13 novembre 2013, 12:02

DARK TRANQUILLITY+ TRISTANIA @ Paris (Le Trabendo)

 

DARK TRANQUILLITY fait souvent grâce d'un passage dans la capitale à l'occasion de ses nombreuses tournées, et bien que la découverte du groupe en concert soit une étape fatidique de notre humble existence, l'effet de répétition n'en est que plus désirable. C'est donc avec joie et bonne humeur que le public a répondu présent en ce mois de Novembre devant le Trabendo, au milieu d'une période d'autant plus chargée de beaux concerts en tout genre.

Pour cette tournée européenne, DARK TRANQUILLITY est parti sur les routes avec les Norvégiens de TRISTANIA. Le groupe pourrait presque s'apparenter à un des pilliers en matière de Metal Gothique, bien que le combo se soit fait moins populaire ces dernières années. Si le line-up a largement évolué depuis les débuts, la recette reste similaire : une belle voix féminine accompagnée de son double masculin, quelques instrumentations ambitieuses et des mélodies accrocheuses bien pensées. Pas de surprise non plus sur scène, face à un combo qui se laisse mener par sa frontwoman Mariangela. Cette dernière ne manque d'ailleurs pas d'énergie, mettant en relief la prestation grâce à sa personnalité chaleureuse et volontaire, sans mentionner la qualité évidente de ses interprétations vocales.
 
Le style n'est probablement pas du goût de tous, on flirte parfois avec la niaiserie musicale au sein du duo Kjetil Nordhus / Mariangela mais le temps passe vite et la performance reste sincère.
Le temps de jeu alloué, compte tenu du fait que le groupe est le seul "invité" de la tournée, permet à TRISTANIA d'imprimer sa marque de fabrique dans nos esprit. Cette impression est justement servie par une set-list mélant très neuf et plus ancien, entre titres issus du dernier album «Darkest White» (dont "Numbers, Night on Earth, Himmerfall ) et morceaux un peu plus anthologiques, remontant jusque 1999 pour un "Beyond the Veil", qui n'a d'ailleurs pas pris une ride. De quoi contenter (un peu) les nostalgiques de l'époque Vibeke Stene/Morten Veland.
 
On ne présente plus les Suédois DARK TRANQUILLITY et leur longue carrière qui affiche maintenant plus de vingt ans au compteur. Nul utilité non plus de préciser le fait que la famille Göteborg  ( Ndlr : je possède un magnifique mug de la ville que l'on m'a récemment subtilisé. 3615 Malifeisfun ) a grandement participé à la popularité du groupe, notamment grâce à la complicité fraternelle qui existe entre IN FLAMES et DARK TRANQUILLITY.
 
Un des signes les plus distinctifs du groupe sur scène réside sans doute en la bonne humeur inaliénable qu'affiche, depuis toujours, le rouquin Mikael Stanne. Pas question de déroger à la règle ce soir, et c'est avec un plaisir non dissimulé que l'audience retrouve la chaleur et l'implication d'un des frontman les plus sympathique du genre. Apportant leur dernier album «Construct», dixième de la lignée, sous les bras,  nous voilà déjà embarqués dans l'univers très visuel du groupe, qui ne cesse d'améliorer ses clips vidéo diffusés en arrière-plan.

 

 

 
Le spectacle est donc bien en face de nous, autant auditif que visuel. On remarque tout de même l'absence de Daniel Antonsson, qui n'a visiblement pas encore trouvé de remplaçant puisque le show s'effectue sans basse, à cinq au lieux de six. Si Mikael Stanne ne perd pas de sa superbe, il faut bien avouer que Niklas Sundin et Martin Eriksson n'occupent pas tout l'espace qu'ils devraient, se faisant discrets, pour ne pas dire absents par certains moments. En revanche, l'utilisation sur scène des pistes de basses permet au combo de rester fidèle à lui-même, offrant une qualité sonore plus qu'honorable (gageons que certains n'auront même pas pretté attention à cette significative absence ).
 
Côté set-list, les titres les plus récents tels que "The Science of Noise", "What Only You Know", "State of Trust", "Endtime Hearts"passent étonnamment bien l'étape du live pendant que les plus classiques continuent de remporter un succès indéfectible. On se délecte d'headbanger sur ses titres préférés, que l'on soit fan de la première heure ("Silence, and the Firmament Withdrew", "Thereln", "The Woders at Your Feet"...) ou non ( "Terminus", "Misery's Crown", "The Fatalist"...). On profite des featurings offerts par Mariangela sur le très ancien "A Bold of Blazing Gold" («Skydancer» a 20 ans cette année tout de même !) et "UnDo Control" pour se laisser un peu aller, revenir dans le temps et laisser notre imaginaire prendre le dessus.
 
Pas de grande surprise donc pour les connaisseurs, mais le plaisir de re-voir DARK TRANQUILLITY sur scène et d'apprécier la prestation viscérale de son leader Mikael Stanne vaut largement le déplacement. Le contentement vaut parfois mieux que la surprise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRISTANIA

 TRISTANIA 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 TRISTANIA 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY

 
DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

DARK TRANQUILLITY 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

Remerciements à Fred Chouesne (Garmonbozia) et Tangui (A Jeter Prom)

Blogger : Leonor Ananké
Au sujet de l'auteur
Leonor Ananké
S'arrêter d'headbanger pour prendre des photos avec un gros appareil au milieu de la folie des concerts : un peu étrange, non ? C'est également ce que pense Leonor en commençant à écrire ses premiers live-reports qu'il faudrait bien illustrer. En peu de temps, c'est devenu quelque chose de naturel et d'exaltant… Jusqu'à ce qu’elle ne puisse plus s'imaginer se déplacer pour un concert sans prendre avec elle son reflex... en plus de sa paire de cheveux. Faire vivre le metal à travers sa dimension visuelle est devenu un véritable activisme, sans pour autant s'empêcher de continuer à réaliser chroniques, live- reports et interviews en secouant toujours aussi frénétiquement la tête.
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