18 septembre 2014, 14:49

ENEMY OF THE ENEMY

A la découverte du Enemy Metal... lors du Motocultor 2014


Vainqueur du Headbang Contest, les membres d'ENEMY OF THE ENEMY, ont prouvé au public du Motocultor Festival de cet été qu’ils n’étaient pas arrivés là par hasard.
Interview improvisée avec l’intégralité du groupe en sortie de scène après un show réussi sur la Dave Mustage...

 

Bonjour à tous ! Nous sommes au Motocultor et vous venez de sortir de scène. Quelles sont vos premières impressions par rapport au show, le terrain accidenté… ?
C’était bien cool, mortel même, bon public, bien réactif… des Bretons quoi ! Et avec la boue ça devient plus artistique !

Vous en êtes arrivés là  en passant par le Headbang Contest. Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ça fonctionne, par combien d’étapes vous avez du passer pour être les gagnants de ce tremplin ?
Alors au départ il y avait 89 groupes. C’est un système de jury sur quatre étapes. Un jury se réunit et choisit un ou plusieurs groupes en fonction des étapes. Il y a également quatre performances live à faire en tout, huitième de finale, quart de finale... C’était l’année de la Coupe du Monde mais aussi du Headbang Contest ! Bon, bien sûr pour gagner, quelqu’un a couché dans le groupe, mais on ne dira pas qui, ni avec qui ! (rires) 
Pour les lives, c’était sur Paris avec une date au Klub, une au Zèbre, une autre au Petit Bain, et la finale nationale était au Triel Open Air avec des groupes de Toulouse, Montpellier et Lyon.

Et vous suivez un entraînement spécial après pour le Motocultor Festival? Vous avez revu votre set-list ?
(Rires) On s’est fait 20 heures de répétitions dans la semaine et voilà ! Surtout qu’on était tous en vacances d’été en fait… on a su qu’on avait gagné début juillet et on s’est calés les heures de répétitions. On ne tourne pas encore beaucoup l’été dans les festivals etc… donc on était en vacances !

Votre album « Hellequin » est sorti en avril l’année dernière, entre-temps que s’est il passé ? Il y a eu une tournée en Russie…
Oui c’est çà, il y a eu une petite tournée en France, avec un groupe écossais, CERTAIN DEATH, qu’on a rencontré grâce à BLACK BOMB A. On a aussi joué deux dates en Ecosse, puis on est venus en Bretagne faire deux petites tournées avec le collectif TOMAHAWK qui se bouge bien dans la région.

Le tremplin vous a donc permis de vous faire connaître un peu plus, et c’est aussi l’occasion de vous présenter aux lecteurs de HARD FORCE. Votre musique est assez particulière à définir… 
Qui s’y risque (rires) ? C’est du metal un peu hybride… on va appeler çà "groove metal", parce que ça groove tout simplement. C’est vrai qu’il y a un peu de tout, de toutes nos influences, comme tu as pu l’entendre celles-ci vont du reggae au gros death… Je pense que notre musique justement est difficile à définir parce qu’on ne veut pas la définir. On ne veut pas se catégoriser en disant qu’on joue plutôt tel ou tel style. On est inclassables ! Ca nous plait justement de faire des choses que les gens n’attendaient pas, comme intégrer du reggae à l’intérieur d’un morceau, essayer de chopper des choses un peu différentes.

Et pour le prochain album, vous avez toujours dans l’idée de rester indéfinissable, ou il y a un élément de l’album précédent que vous aimeriez creuser, quelque chose de plus brutal ou de plus ska ?
Je crois qu’on ne se pose même pas la question ! On fait de la musique, et puis si on considère qu’il y a quelque chose de bien à intégrer dedans, on le fait. On va pousser le style "Enemy", on va créer un nouveau style le "Enemy metal" (rires).  Bientôt il y aura plein de groupes de "Enemy metal" partout sur la planète… d’ailleurs tiens, c’est carrément une bonne idée !

Et avant « Hellequin » ?
On a sorti deux EP, un de quatre titres, et un de six titres. Le premier « Klebz Back » en 2008, et le second « Garbage Society » en 2010.

S’en suit l’aventure album, donc vous vous êtes lancés, avec Stéphane Buriez. Pourquoi ce choix ? Il a quand même une image death metal… vous l’aviez rencontré avant ?
Oui parfaitement, Monsieur Stéphane Buriez (rires) ! Il a mixé, pris le son, coaché, fait les croque-monsieurs, la cuisine… parfait quoi ! Il avait déjà collaboré avec BLACK BOMB A, avec qui on peut éventuellement se rapprocher niveau style. Et puis il avait des prods qui nous plaisaient bien, même dans d’autres styles… et on voulait un gros son tout simplement. On a eu la chance de le rencontrer grâce à Vince qui fait nos lumières. Il nous a mis en contact, et on s’est dit que si on avait l’opportunité de bosser avec lui autant le faire ! Ca c’est plutôt très bien passé.



 

"On fait déjà pas mal de dates, mais on aimerait bien en faire plus et trouver un tourneur" - ENEMY OF THE ENEMY


On va revenir un peu au Motocultor Festival. Vous êtes là depuis hier, vous avez eu le temps de voir des groupes ? Vous allez voir quoi ? Vous avez dit au public tout à l’heure de headbanger à s’en mettre les cheveux dans la boue… vous allez vous y mettre aussi ?
Oui oui, on va aller tester la boue ! On n’a pas encore mouillé les cheveux mais ça va venir ! On a kiffé hier ENTOMBED A.D. qui ne ressemble pas du tout à ENEMY OF THE ENEMY pour le coup. Aujourd’hui il y a BEHEMOTH qu’on va aller voir sans fautes ! Demain, TESTAMENT et LOUDBLAST bien sûr. Sinon bonne ambiance, pure ambiance même ! Il y a un côté familial, c’est un petit festival mais qui ramène beaucoup de monde. On ne peut pas encore comparer avec le Hellfest mais on espère bien le faire un jour.

Et l’avenir pour ENEMY OF THE ENEMY, vous le voyez comment ? Nouvel album, nouvelle tournée en Russie… ?
On continue à tourner un peu pour « Hellequin », sinon, actuellement on est en composition… On fait déjà pas mal de dates, mais on aimerait bien en faire plus et trouver un tourneur. Quelques dates sont prévues en Ecosse pour Halloween (octobre), toujours avec CERTAIN DEATH… On va commencer à préparer un nouvel album plus sérieusement en 2015, mais on veut prendre notre temps et continuer encore à tourner sur le dernier.


​D’ailleurs en parlant du dernier album, vous avez sorti un clip pour « Oh ! Glory  (Superstar) ». Concrètement aujourd’hui, les jeunes connaissent surtout la musique via YouTube qui est une des meilleures façons de se faire connaître, vous envisagez d’en faire un autre ?
On aimerait bien. Après comme toujours il y a les problèmes financiers et d’organisation. On est poursuivi par le fisc alors… (rires). Mais c’est en projet. Pourquoi pas un clip live. D’ailleurs on en a fait un il y a pas longtemps avec un extrait d'un concert à Lorient… et puis pourquoi pas un petit live à l’Enorme TV dans "Une Dose 2 Metal"...

Un dernier mot pour les lecteurs de HARD FORCE ?
Ecoutez notre album, faites nous tourner, découvrez le Enemy metal, voilà pourquoi il faut l’écouter ! Il est dispo sur toutes les plateformes : Spotify, Deezer, Fnac, Amazon, chez E. Leclerc en promo avec un vélo... Et maintenant on va aller prendre un verre !
 

Blogger : Carole Pandora
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