14 novembre 2025, 16:41

CHEAP TRICK

"All Washed Up"

Album : All Washed Up

Plus de cinquante ans après sa création, CHEAP TRICK a-t-il encore quelque chose à dire ?
Avant d’écouter ce 21e album studio du groupe américain, la question peut légitimement se poser.
Après tout, le guitariste Rick Nielsen, le chanteur Robin Zander et le bassiste Tom Peterson ne sont plus des perdreaux de l’année, tous s’affichant allègrement septuagénaires. Le batteur Daxx Nielsen, fils de Rick, n’a lui "que" 45 ans (il est né alors que le combo revendiquait déjà 4 disques à son actif). Ce qui fait nettement baisser la moyenne d’âge du groupe, mais ne répond pas vraiment à la question...

On se lance dans l’écoute avec tout de même un a priori positif : les dernières livraisons de CHEAP TRICK ont constitué de bonnes surprises, et particulièrement le cru 2021, un « In Another World » montrant que le groupe sait toujours faire du CHEAP TRICK traditionnel (du hard rock pop avec de grosses guitares), mais aussi ajouter quelques touches modernes.
Et on comprend vite que le CHEAP TRICK millésime 2025 n’a rien à envier à son prédécesseur d’il y a quatre ans.

A vrai dire, les Américains semblent ici débouler avec une niaque encore plus percutante, à en croire la première moitié de ce « All Washed Up », où les "papys rockers" se déchaînent comme jamais.
"All Washed Up" (la chanson), "All Wrong Long Gone", "The Riff That Won’t Quit" ou  "Bet It All" secouent sérieusement le cocotier ! Nielsen a mis ses amplis à 11 et Zander agresse le micro comme un loup se jetant sur un steak bien saignant.
Entendons-nous bien : on n’est pas non plus chez MACHINE HEAD ou TESTAMENT mais quand même, chapeau messieurs pour cette débauche d’électricité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment. 

Le CHEAP TRICK traditionnel pointe son nez à partir de la cinquième piste, "The Best Thing", une ballade sympa qui transpire l’influence majeure du groupe : les BEATLES.
Le disque alterne ensuite entre mélodies imparables et ambiances plus rock'n'roll, avant de se terminer avec "Wham Boom Bang", une farce musicale comme le groupe en a semé autrefois sur ses productions (quelqu’un se souvient de "Who D’King" à la fin de « All Shook Up », en 1980 ?).

Ce n’est sans doute pas avec ce disque que CHEAP TRICK entrera de nouveau dans le top 10 américain et encore moins français. Mais « All Washed Up », dont la pochette s’orne de quatre machines à laver, montre que le combo est loin d’être lessivé.

Blogger : Michel Valentin
Au sujet de l'auteur
Michel Valentin
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK