour !
Aujourd'hui, les plus gros tubes metal ont le droit à leur reconversion, que ce soit le fameux "Back In black" d'AC/DC...
...Le non moins célèbre "Livin' On a Prayer" de BON JOVI...
...Ou l'incontournable "Welcome To The Jungle" de GUNS N' ROSES.
La liste s'allonge de jours en jours avec inévitablement plus ou moins de réussite mais il va falloir s'y faire : l'IA est désormais dans la place, suscitant de vives réactions comme ce fut le cas il y a quelques décennies de cela avec l'utilisation de bandes enregistrées en concert, scandale dont tout le monde se moque aujourd'hui.
Le jour où l'IA deviendra la norme et recevra la récompense du meilleur album metal de l'année s'approche à grands pas !