20 juin 2014, 20:27

WALLS OF JERICHO @ Clisson (Hellfest Open Air)

Blogger : Meta Lias
par Meta Lias

Nous sommes en plein dans l'âge d'or du hardcore: toute une culture, tout un public et surtout des groupes qui font briller le genre depuis de nombreuses années. WALLS OF JERICHO fait partie de ces formations qui ne laissent pas sauf, levant les foules depuis 16 ans maintenant. Depuis 2007 les coreux de Détroit nous font l'honneur de venir régulièrement nous secouer les écoutilles au Hellfest et c'est toujours aussi jouissif. Pour cette 9ème édition ils viennent annihiler la Warzone et tout ce qu'il y a de vivant autour.

Vendredi 20 juin 2014, Clisson, Loire Atlantique. Le fait divers se déroule lors du Hellfest, plus précisément sur la dénommée scène Warzone. Plusieurs milliers de personnes se sont données rendez-vous pour assister à un massacre de jambes et de tympans comme on en voit rarement. Ce méfait est signé WALLS OF JERICHO, dont on ne présente plus la charismatique Candace, dont les cordes vocales de plomb ont déchaîné tellement de monde qu'on pourrait littéralement lever une armée avec ses fans. Avec un set bien choisi se déroulant à 200 km/heure et une énergie à couper le souffle, le groupe ravit la foule à grand coup de décibels et de gros riffs.

Les circle pits défilent et la poussière s'envole sur « The Haunted », titre phare du chef d'oeuvre « With Devils Amongst Us All ». Avec des paroles toujours très engagées, Candace répand des « fuckin' » à tout bout de champs, remerciant son public qui l'acclame dès qu'une seconde de répit lui est accordée. En fosse on se débat, on court pour sa vie, notamment sur « The American Dreams » où pas moins de trois circle pits se forment et se déchirent. Tout comme les mollets et les nuques que l'on pourrait presque entendre craquer si le son n'était pas aussi fort. D'une brutalité terrible, la fraternité qui se dégage lors du set est presque attendrissante, les mosheurs se relevant les uns les autres, pour mieux se rejeter ensuite.

Côté scène l'ambiance est frénétique, WALLS OF JERICHO ne tient pas en place et Candace saute dans tous les sens. Le son n'a rien à envier aux Mainstages, bien au contraire, il est d'une qualité admirable. La Warzone atteint son apogée lorsque les premiers décibels de « Revival Never Goes Out Of Style » retentissent : l'hymne monstrueux est repris par des centaines de voix à l'unisson.
À l'unanimité, WALLS OF JERICHO a, une fois de plus, démontré qu'il était un de ces piliers qui ne mourront jamais, qu'on ne pourra en aucun cas remplacer. Avec un set d'une heure, un tempo plus que véloce et une prestation d'une férocité rare, le groupe nous en a mis plein les mirettes et les oreilles, et on en redemande encore et toujours!

(Photos © Fred Moocher - Hard Force)

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