27 mai 2014, 19:14

KXM : George Lynch (Part 1/2)

K comme KORN, X comme (KING'S) X, M comme MOB, LYNCH MOB. Quand Ray Luzier, Doug Pinnick et George Lynch, respectivement batteur des premiers, bassiste/chanteur des seconds et guitariste des derniers, mais aussi ex-DOKKEN, décident de faire un pas de trois ensemble, ça s'appelle KXM. Juste un autre supergroupe ? Non, une dream team qui a passé haut la main l’épreuve de l’album réussi. En plus, ça n’est pas tous les jours que l’on peut s’écrier, nous aussi (quoique dans un anglais déplorable) : « George (Lynch) is inside ! » C’est d’ailleurs Mr. Scary qui était au bout du fil et comme il était d’humeur causante, on vous donne rendez-vous dans quelques jours pour lire la suite de cette interview…

 

C’est toi l’instigateur de KXM. Quand t’es-tu dit que ça serait intéressant d’enregistrer un album avec Doug et Ray ?
Nous étions chez Ray pour l’anniversaire de son fils et nous nous sommes retrouvés tous les trois dans son studio. Nous avons tapé le bœuf et je leur ai dit que ça me plairait que l’on fasse quelque chose de concret ensemble. Ils m’ont dit qu’eux aussi et j’ai d’abord mis ça sur le compte de l’alcool et de l’herbe (rires). J’avais déjà enregistré avec Doug (NDJ : une reprise de “Tooth And Nail” de DOKKEN, présente sur « Slave To The Empire » de T&N sorti en 2012) et j’avais envie d’aller plus loin.

Vu vos emplois du temps respectifs, ça n’a pas dû être évident de trouver du temps libre…
Quand on est vraiment motivé comme nous l’étions, il y a toujours une solution. C’est vrai que ça n’a pas été facile, mais nous ne voulions pas que cette idée reste à l’état de projet sans lendemain. Après plusieurs reports, on a fini par arriver à bloquer huit jours d’affilée en studio. Au bout desquels il nous manquait deux titres, alors on a rebooké deux jours supplémentaires pour terminer l’album. C’était un peu tendu (sourire).

Cela dit, même si vous vous entendiez bien et que vous vous respectiez en tant que musiciens, rien ne garantissait que vous soyez musicalement compatibles. Quand avez-vous réalisé que vous étiez sur la même longueur d’ondes ?
Le premier jour, c’était très détendu, on a commencé à composer. Je dirais que c’est le troisième jour que l’on a compris que l’on allait dans la bonne direction et que l’on s’est dit : « C’est cool ! ».

« Nous n’avions pas un seul riff ni la moindre idée de chansons lorsque nous nous sommes retrouvés en studio. Mais nous étions confiants. » – George Lynch

 

Vous avez composé et enregistré en dix jours seulement l’intégralité des titres qui figurent sur « KXM ». Avec du recul, aurais-tu aimé avoir plus de temps pour en peaufiner certains ?
Nous n’avions pas un seul riff ni la moindre idée de chansons lorsque nous nous sommes retrouvés en studio. Mais nous étions confiants (sourire). J’aurais effectivement apprécié que l’on dispose de davantage de temps pour travailler un peu plus un ou deux morceaux. Si ça se trouve, on a établi un record du monde (rires) ! Mais les circonstances ne s’y prêtaient pas et je crois que, malgré tout, on s’en est pas mal sortis. Même si, en tant que musicien, on ne peut jamais être complètement satisfait du résultat. De toute façon, nous avons bien conscience que cet album représente un instant figé dans le temps, celui où nous nous sommes retrouvés tous les trois ensemble pour composer.

Jusque-là, tu avais toujours été impliqué dans des groupes à quatre ou cinq musiciens. Se retrouver à trois, ça change quoi ?
Rien en fait dans la mesure où l’on s’entend très bien. Nous avons tout de suite eu l’impression que nous jouions ensemble depuis des années, tout est venu très naturellement.

« Tant mieux si le public perçoit KXM comme un “supergroupe”. Mais personnellement, je nous considère juste comme trois musiciens qui prennent du bon temps ensemble. » – George Lynch

 

Peut-on espérer vous voir un jour sur scène ?
Une tournée en bonne et due forme, ça serait beaucoup trop compliqué. Pourtant, nous en aurions tous envie… Nous envisageons la possibilité de donner quelques dates au Japon, mais là aussi, ça ne va pas être facile. L’hypothèse la plus probable, c’est que nous ferons une sélection de dates, annoncées au dernier moment.

KXM, c’est l’exemple même de la dream team. En tant que membre du groupe, en as-tu conscience ?
C’est plutôt un argument de maison de disques, ça (rires). Tant mieux si le public nous perçoit comme un “supergroupe”, c’est cool. Mais personnellement, je nous considère juste comme trois musiciens qui prennent du bon temps ensemble.

Y aura-t-il, d’après toi, un deuxième album ou pensez-vous en rester là ?
Nous en avons parlé avec Ray et Doug dès que le premier a été en boîte (rires). Je dirais qu’au jour d’aujourd’hui, il y a 90 % de chances pour qu’il y ait une suite à « KXM ». J’en ai très envie en tout cas.

A suivre…

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK